Les Mercenaires du Reikland
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 Rédemption

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Alberick
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MessageSujet: Rédemption   Rédemption EmptyMer 23 Jan - 9:27

Alberick et Dalrikmakaz avaient échappés à leurs poursuivants, et se trovaient maintenant en sécurité dans le sanctuaire de l'ordre des répurgateurs du pieu noir.

Cet ordre surveillait Alberick depuis que Dalrikmakaz avait commencer à suivre la piste des répurgateurs dits "tolérants".

Il avait lu un texte trés interessant à la bibliothéque d'Atldorf sur cette faction assez marginale des répurgateurs.

Hrp : Le texte se trouve sur ce lien, un enorme merci et un gros GG à Malpy pour son site trés bien agencé

http://malpy.free.fr/repurgateurs/a03.htm

L'ingénieur était intelligent et avait pris soin de ne pas rechercher cet ordre trop discrétement, c'est l'ordre en lui même qui les avait trouvé et ceci juste à temps apparament.

Alberick avait du mal à tenir debout, il avait manqué, à force de désespoir , de céder complétement au Chaos. Il ne s'était jamais trop demander comment il était possible qu'il entende parfois la voix de Luhana, mais cette fois ci, sans cette voix, tout était perdu.

(Pour le rappel des événements depuis l'arrivé d'Alberick lire les différents postes de la taverne ainsi que le post recrutement d'Alberick)

L'homme à la capuche se tournât vers lui et semblât le regarder longuement. Dalrik, le regard inquiet le soutenait autant que ça petite taille le lui permettait. Le répurgateur du pieu noir parlât ainsi :

Bien suivez moi, nous ne pourrons rien faire ce soir, votre ami est bien trop fatigué et j'ai besoin d'informations supplémentaires, nous allons le mettre dans une cellule et lui laisseront le temps de manger et de dormir, il faudrât qu'il se lave aussi, les expériences que nous menons pourraient étre génées par un corps ensanglanté habité par le chaos se promenant librement.

Epuisé par tant d'événement, les deux comparsent se contentairent de suivre cet homme dont il n'avait pas encore vu le visage.

Le sanctuaire était bien plus vaste qu'ils ne l'auraient imaginé de prîme abord. Il occupait une belle portion des gégouts de la ville qui avait été asséché et assainit certainement par les membres de l'ordre eux même. Des meubles rudimentaires en bois lourd avait été agencé de manière pratique pour rendre l'endroit fonctionnel. L'endroit n'était pas beau en lui même mais il était propre. Il y faisait sombre mais par endroit des lampes à huiles étaient disposés contre les murs sur de petites étagères à disposition de ceux qui pourraient avoir besoin de lumière.

Les murs en pierre de taille était gris cendré, apparament l'ordre avait fermé certains sections des égouts pour limiter l'espace à une zone peu utilisé par la population de la ville, il se protégeaient ainsi des gens du dessus mais aussi des hommes-rats qui pululaient dans les égouts.

Une fois arrivé devant une porte de bois lourd maintenu par deux gons de fer forgé le petit groupe s'arrêtât.

C'est ici dit le membre de l'ordre, en ouvrant la porte qui donnait sur une petite chambre, un lit au draps blanc en coton épais, une simple commode en bois semblable à celui des autres meubles de l'endroit, sur laquelle était posé une corbeille contenant du pain et des fruits frais.

Dalrik posât les affaires d'Alberick au pied du lit.

"Continuons je vais vous montrer où vous laver."

Quelques mettres plus loin une autre porte du même gout que la première, mais qui donnait cette fois sur un bièce plus simple. En son centre une baignoire de pierre, quelques seaux, un hatre avec du bois à coté servant probablement à chauffer l'eau, celle ci d'ailleurs provenait d'une petite fontaine dans le coin de la pièce.

"Je vois laisse là jeune homme j'ai à parler à votre ami." dit l'homme en capuche a l'attention d'Alberick tout en refermant la porte derrière lui.
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MessageSujet: Re: Rédemption   Rédemption EmptyMer 23 Jan - 9:27

Dalrik était épuisé. Physiquement mais aussi moralement. Subir un interrogatoire était vraiment la dernière chose dont il avait envi. Mais malheureusement le temps jouait contre eux.

