[Archives] Le quartier pauvre

HRP // Ne pas mettre dans les archives de la semaine du 28/01 au 03/02 cet événement se passe aux alentours de 5h du matin à l'extérieur de la taverne

Alberick était à l'affut, il avait neigé le jour précédant aussi était il facile de suivre la trace de Heindel transformé en enfant du chaos (voir le texte "Rédemption" section l'aventure c'est l'aventure).

L'aurore pointait et les toits des batiments délabrés se découpainent sur le ciel bleu pâle.

Un rugissement lui fit faire volte face en même temps que Dalrikmakaz qui pointait maintenant sa "Gertrude" droit sur la forme impie qui se déplaçait lentement vers eux.

Le pas lourd de la créature faisait vibrer le sol.

Alberick tenait tant bien que mal son épée devenue depuis bien trop lourde pour lui.

- Dalrik... Nous n'y arriverons pas seul... Va chercher les mercenaires!

Dalrik grogna et parti sur le champ, il avait trés bien jugé la gravité de la situation, la créature eue un pas vers lui pour le poursuivre mais Alberick s'interposa.

- Trés bien... c'est donc entre toi et moi...

Drugni avançait d'un pas décidé sans même prêter attention à ce qui se passait autour de lui. Il n'avait qu'une chose en tête, trouver ce fameux Dworlin, car lui seul était capable de sauver Urvan. Tout le long du trajet il ne cessait de grommelait et de ruminer dans sa barbe. Son vieil ami, son frère même, était dans un état critique et il était bien incapable de lui venir en aide. Frustré par une telle situation le vieux nain hurla de rage les rues faisant echos à sa complainte.

"Tu vas fermer ta gueule ! Y en a qui dorment ici !" Se vit t'il répondre par un habitant du haut de sa fenêtre. Mais Drugni n'en avait cure. Soudain il entendit une rugissement bestial, ce qui eut pour effet de le tirer de ses sombres idées. La chose en question ne semblait pas très loin, pas plus d'un paté de maisons. N'écoutant que son courage il serra dans ses mains son lourd marteau et s'empressant de retrouver la trace de la chose.

Il finit par déboucher dans la rue où Alberick, le jeune homme arrivé il y a deux jours à l'auberge faisait face à une ignoble créature. Il était pressé et chaque minute perdu jouait en sa défaveur mais il ne pouvait pas laisser le jeune homme aux prises avec une pareille bête. Drugni esquissa alors un sourire carnassier et s'approcha dans le dos de la bête.

"Mon marteau ne sera pas de trop je présume !"

"Tant qu'il n'atterit pas sur mon crâne monseigneur il est le bienvenu!!" rugit Alberick en assennant un coup lourd du plat de sa lame sur la joue de la créature.

Il avait vraiment du mal à controler son épée avec son bras convalescent.

La créature rugissait de plus belle mais Drugni était là et un chef mercenaire vallait probablement dix hommes.

Un coup de feu retentit
- Bein alors on allait commencer la bataille sans moi et ma chère Gertrude dit Dalrikmakaz en tapotant son tromblon encore fumant

Heindel fou de rage se retourna vers Dalrikmakaz prenant une profonde inspiration pour relacher son souffle destructeur, le sang d'Alberick ne fit qu'un tour, comme la créature était dos à lui, il lui lança deux fioles d'eau bénites qui éclatérent au contact brulant attrocement sa peau.

La créature poussa un hurlement féroce envoyant du même coup un jet de mucus et de flame qui fit éclater le toit d'une maison en ruine. Elle se retourna furieuse prête à charger.

-Alberick attrapa ça, dit Dalrikmakaz en lançant une fiole d'un violet vif, enduit ta lame avec ça si tu le coupe sa devrait ralentir un peu ces mouvements

Et je fais ça pendant qu'il charge!! cria-t-il en attrapant la fiole au vol tout en roulant sur le coté pour casser la charge de Heindel.

Le bestiaux pulverisa un porche délabré en fonçant dedans.

Alberick déboucha la fiole avec les dents et fit couler le liquide de la garde vers la pointe.

