L'office de la Reiksguard

Le bâtiment imposant était en pleine activité, des gardes allaient et venait de tout coté manifestement très affairé. Alberick s'approcha du garde de l'entrée principale.

"Bien le bonjour, protecteur d'Altdorf."

Alberick tira de sa poche intérieur son insigne de répurgateur qui malgré les années n'avait rien perdu de sa superbe, et le présenta au garde.

"Un garde forestier du nom d'Harrmand doit se trouver en ville il a d'ailleurs probablement du faire appel aux services de la reiksguard, il est le sujet d'une enquête, savez vous ou il se trouve?"

Le garde l'observa avec un air dubitatif, il se massa la barbe... réfléchissant, méditatif, contemplatif.

- "Harrmand dite vous ?"

Il se massa à nouveau la barbe, toujours dans le vague. Il était bien vieux se garda, un vétéran surement. Vu ces manies ont aurait vite pu croire qu'il avait pris plus d'un coup sur la tête.

- "Vous savez je ne suis que secrétaire ici..."

Il se retourna vers la salle derrière lui où quelques hommes rangeaient des affaires divers et variées, surement du matériel de contrebande qu'il venait de trouver.
Il héla un jeune garçon avec un gros sac sur le dos.

- "Hey Belmar tu connais pas un garde forestier du nom d'Armand par hasard ?"

L'homme explosa de rire, il regarda incrédule le vieux garde et posa son ce qu'il avait dans les mains.

- "Harrmand ? Le sergent Harrmand ? Garde-forestier ? Si jamais il entends ça tu es bon pour récurer son bureau pendant un mois..."

Il fouilla un cours instant, pendant que le vieux lui désignait Alberick d'un geste de la main.

- "Bah il doit être dans son bureau, bâtiment de l'investigation, premier étage, troisième porte à gauche en sortant des escaliers".

En voyant l'insigne bien connu de l'inquisition, il ferma son sourire et jeta un regard à son associé. Puis finit par dire à Alberick :

- "Suivez moi, je vais vous montrer."


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[HRP]Je te laisse libre de décrire ta "visite de la caserne" et la discussion que tu auras "ou pas" avec Belmar. Tu t'arrêteras quand tu rentrera dans le bureau d'Harrmand[/HRP]

Branak

Alberick suivait le jeune homme qui marchait a vive allure.

"Dites moi soldat, pouvez vous me parler de cet Armand? Il semble être votre supérieur je me trompe? quel genre d'homme est-il?"

La caserne semblait s'éveiller au fur et a mesure qu'ils avançaient, les équipes de jours prenaient le relais des équipes de nuit.



HRP : Merci je te laisse faire la description de l'endroit et de ce qui s'y passe.


HRP Non mais c'est toi qui fait la description et tout... je te laisse les rênes te plains pas XD. En gros tu fais la discussion avec Belmar et la description de la caserne. C'est comme le Rp normal mais sans mon intervention. Et ce jusqu'à ton arrivé au bureau d'Harrmand. Laisse libre cour à ton imagination... Je n'interviendrait qu'une fois que tu seras au bureau.
Tu mets tout ça dans un post.
Si t'as des questions n'hésite pas ^^. /HRP

Branak

Edit le rouge c'est moi, la loi c'est moi, Dieu c'est moi !

Le jeune Belmar se retourna à peine et eue un petit sourire.

"Le sergent Haarman? Ho c'est un homme bien, ils est honnête, et c'est un bon supérieur."

Alberick voyait les couloir défilé devant lui mais il restait concentré sur la conversation.

"N'a t-il pas dernièrement eut une attitude étrange?"

Le garde sembla étonné.

"Pas que je sache non, il est juste rentré assez fatigué d'une mission d'enquête qui a bien duré quinze jours."

Apparemment le jeune homme ne savait pas grand chose, mais c'est alors qu'Alberick eut un éclair de lucidité. Il connaissait ces locaux... mais c'était un souvenir vieux de treize ans. C'est à cette époque qu'Alberick par vengeance fit condamner au bucher un bataillon entier (de nouvelles recrues ivres avaient violé sa mère, la poussant au suicide)* Il y avait de forte probabilité que ce Haarman, s'il a servit dans l'armée, connaisse cette anecdote et se montre coopératif au regard de l'ampleur que pourrait prendre cette affaire. La réputation d'Alberick pourra soit inquiéter Haarman soit le rendre furieux.