Aprés avoir suivit un long couloir, ils passèrent devant une porte d'ou semblait venir des chants plasmodiques. Dans cette pièce des répurgateurs du pieu noir expérimentaient des techniques pour dompter les forces du chaos.

Même si ces pratiques étaient douteuses et que l'ordre était considéré comme marginal et devait rester dans l'ombre, ils étaient probablement les seules personnes à pouvoir faire quelque chose pour Alberick.

Ils entrèrent dans une pièce pourvu d'un bureau et de plusieurs étagères encombrés de livres et de parchemins.

L'inconnu retirât prestement sa cape et la posât sur le dossier de son fauteuil. Dalrik découvrit enfin son visage. L'homme devait avoir 45 ans, ses tampes grisonnaient, il était impécablement rasé. Une cicatrice partait de la naissance de ses cheveux pour finir sur son menton en passant par son oeil droit qui était couvert par un bandeau comme en porte certains pirates.

Je suis Valmor, Valmor Aufenheim. Vous sentez vous prets à répondre à mes questions?

Dalrik secouât la tête pour acquiésser.

Bien tout dabord racontez moi l'histoire dans le détail que s'est il passé?

Dalrik racontât alors ce qu'il avait raconté à Bjarn dans la chambre d'Alberick. Valmor écoutait attentivement, tout en réfléchissant par moment aux vues de certains événements.
Quand Dalrik eue fini, Valmor se levât et remplis deux verres de liqueur et en offrit un au nain.

Dalrik avalât le breuvage d'un trait, la liqueur était sucré et son gout puissant ce qui le détendit quelque peu.

Bien... Dit Valmor, je crois avoir compris quelques petites choses, arrétez moi si mon raisonnement vous échappe.

On à infligé à ce jeune homme une malédiction, qui s'est traduit par une mutation de son bras droit. Lui ne voulait, en aucun cas, ni rejoindre les rangs du chaos, ni acquérir le don obscur pour le maitriser. Il souhaite revenir, un humain "normal" pour continuer sa vie.
De votre coté vous avez tout fait pour éssayer d'empécher la mutation de se poursuivre avec l'aide d'une elfe, d'un guerrier guerriseur de Sigmar, et d'un autre nain maître des runes. Le tout s'étant matérialisé par ce bras articulé que vous avez fixé dans sa chaire.

Dalrik répondit par l'affirmative.

Bien... Cher ingénieur même si vous avez réussi une prouesse technique en faisant cela, il est incroyable qu'il ai vécu aussi longtemps. Les rituels sacrés que nous menons pour assugetir un corps habité par le chaos sont bien plus complexes que ce... bricolage que vous avez fait. Ne vous offusquez pas maître nain, vous avez travaillé dans l'urgence, mais vous penseriez la même chose que moi si je m'improvisai demain ingénieur et que votre vie en dépendait.

Le rouge montât aux joues de Dalrik mais il réprimât le flot d'injures qui montait à ses lévres car il savait que le répurgateur avait raison.

ceci dit vous avez réussi à contenir de façon... "intéressante" et trés "originale" le chaos qui modifiait son corps.

Ces mots dégoutaient Dalrik quand il pensait que ce bricolage original avait couté la vie à plusieurs personnes.

Bien voilà ce que j'ai à vous proposer.

Vous nous laissez étudier ce jeune homme quelques jours et nous ferons ce que nous pouvons pour lui rendre son humanité. Je vous préviens que nos expériences sont douloureuses aussi bien pour les cobayes que pour nous même.

Puis je lui parler avant? demandât Dalrik

Si vous le souhaitez, si vous vous rappelez ou se trouve la salle de bain, je vous donne cette clé elle ouvre la porte voisin de la chambre de votre ami, vous pouvez vous y reposer et y discuter, je viendrais chercher votre réponse plus tard.

Le nain se levât pris la clé et sortit, laissant Valmor pensif.


Dernière édition par le Ven 25 Jan - 3:00, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Rédemption   Rédemption EmptyMer 23 Jan - 9:28

Les bruits du dessus réveillèrent Alberick. La ville semblait s’animer. Il avait eue une rapide conversation avec Dalrik avant de s’endormir d’un sommeil de plomb. Ils avaient parlé des « expériences » que Valmor souhaitait pratiquer sur lui. Il s’était contenté d’acquiescer. Après tout qu’avait il à y perdre ? La mort, dans sa situation, ne lui faisait plus vraiment peur.