L'enfant du chaos secoua la tête faisant tomber des debris de bois un peu partout

Dalrik plongea les mains dans la sacoche qui pendait à sa ceinture , en sortie une grenade poussiéreuse, l'actionna et la lança
Que tout le monde ferme les yeux

Un flash lumineux emplit le lieux de la bataille aveuglant un temps Heindel
Tournée spécial dalrik!!! dit le nain en sortant deux autres grenades

DALRIK NON!! Cria Alberick en cachant son visage derrière son un pan de son manteau.

PAS DE GRENADE EN VILLE TU VA BLESSER DES CIVILES!!!

Cependant la grenade lumineuse avait fonctionné, s'approchant par derrière Alberick planta son épée comme un pieu à la base de ce qui ressemblait à la queue de la créature.

Si on peu plus s'amuser ! Allez Gertrude c'est a ton tour !!

Un autre coups de feu partit

Le nain courait bien plus vite que ne l'aurait cru l'umbramencien, et il faillit bien le perdre de vue, mais il finit par rattraper Dalrikmakaz. Ce dernier l'amena à Drugni, capitaine de la confrérie, à Alberick, un repurgateur auquel Daimon ne faisait pas vraiment confiance, comme à tous les repurgateurs, et à ... " C'est quoi ça ?!" S'exclama le mercenaire, plus que surpris. " J'aurai mieux fait de pas le suivre." Pensa-t-il.
Les autres mercenaires semblaient ne pas s'être encore rendu compte de la présence du sorcier. Ce dernier s'approcha, sortit une corde et prononça quelques mots. Son cou, marqué par Ulgu, chauffait alors qu'il maniait le sombre vent de l'illusion. La corde quitta ses mains, à présent teinté d'un noir d'encre et, bientôt, d'autres cordes similaires, condensés d'ombres surnaturelles, s'élevèrent à ses côtés.
- Allons-y. Declara le sorcier, alors que les cordes s'élançaient vers la monstrueuse bête chaotique. Les différentes cordes allèrent lier pieds et poings du monstre, Daimon ayant bien compris que tenté d'étrangler la bête serait inutile, il préféra entraver au maximum ses mouvement. Ainsi, ses confrères pourraient tué le monstre, esperait-il, si tant est qu'il réussit à la retenir suffisamment longtemps. Déjà, une perle de sueur suintait de son front, alors qu'il devait faire appel à toute sa concentration pour maintenir efficacement ses cordes ténébreuses.

Le poison, les liens sombres et la grenade aveuglante avaient trés bien oeuvré, la créature ruait dans les brancars. L'épée d'Alberick profondément planté dans la queue de Heindel l'empéchait totalement de se retourner sans se blésser.

Mais tout cela n'allait ni tenir longtemps ni tuer Heindel.

Il restait donc Drugnalf, et Dalrik pour faire suffisament de dégats avant qu'il ne se libère.

Drugni se jeta sur la bête avec une rage animal, sa masse frappa contre le cuir de la bête mais ne fit que rebondir sans même l'égratigner. En retour la bête lui donna un puissant coup qui l'envoya heurter violemment le sol.

Le vieux capitaine se releva non sans mal, du sang maculait sa barbe. D'un revers de la main il essuya sa lèvre fendue et cracha un peu de liquide rougeâtre. Il attrapa son marteau qui gisait à terre dans son regard brûlait un feu intérieur.

"Khazukan Kazakit-Ha ! Khazuk ! Khazuk ! Khazuk !" Rugit Drugni en se jetant à nouveau au combat, l'écume aux lèvres, son marteau brandit en l'air prêt à l'abattre sur la bête.

Voyant que la puissance du monstre ne pourrait être contenue éternellement Dalrik chercha du regard toutes armes pouvant lui servir et repéra un éclat argenté sous des débris. Evitant un coup de justesse, il sortit non sans difficulté une épée qui semblait peu solide mais qui devrait faire l'affaire.
Puis se tournant vers Heindel il sortit à nouveau une fiole de sa poche. Celle-ci brillait d'un éclat blanc presque aveuglant et semblait vaporeuse.
- Au cours de mes recherches j'ai eu l'occasion d'en apprendre beaucoup sur toi, engeance du démon, malgré mes croyances j'ai pactisé avec des domaines occultes dans lesquels plus jamais je ne souhaite remettre les pieds, mais une promesse faite à un ami ne peu être rompus. Je débarrasserai ce monde de ta race puante.
Dalrikmakaz déboucha la petite bouteille de verre de laquelle s'échappa une petite volute argentée.
J'ai du voyagé aux confins des royaumes Estaliens afin de demander leurs aides. Les prêtes d'Illuminas cela te dit quelques choses ?