Chassant ces idées Alberick choisit de se taire jusqu'à avoir rencontré Haarman en évitant de se mettre a dos toute la caserne. Il était de tout façon prêt à assumer les conséquences ainsi qu'a en faire assumer aussi les conséquence de toute opposition à son enquête de la part d'Haarman.

A lui même "Il coopérera ou il brulera c'est aussi simple que ça..."

*(voir le BG d'Alberick)

Les passages d'un étage à l'autre se faisait par d'étroits escaliers qui semblait longer la façade nord du bâtiment. C'est sans difficulté que pouvait remarqué qu'il n'avait aucun but esthétique, grossièrement taillé dans un granite sombre, irrégulier et parfois assez dangereux. Il était à l'image de l'office, sobre, rustre et efficace; quelques armoiries ici et là mais rien d'impressionnant, aucune tapisserie murale pour compter les faits héroïques de Sigmar.

Après une petite minute à grimper les escaliers, vous arriviez dans un petit couloir, toutes les portes semblaient anodines et anonymes, Belmar s'avança jusqu'à l'une d'elle, sur la gauche du mur.

Il frappa, puis s'annonça :

-"C'est Belmar, sergent. J'ai avec moi un homme qui souhaite vous voir... il est de l'inquisition" ajouta t-il après une seconde d'arrêt, il ne souhaitait pas omettre ce détail pour le moins importants.

-"Qu'il entre." fut la seule réponse. La voix n'était ni hostile, ni amicale mais elle était surtout autoritaire.

[Branak : désolé du retard]

Alberick entra dans la pièce d'un pas assuré et s'arrêta devant le bureau d'Harmaan. Comme le voulait le protocole il se présenta en montrant son insigne au sergent.

"Bien le bonjour sergent, il se trouve que votre nom est apparu dans une de mes enquêtes, accepteriez vous de répondre à quelques questions?"

Le sourire d'Alberick ne laissait aucune équivoque par rapport au fait que "non" n'était pas une réponse bonne pour la santé du sergent.

La haine du répurgateur pour les soldats de la reiksguard (responsables du suicide de sa mère) habilement dissimulé derrière une hypocrisie justement dosée donnait une impression étrange. Comme si lui parler en étant garde d'Altdorf était quelque chose infamante, et vous mettait en position de grave danger face à lui. Seuls certains animaux pouvait ressentir cette sensation, les souris face à un serpent prêt à attaquer par exemple...

Tout cela était dans la subtilité de sa voix et de son attitude, rien n'était agressif, mais tout vous faisait vous sentir coupable...

L'homme avait levé la tête de ses affaires et Alberick attendait la réponse du sergent.

Haarmand regarda avec intérêt le nouveau venu. Qu'est ce que l'inquisition vient foutre ici ? fut la seule pensée qui traversa son esprit. Il aimé bien les inquisiteurs, la façon qu'ils ont de ce croire supérieur à tout le monde.
Un pouvoir incroyable dans des mains d'abrutis... en général c'est ce qui se passait. Espérons que celui-ci fasse meilleur figure.

-"Vous avez entendu parler de moi ? Tiens donc. Je ne sais pas si je dois prendre ça comme un compliment ou comme une menace venant de vous..."

Il rangea les fiches qu'il avait devant lui dans un casier, prenant bien soin de le fermer à clef.

Il se leva et et tendit la main à l'arrivant.

-"A qui ai-je l'honneur ?"

"Alberick Valdesol" dit il en rangeant son insigne.

Sans plus attendre il commença son interrogatoire.

"Avez vous déjà entendu parlé du Duc d'Obelon?"

"Peut être avez vous été en affaire avec lui?"

"Comme nous devons collaborer je vous expliquerai que des doutes sur l'intégrité du Duc ont été émis récemment, évidement si vous avez été en contacte direct avec lui, vous devrez être examiné en... profondeur" en disant cela Alberick tirait négligemment sur son gant de cuir pour l'ajuster à sa main.

"Cependant si vos contacts n'ont été qu'indirectes il me suffira de vos témoignages, je suis persuadé que vous n'avez été qu'une victime dans cette histoire, utilisé par un possible serviteur du chaos... Dites moi tout je vous innocenterai... probablement..."