Comme il s’y attendait Valmor et Dalrik vinrent le chercher pour l’emmener dans une salle qui ressemblait un peu trop à une salle de torture à son goût. Bizarrement les tests qu’ils firent subir à Alberick ne durèrent pas très longtemps et n’étaient pas si douloureux. Un des plus étonnant était un examen du sang. Quelques gouttes de sang prélevé sous le gant, et quelques gouttes prélevées au niveau de sa main gauche furent comparées comme suit : Valmor versa un peu d’eau bénite sur le sang du bras sain, il n’y eue aucune réaction, par contre le sang pris dans son bras maudit se mit en ébullition aussitôt puis dans un craquement il émit un petit nuage de fumé ne laissant qu’une petite trace sèche.

Une fois que Valmor eut terminé sa batterie de tests, il convoqua deux autres personnes en appellent dans un tuyau de cuivre qui était fixé au mur et disparaissait entre deux pierres proches du plafond. C’était la première fois que Dalrik et Alberick se rendaient compte que d’autres personnes que Valmor occupaient ce lieu secret. Quand ces deux autres personnes pénétrèrent dans la salle Alberick senti un fourmillement désagréable dans tout son bras droit. Valmor lui expliqua simplement que ces deux personnes étaient comme lui, ils avaient une part de chaos en eux, mais ils l’avaient choisi, et avaient dominé l’instabilité d’une parcelle de cette force. Il lui apprit qu’il fallait voir la force du chaos comme une entité indépendante, un fragment, voir même une copie miniature du dieu dont cette force provient, ainsi Alberick comprit qu’il avait dans son bras un peu de Tzeentch.

- Nous devons agir vite. Tant que votre chaos n’a pas intégralement fusionné avec votre corps. Vous vous êtes vaillamment battu et vos amis vous ont soutenu, se sont même sacrifié pour cela, mais la force du sceau qu’ils ont posé sur vous s’affaiblit de jour en jour.
- Que dois je faire ? lui répondit-il.
- Comme je vous l’ai expliqué, tant qu’il n’a pas fusionné avec votre corps, le chaos est indépendant, et… conscient ! Aussi comme vous le refusez, si nous lui offrons un ôte plus disposé…
- Quoi !! Vous voulez mettre ça (il pointait un doigt accusateur sur son bras) sur quelqu’un d’autre ?? Je ne supporterai pas qu’un autre porte ce fardeau à ma place, trop de gens se sont déjà sacrifié, je ne veux pas… je ne veux plus !
- Paix… Paix, mon ami… Notre ordre tend à domestiquer le chaos pour mieux servir l’empire. Mais le chaos ne court pas les rues d’Altdorf (il eut un sourire amusé en prononçant ces mots) Plus d’un répurgateur du pieu noir non encore « initié » tuerai pour avoir ce que vous rejetez.

Alberick réfléchit longuement, puis relevant la tête il prononça en articulant pour que Valmor saisisse qu’il n’y avait pas d’autre alternative que de lui accorder sa demande :

-c’est d'accord mais je veux que « l’ôte » me confirme de vive voix qu’il veut cette… monstruosité…

Valmor se tournât vers ses acolytes et leur dit ainsi :

- Joan veuillez préparer la salle de rituel comme ces parchemins sur mon bureau le décrivent, Wolfgang veuillez avoir l’obligeance de bien vouloir prévenir Heindel que l’heure est venue pour lui. Sir Dalrikmakaz préparez vous nous allons avoir besoin de vous.

Les deux hommes disparurent d’un même pas par où ils étaient arrivés. Quelques minutes plus tard, alors que Valmor expliquait quelques détails sur les opérations à suivre à Dalrik, un jeune homme entra dans la pièce tout juste vêtu de braies d’une chemise de lin blanche et de chaussures de cuir. Il devait à peine avoir 16 ans. Ses cheveux blonds bouclés lui tombaient sur les épaules.