Une lueur s'alluma dans les yeux de la créature

-Ne pouvant utiliser de magie moi-même je leurs est demandée leurs aides qu'ils mon fournie sous la forme de cette potion.

Dalrik rependit le contenue de la fiole sur la lame qui prit un aspect légèrement argenté.
Dalrik savait pertinemment que le seul effet que la potion aurait sur la créature serait une grosse fatigue, mais cela augmenterai leur chance de victoire.
Il prit une grosse respiration, il n’avait qu’une seule chance. Il fonça sur la créature dont le regard noir était braqué sur la lame de l’épée.
Tout se passa très vite. Heindel tendit le bras pour stopper Dalrik, le nain planta son épée dans la paume de la main de la créature. Le choc envoya le nain à l’autre bout de la rue qui tomba inanimé sur le sol. La créature semblait avoir du mal à respirer mais elle se ressaisit rapidement et enleva l'épée de sa paume. Une faible lueur semblait suinter autour de la blessure

Le bruit du coup porté par Drugni résonna. La bête qui avait porté son attention au compagnon d'Alberick avait tourné le dos au capitaine des mercenaires qui profita de l'aubaine et la frappa dans les cotes. La bête poussa un effroyable cri d'agonie. Drugni maculé d'un épais sang sombre frappa derechef soustrayant un nouveau glapissement à la bête. Mais cette engence chaotique n'avait pas dit son dernier mot et de ses puissantes mains elle balaya Drugni qui heurta la façade d'un maison. Sonné le nain se releva, tituba avant de tomber genou à terre. Chacun de ses muscles le faisait souffrir, atrocement souffrir. Il se tourna alors vers Alberick.

"Mon ami je crois bien que nous aurons à parler tous les deux..."

Voyant la bête s'affaiblir Alberick décida de retirer l'épée de sa guangue de chair.

Un sang noir et visqueux se répandait sur le pavé.

Voyant ses amis mal en point il eut une poussé d'adrénaline qui lui permit dans un mouvement de rotation de son corps de placer une petite estafilade à l'épaule de la créature et de terminer son mouvement en faisant face à Heindel.

(Aelgar y eut reconnu un pas de danse des épées exécuté avec bien peu d'élégance mais tout de même avec une certaine pratique.)

Prenant son épée à deux mains il la darda vers le visage d'Heindel prét à charger.

"Cette fois il est temps d'en finir...une dernière attaque"

il commença à incanter :

"Toi qui fut mon serment... Que ma vie te revienne... Désespoir entends mon appel... Plus sombre que la nuit, plus rouge que le sang, toi qui puise ta puissance dans le chaos aujourd'hui je t'asservi, fait plier mes ennemis même si c'est au plus haut prix..."

Son épée commença à dégager une aura de mort qui s'exprimait par de petits volutes noirs qui la parcourrait comme quand la vapeur s'échappe d'un corps quand il fait trés froid.

l'incantation se poursuivait...

Gonflé par la hargne et la rage Drugni parvint à se relever pour retourner à l'attaque, attrapant son marteau à deux mains il se jeta sur l'enfant du chaos tout en pivotant avec son arme. L'élan apporté par le poids du marteau à deux mains l'entraîna vers la bête qu'il frappa d'un coup ascendant dont le choc brisa plusieurs cottes et réduisit à l'état de pulpe certains organes.

La bête gémit de façon pathétique, acculé par les assauts répétés d'Alberick et Drugni ainsi que des tirs répétés de Dalrikmakaz. Du sang coulait à gros bouillon de là où le marteau de Drugni avait fait son office. Des attaques d'une telle force auraient laissé plus d'un ennemi sur le carreaux mais la bête était d'une constitution prodigieuse et continuait à tenir sur ses pattes.

Il fallut après cela quelques instants au nain pour retrouver ses esprits, sa tête tournait encore mais il parvint à solidement se camper sur ses deux jambes et para in extremis l'assaut vengeur de la bête du manche de son marteau.

"Achèvez le Alberick !" Gronda t'il d'une voix rauque et autoritaire.