Harrmand fut tout d'abord sidéré... le chaos...
Il avait bien sur entendu parler de l'affaire, il avait bosser dessus durant une semaine, et elle lui avait même pourri la vie.

"Vous insinuez que le chaos à a voir avec cet stupide affaire de braconnier... non attendais, ce n'est pas possible. On cherche juste un mec qui à braconner sur le terre d'un duc !"

Il se rassit lourdement sur sa chaise et ressorti le petit papier qu'il venait de ranger.

- "Avant toute chose, je veux bien de votre aide, mais ne me menacé d'aucune sorte est-ce bien claire !"

Il regarda les fiches :

- "De ce que je peux vous dire... le duc Obelon habite près de Nuln, les finances tournent bien, il a placé son héritage dans les vendanges et s'est fait ce petit beurre ainsi. D'après ce que j'ai compris il est passionné par les chiens en général et profite des concours canins ici et là pour ramasser pas mal de couronne."

Il changea de feuille...

- "Récemment il aurait eu des soucis avec un braconnier, il a fait ça petite enquête et l'a retrouvé mais il semblerait qu'il se soit planqué ici, à Altdorf.
Il a donc fait parvenir l'affaire jusqu'à la Reiksguard par le biais de son cousin. Un noble du coin, sans trop d'importance. L'affaire à finit par me retomber dessus, on à fait le tour des auberges et tavernes... pas moyen de le retrouver. Finalement au bout d'une semaine on a stoppé les recherches car on en avait marre de courir après un foutu braconnier."

Il conclu sont histoire en rangeant de nouveau les papiers... puis il soupira :

- "Nous tous qu'on veut c'est le braconnier... le reste on s'en fout."

"Je suis au courant de cette affaire..." expliqua Alberick.

"Saviez-vous que les braconniers étaient deux?" Il marqua une courte pause puis repris "Le second acolyte, qui a probablement beaucoup aidé le duc dans ces recherches..."

Alberick qui marchait de long en large dans la pièces se tourna vers Haarman avec un sourire entendu puis poursuivit.

" ... savez vous ce qu'il est devenu?"

"Plus important encore que pouvez vous me dire de la fillette du Duc? elle était là au moment du crime si je ne me trompe..."

Alberick s'arrêta devant la fenêtre pour laisser le temps à l'officier de la Reiksguard de réfléchir. Son regard semblait fouiller les quartiers d'Altdorf à la recherche d'un larcin, un peu comme un épervier chercherai sa proie au milieu des herbes ondoyantes et des rochers abruptes.

Le sergent avait juste reçu le descriptif du fuyard et une courte explication de ces méfaits. C'était à ce moment là qu'il se demandais d'ailleurs comme une affaire aussi stupide avait bien pu lui arrivé dans les mains. Peut être était-il sur la touche et on lui donner les enquêtes "dont personnes ne veut"... c'est peu de probable. Harrmand connaissait ces états de service, il les savait excellent.

Il n'entendit que d'une oreille les questions du répurgateur... celui-ci commencer à l'énerver à bouger sans cesse.

- "Nous n'avons aucune information sur son acolyte ou la fille du duc. La seule chose qui nous a été demandé c'est de retrouver cet abruti de braconnier..."

"Je vois..." Alberick se tourna vers l'officier le regarda un instant dans les yeux avec ce regard qui semblait transpercer l'âme, il plissa légèrement les yeux puis sourit.

"Je suis convaincu de votre bonne foi, Officier, si tout se passe bien nous n'aurons pas à nous revoir...Je vous remercie pour votre coopération"

"Une bonne continuation et que Sigmar vous garde..."

Alberick sortit de la cellule refermant la porte derrière lui sans laisser le temps à Harmaan de répondre.

Il était temps d'aller rendre visite au Duc d'Obelon, les réponses sur cette étrange affaire se trouvaient là-bas...

Simple vengeance d'un obsédé des chiens, ou culte inavoué au chaos, cet homme allait cependant devoir rendre des comptes à la justice, principalement à celle des répurgateurs.

S'il était avéré qu'il avait outrepassé ses droits en tuant un homme pour venger un chien, Alberick l'exécuterai de ses propres mains pour hérésie.