-Vous vouliez me voir sir ? dit t’il d’une voix douce et mélodieuse.
-Oui dites à cet homme ce que vous voulez…
Il se tourna vers Alberick et prit un air sérieux qui ne lui allait pas très bien.
-Cet ordre m’a recueillit à la mort de mes parents, cela fait bientôt six ans que je m’entraîne pour recevoir et maîtriser le don noir afin de les venger, mais, j’ai longtemps médité, je me suis rendu compte que ce monde est remplit d’enfant criant vengeance, mon but maintenant est tout autre. Je ne sais que vous dire, je vais enfin pouvoir me rendre utile à ma nouvelle famille. Enfin mon tour est venu grâce à vous monseigneur.

Ce gamin, pensa-t-il, avait bien plus réfléchis à ce choix et à sa façon de se battre, qu’il ne l’avait fait lui-même dans sa jeunesse. Il n’y avait plus rien à ajouter. Il se contenta simplement de faire un signe de tête silencieux en direction de Valmor qui lui sourit en retour d’un air paternel et compatissant.

Moins d’une demi heure après, l’opération ou le rituel, appelez ça comme vous le voulez, était prêt. Alberick était au centre d’une pièce, un grand pentacle alchimique dessiné sur le sol à la craie blanche l’entourait. Face à lui Heindel debout au centre d’un glyphe plus petit et plus simple respirait calmement. Tout deux avaient des chaînes, Alberick était attaché à ses pieds et Heindel avait des menottes à chaque poignet qu’une chaîne reliait au sol.

Dalrik regardait la scène le cœur battant du haut d’une loge de pierre ou il avait vue sur toute la salle. Les deux hommes se faisant face étaient tout deux enchaîné et juste vêtu d’un pantalon de toile.

Valmor, Wolfgang et Joan entrèrent dans l’arène. Ils se placèrent en triangle autour du cercle d’Alberick une des pointes derrière lui.

-Si vous êtes tous prêts nous pouvons commencer. Dit Valmor d’une voix suffisamment forte pour que tout le monde l’entende.

N’ayant relevé aucune remarque l’opération commença.

Valmor plasmodiat dans une langue très ancienne. Les deux autres répurgateurs répétaient la fin de ses phrases sur lesquelles il mettait une forte intonation.

De la sorcellerie… Il fallait s’en douter mais il était trop tard maintenant pour reculer. Alberick était saisit de vertiges, le sort commençait à agir.

Les prières continuaient, montant d’intensité à chaque strophe. Les sensations qu’Alberick ressentaient étaient indescriptibles, mais à un moment il perdit le contrôle de son bras ganté. Il se tendit face à lui comme pour toucher Heindel, vibrant dans un bruit de pluie tombant sur de la taule. C’est alors qu’une douleur fulgurante lui traversa le bras, lui arrachant un cri perçant. Regardant son bras il eut une vision qui lui procurait à la fois horreur et dégoût. En effet, des boulons de son gant se dévissaient tout seuls, comme si le fantôme d’un ingénieur était en train de le démonter, des interstices des jointures sortaient de minces tentacules filandreux, certains barbelés de petites dents. Ces aberrations fouettaient l’air au fur et à mesure que le gant les libérait.

Heindel quand a lui était en transe. Quand une petite plaque de Gromril protégeant la paume de la main d’Alberick tomba sur le sol, une sorte de long amalgame de bave gluante en jaillis pour frapper le jeune homme en pleine poitrine, les chaînes qu’il portait aux poignets le retinrent de sortir de son cercle alchimique. A ce moment là, les tentacules cessèrent de fouetter l’air de manière désordonnée et s’affairèrent à retirer les plaques du gant tout en tentant par moment de rejoindre Heindel. La plaque qui masquait l’épaule d’Aberick tomba dans un « CLONG ! » sonore. Alberick au comble de la douleur voyait la mutation se décoller d’elle-même comme une immonde mue gluante qui se dirigeait toujours vers l’extrémité de ses doigts. Plus le bras se découvrait plus Alberick se sentait s’affaiblir, la peau délaissé par le chaos était contusionné, par endroit apparaissaient des équimauses et des blessures qui rappelaient l’emplacement des boulons qui fixaient le gant à son corps.

Sur le torse nu d’Heindel un assemblage hétéroclite de glandes, de tentacules, et de dents (Dalrik aurait juré y voir même des yeux) palpitaient et s’enfonçait dans ses chairs, sous sa peau blanche bougeait des choses donnant l’impression que son corps était remplit de serpents.