"...qu'en un ultime assault libere moi du serment et reviens à ta forme originelle! BARAZ A DUM!!!!" Furent les derniers mots prononcés par Alberick avant qu'il ne charge la créature au visage qui ouvrait la bouche pour rendre un dernier souffle destructeur.

Il enfonça sa lame profondément dans la gueule béante de Heindel le feu noir de sa lâme se mélangeant avec les flames infernales de son souffle.

La bête, la garde de l'épée entre les dents, semblait se boursoufler de toutes part, il y eut un instant de flotement ou Alberick se retourna et se mit à courrir en hurlant :

A COUVERT!!!

L'enfant du chaos explosa dans une gerbe de chair et de braises incandescentes.

L'homme soupira. Il était en nage et son cou le brûlait. Les ombres qu'il avaient employé tout au long du combat, avec autant de discrétion que d'efficacité, cessèrent de s'agiter. Allongé sur le sol, les yeux tournés vers le ciel, l'homme retira les lambeaux de chaires encore fumantes qui s'étaient introduit dans sa large capuche. Enfin, il se releva pour observer le fruit de leur effort, un amas de chair, d'os et de sang, dont s'échappait une fumée portant avec elle une odeur nauséabonde.
- Bien, il est peut être temps de s'éclipser. Pensa Daimon. Bientôt, il s'exécuta.

Dalrik entrouvrit ses paupières. Son corps lui semblait horriblement lourd. Avec difficulté il essaya de se dégager des décombres encore fumant. Sa jambe était coincée et Dalrik n'avait pas la force de ce débattre. Il était maculé de morceau de chairs et de bois. Cherchant son compagnon du regard il le repéra non loin du cadavre de la créature

-Alberick, je croit que j'ai besoin de toi !

Sa tête retomba sur le sol, Dalrik se plongea dans la contemplation du ciel. Son corps lui semblait de plus en plus léger et une fatigue extrême prenait possession de lui

Alberick se releva péniblement. C'était fini. Ni son Chaos, ni son épée n'avaient survécu à l'explosion. Il s'approcha et aida Dalrikmakaz à se relever. Il salua l'illusionniste, qui essayait de rester discret, d'un signe de tête approbateur pour son oeuvre. Puis il s'approcha de Drugnalf Skani et lui tendit la main.

"Messire, se battre à vos coté fut un honneur. Mes problèmes personnels sont maintenant réglés. Je vous suis redevable pour votre aide. Dalrik et moi serions heureux de vous aider en retour mais tout d'abord éloignons nous de cet endroit, je pense qu'il vaut mieux rester discret certains répurgateurs ne sont pas aussi avenants que moi."

-J'avoue que je ne cracherai pas sur un bon lit et quelques soins

Le bras en sang, Dalrik avait du mal à tenir sur ses deux jambes

Drugni était couvert de matière organique de la tête aux pieds, les poils de sa barbe avaient même par endroit commençaient à roussir. Son regard était à présent vide, comme s'il était ailleurs. Puis la voix d'Alberick le tira de sa torpeur. Le jeune répurgateur lui tendit une main qu'il serra en retour.

"Mon ami... Je n'ai aucune idée des choses avec lesquelles vous vous battez, je n'aime guère tout ce qui touche d'près ou d'loin à la magie mais vous avez fait preuve d'un immense courage pour affronter pareille chose... Une chose est sûre tôt ou tard nous aurons à reparler de tout cela au calme..."

Le vieux capitaine jeta un regard sur la trace sombre qui maculait les pavés de cette rue. Il se racla la gorge et cracha à terre puis se saisit de son marteau qu'il posa lourdement sur son épaule.

"Rentrez à l'auberge aider votre ami, moi j'ai à faire, je dois trouver un moyen de sauver Urvan et j'ai déjà suffisament perdu de temps. Si vous trouvez encore des mercenaires là haut faites leur savoir que leur aide sera la bienvenue... La votre aussi d'ailleurs..."

Drugni se détourna alors de la scène et poursuivit son chemin d'un pas résolu.

Alberick soutenant Dalrik s'en retourna vers l'auberge. Sauver Urvan? La nouvelle était inquiètante. Il devait réfléchir.

Tout dabord retourner à l'Auberge et soigner Dalrik, en ce qui concerne les autres mercenaires ils devraient le croire sur parole concernant sa bonne foix.

Il n'était pas encore temps de se reposer.