A la fin les dernières pièces cédèrent et le gant (qui ne recouvrait plus que la main d’Alberick) éclata en petits morceau se répandant sur le sol. La dernière partie de la mutation quitta sa main dans un claquement élastique pour rejoindre le corps d’Heindel. Produisant une onde semblable à une explosion mais sans le son. Les chaînes du garçon cédèrent et il fut projeté hors de son cercle. Il atterrit inconscient un peu plus loin sur le sol.

Quand à Alberick pour la première fois depuis trois ans il n’avait plus la régénération rapide due au chaos, son bras avait l’air d’avoir été mâchouillé par un Orque. La douleur était tellement intense qu’il s’évanouit, il eut juste le temps, avant de tomber, de voir les répurgateurs et Dalrik accourir vers lui et Heindel.


Dernière édition par le Lun 28 Jan - 13:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Rédemption   Rédemption EmptyMer 23 Jan - 9:29

Alberick avait dormi longtemps, il ne se réveilla que vers 23h30. Quand il ouvrit les yeux il vit le visage de Dalrikmakaz qui était resté à son chevet.

Le nain avait les traits tirés, ses yeux étaient humides et fatigués. Quand il s’aperçut qu’Alberick revenait à lui, son visage s’illumina. On eut dit qu’on lui avait retiré un poids énorme des épaules. Il se mit à rire, nerveusement puis à clair voix.

- Nous avons réussi !! HA HA !! Oui ! Nous avons réussi !! Comment te sent tu mon ami ?!

Alberick le regardait d’un air étonné. Puis il se souvint de ce qu’il était arrivé plus tôt. Il regarda son bras et fit aussitôt une grimace évocatrice. Il était couvert de bandelettes bien ajustées et sentait les onguents que certains guérisseurs utilisent en temps de guerre pour les blessures graves, bizarrement, alors qu’il l’avait quand même déplacé naturellement pour le regarder, il ne lui avait pas fait mal, on s’était bien occupé de lui. Il tourna la tête vers son ami et dit :

- Humain… Je me sens humain.

A ces mots le nain affichât un grand sourire suivit d’un soupir de soulagement. Il invita son ami a s’assoire et lui offrit à manger. Il avalait son repas comme s’il n’avait pas mangé depuis plusieurs jours. La nourriture ne lui avait jamais semblé aussi bonne, sans doute était-ce du au fait que le chaos n’habitait plus son organisme. Pour la première fois depuis trois ans il avait réellement faim. Il se sentait léger aussi, en effet son bras de Gromril pesait un sacré poids.

Dalrik lui expliqua qu’il faudrait se ménager quelques jours afin de récupérer l’usage complet de son bras, et qu’après il faudra probablement s’entraîner dur pour retrouver une bonne efficacité et pallié à cette perte de puissance.
Alberick rasséréné par son repas et cette journée de sommeil se sentait en pleine forme et maintenant parfaitement réveillé. Il se tourna vivement vers son compagnon et dit :

- Tu sais ce que je veux ? Non ? Je veux sortir !! Oui je veux aller respirer l’air frais en me disant que je n’ai rien à me reprocher maintenant, que je ne suis plus un monstre.
- Allons, allons mon ami. Il te faudra attendre un petit peu. Nous sommes en pleine nuit tu as dormi toute la journée. Et puis nous ne pouvons prendre congé sans remercier nos ôtes n’est-ce pas ?
- Ho oui c’est vrai ! S’exclama-t-il peu être avec trop d’enthousiasme.

En effet Dalrik eut l’impression de retrouver Alberick quatre ans plus tôt comme si rien ne s’était passé. Il ne l’avait plus vu faire preuve d’enthousiasme, de joie, ni même avoir eue un sourire aussi franc depuis fort longtemps. Il semblait plus jeune, moins sombre.

- Qu’en est il de Heindel ? dit il en reprenant son sérieux.
- De ce que je sais, le transfert s’est bien passé, même si le choc final à été extrêmement violent, les membres de l’ordre s’occupent de lui. Comme il te l’avait dit, ils sont sa famille.
- Très bien… Mon ami, repose toi. Je vais aller me lavé et me préparer, j’ai quelques vêtement que je gardais pour me présenter devant le conseil des mercenaires du Reikland au cas ou ils accepteraient de me compter dans leurs rangs pour la suite de ma mission. J’ai vraiment envi de faire peau neuve.
- Parfait va je t’en prie, je retourne dans ma chambre. Nous nous verrons demain.

Le nain partit mettant ses mains sur ses reins pour soulager la douleur d’être resté assis sur un tabouret toute la journée, non sans avoir lancé un petit sourire à Alberick avant de fermer la porte.

Ce dernier fouilla son sac et en sorti un sac plus petit en velours rouge fermé d’un petit cordon doré. Le sac exhalait une odeur de cuir neuf et faisait quelques cliquetis comme le ferait des boucles de ceintures s’entrechoquant. Le paquet était quand même assez lourd et devait bien remplir un bon tiers de son sac de voyage. Il m’emporta dans la salle de bain voisine pour commencer à se nettoyer et s’habiller.

Pendant ce temps la dans une chambre à l’autre bout du sanctuaire, Valmor, Ludwig et Joan s’occupaient de Heindel toujours inconscient.

- Je ne comprends pas très bien dit Valmor. Il a bien absorbé la force du Chaos mais il n’a ni repris conscience, ni subit de mutations.
- Je pense que nous devrions le laisser se reposer encore un peu, notre rituel était assez expérimental, au vue du fait que le donneur n’était pas un maraudeur, et que nous n’avons pas invoquer une force du chaos, nous en avons transféré une… expliqua Joan.
- Attendez je crois qu’il se passe quelque chose dit Ludwig en s’approchant du corps de Heindel.

En effet, la peau du jeune homme prenait un teint légèrement plus pale, tirant de plus en plus sur le gris pour atteindre une couleur gris cendre. Dans un cri rauque qui n’était pas très naturel pour un jeune homme de cet age il ouvrit des yeux d’une couleur rouge sang unie avec juste deux petites pupilles noires qui tournaient de façon erratiques.

- Préparer les herbes apaisantes, vérifiez ses liens!! Le chaos commence à prendre le dessus sur sa raison !! hurla Valmor.
- Une possession ?!!! Cria Ludwig.

A ce moment la le corps de Heindel s’arqua d’une manière surnaturelle tant ses nerfs étaient tendus, il reposait maintenant soutenu pas le haut de son crâne et ses doigts de pieds sans qu’aucune autre partie de son corps ne touchât à la table sur laquelle il reposait.

- Par Sigmar… souffla Joan alors qu’il resserrait les liens du bras droit de Heindel.

A ces mots prononcé, Heindel dans un même mouvement se retrouva assis, arracha le lien de son bras droit et referma une main dont les ongles avaient subitement été allongés sur la gorge de Joan, arrachant d’un geste sa pomme d’Adam qui alla s’écraser aux pieds de Valmor. Joan tomba à genoux les yeux exorbités un flot de sang s’échappant de sous son menton, ne pouvant plus prononcer un mot il ouvrit une bouche d’où ne sorti qu’un gargouillis répugnant avant que le haut de sa tête ne soit décroché par un revers de la main d’Heindel et aille se fracasser sur le mur au fond de la pièce.

La mutation dégénérait de plus en plus, le corps d’Heindel devenait de plus en plus instable et changeait de forme. Ses os dans des craquements sinistres grossissaient et par endroit déchirait sa peau et continuaient de s’allonger en cornes et en griffes, sa peau d’abord grise tournait maintenant au rouge suintant, il devenait une monstruosité plus connue sous le nom d’enfant du Chaos.

- Heindel !!! Arrête !! hurla Valmor.

Le visage monstrueux de la créature se tourna vers lui avec une affreuse expression d’incompréhension. La partie supérieure de son crâne avait gardé l’apparence de Heindel, alors que ses mâchoires étaient maintenant hypertrophiés et garnies de dents acérées

- Tu me reconnais n’est ce pas ? Calme toi, tout va bien se passer, on va te soigner…

La créature approcha son visage de celui du répurgateur. Mais le « Clic ! » produit par le chien du pistolet de Ludwig la fit se retourner, décochant un violent coup de ce qui ressemblait vaguement à un appendice caudale à Valmor qui alla s’écrasé le souffle coupé contre le mur le plus proche de l’entrée de la pièce. Elle fonça sur Ludwig toute dents en avant. Ce dernier n’eut que le temps de sentir les poignards d’os transpercer son corps avant de s’écraser contre le mur que la créature défonça en déchirant le corps du pauvre homme en deux.

L’enfant du chaos s’enfuit dans les égouts autant que les conduites principales le lui permettaient vu sa taille maintenant imposante.

Alberick quand a lui avait terminé de préparer. Il était très satisfait de sa nouvelle apparence. Un ensemble pantalon, ceinture et gilet à manches longues en cuir souple et bien cousu qui s’ajustait parfaitement à son corps sans le gêner dans ses mouvements. Une paire de bottes de cuir lourd et à semelle épaisse. Une splendide gabardine de cuir épais sous laquelle il portait un harnais ou il avait soigneusement rangé pieux, fioles d’eau bénite, huiles sacrés et autres petits accessoires comme des couteaux de lancé qui lui permettrai de chasser le Chaos à travers tout le vieux monde. Venait enfin une paire de gants légers en cuir, et pour finir un chapeau de belle qualité. Un problème subsistait, sa fidèle épée, Désespoir, capable de lancer le sort Baraz a dum, était maintenant bien trop lourde pour la manier à une main, qui plus est avec un bras convalescent. Quand au sortilège, en lui-même un tel pouvoir ne lui était maintenant plus d’aucune utilité. Il accrocha tout de même son fourreau a sa ceinture et la dissimula sous sa gabardine.

Il ne s’était pas écouler plus d’une heure quand Dalrik ouvrit la porte de la chambre d’Alberick à la volé. Le regard dur et les sens en alerte, Gertrude en main qu’il serait nerveusement.

- J’espère mon ami que tu as terminé de te préparer et que tu es bien reposé car nous avons un… très gros problème. Suis moi.

Bien qu’interloqué Alberick ramassa son sac qu’il venait de terminer de remplir avec ses anciennes affaires, le jeta sur son épaule gauche et suivit Dalrik qui avançait d’un pas pressé. Alberick écarquilla les yeux en voyant la raison pour laquelle son ami avait l’air si anxieux.
Le spectacle répugnant de la chambre de Heindel lui donna un haut-le-cœur. Un corps sans tête gisait prêt de la table alors que le corps déchiqueté de Ludwig s’étalait des deux cotés du mur effondré au fond de la pièce.

Un léger toussotement le fit se retourner. Valmor était la. Un mince filet de sang coulant de ses lèvres.

- Que s’est il passé !! demanda Alberick en s’agenouillant prés de lui.
- Il s’est enfuit, il n’a pas résisté… Heindel… Il faut l’arrêter. Valmor parlait par à-coups, probablement avait il des cotes brisées.
- Vous allez vous en sortir, tenez bon.
- Ne vous inquiétez pas pour moi par Sigmar !! Arrêtez le ! S’il rejoint la surface il aura des victimes en ville ! Le Chaos marche dans Altdorf, ne comprenez vous pas !! Ce coup de colère fit redoubler la toux de Valmor. En se calmant il reprit. Ne vous inquiétez pas d’autres membres de l’ordre sont ici, ils m’aideront.

Alberick regarda Dalrik qui lui fit un signe de tête affirmatif.

- Très bien nous reviendrons ! Lança-t-il en se relevant.

Dalrik et lui s’engouffrèrent par l’ouverture faite par Heindel. En suivant sa trace il en vinrent à une scène des plus inquiétantes. Un pan de mur s’était effondré ainsi qu’une partie du plafond laissant un talus de pierres qui menait droit à la surface. En le gravissant ils se retrouvèrent, par bonheur dans un quartier pauvre et quasiment abandonné, seuls quelques mendiants et quelques voleurs vivaient ici. Il devait être prêt de cinq heures du matin. L’aube allait bientôt se lever il fallait retrouver Heindel avant que plus de monde ne peuple les rues d’Altdorf, si l’on ne voulait pas courir au massacre.

La suite de cette aventure, le retour d’Alberick et Dalrikmakaz chez les mercenaires, dans la section RP de la taverne. « Le quartier pauvre d’Altdorf ».
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MessageSujet: Re: Rédemption   Rédemption EmptySam 2 Fév - 10:37

ceci termine la brève escapade de Dalrikmakaz et Alberick la suite des événements se déroulera dans la ville d'Altdorf ce post peu maintenant être clos.
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MessageSujet: Re: Rédemption   Rédemption Empty

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