[JdR] Sombre affaire à Moulin...

Avec :
Lauter von Carroburg
Laconfir
Idrasil
Ernst
Solkanar


Prologue :
Les Mercenaires du Reikland avaient encore réussi une mission avec brio. Lauter von Carroburg, Laconfir et Idrasil avaient tué l’ancêtre du SMK (Serial Mercenary Killer ! *tin*) et avaient empêché une guerre entre les Hommes et les Nains. Ils étaient sortis de cette instance parallèle, de l’autre côté de la porte magique pour se retrouver de nouveau dans les marais, en compagnie de l’Elfe Fleur…

Une étrange rencontre :
Après quelques instants à se demander se qui leur était arrivé, la fière compagnie ne tarda à faire une heureuse rencontre. En effet, leurs vieux amis Ernst et Solkanar les retrouvèrent bientôt, envoyés par Kreikan pour les rapatrier sur Altdorf. Le groupe se mis en marche, mais les piaillements de Fleur forcèrent bientôt Laconfir à lui envoyer un sortilège de sommeil… La traversée des marécages se fit tout à coup beaucoup plus silencieuse et les Mercenaires sortirent bientôt de la brume et de la boue pour retrouver un sol plus solide et une route dégagée dans la forêt. Thune, le jeune dragon d’or que Laconfir avait sous sa protection, prévint son maître qu’il reconnaissait l’endroit et qu’ils retrouveraient bientôt une ville. La troupe fut bientôt prise de stupeur en croisant, cloué de flèches à un arbre, un homme portant le signe de la Comète à Deux Queues sur ses vêtements. A ses pieds geignaient de petites créatures ressemblant à des lutins, des épouvantards. Les Mercenaires les firent aisément fuir et se concentrèrent sur le défunt. Après de brèves recherches, il s’avéra qu’il s’agissait du cadavre d’un inquisiteur. Lauter pris son insigne, au cas où… C’est à ce moment que Fleur émergea, folle de rage qu’on ne prenne pas attention à sa quête et qu’on la maltraite. Les cinq hommes n’y prêtèrent pas attention et la laissèrent partir pendant qu’ils comptaient l’argent de l’agent sigmarite. Idrasil, Ernst et Solkanar partirent boire un coup au village tout proche – qui s’avéra être Moulin, que Lauter, Laconfir et Idrasil avaient déjà… visité en créant quelques troubles dans la taverne… -, pendant ce temps, Lauter et Laconfir souhaitèrent creuser une sépulture digne de ce nom à l’inquisiteur et creusèrent un trou avec leurs couteaux.

Agitation à Moulin :
En arrivant à Moulin, Solkanar, Ernst et Idrasil virent un gros tas de cendres sur la place du village mais n’y prêtèrent d’abord pas attention et allèrent se désaltérer à l’auberge. Ils furent bientôt rejoints par leurs deux compagnons qui nièrent toute ressemblance avec des personnes existantes ou aillant existé qui auraient fait un peu de pagaille quelques jours auparavant. Ils questionnèrent la serveuse sur le tas de cendre mais Lauter du sortir l’insigne de l’Inquisition pour avoir une réponse satisfaisante : la rebouteuse a été brûlée en tant que sorcière par l’inquisiteur précédent. Ils apprirent aussi la disparition de plusieurs villageois, mais n’avaient pas trop de pistes, si ce n’est que le bibliothécaire Hannibale Lecter (le SMK !) avait quitté le village récemment… Cependant, pas moyen d’avoir de renseignements sur la mort de l’inquisiteur… Solkanar fouilla les cendres, espérant y trouver quelque objet de valeur ou indice, mais sans succès. Lauter et Laconfir en profitèrent pour envoyer chacun un pigeon voyageur à Altdorf et furent outrés par le prix exorbitant d’un tel service où il n’y avait pas de réductions pour les sigmarites. Les Mercenaires décidèrent donc d’aller rendre visite au bourgmestre de Moulin. En entrant, ils tombèrent nez-à-nez avec une secrétaire grincheuse et durent user de tout leur talent pour faire du bruit pour qu’elle daigne s’occuper d’eux. Malheureusement, pas moyen d’avoir rendez-vous avant le lendemain. Lauter, encore avec un peut de persuasion et d’amulette de l’Inquisition réussit à leur décrocher un entretient immédiat avec le bourgmestre. En ouvrant les portes de son bureau, le petit homme se réveilla en sursaut et interrompit son « entretient » pour porter attention aux Mercenaires. Ceux-ci posèrent quelques questions à propos de la sorcière qui s’avéra être une grande séductrice, mais ne purent rien apprendre sur le décès prématuré de l’inquisiteur. On leur indiqua le chemin pour se rendre à la cabane de la sorcière et on garantit une chambre à l’auberge pour « l’inquisiteur » Lauter, tandis que ses « serviteurs » pourraient se contenter des écuries… (regards foudroyants dans le dos de Lauter)

Chez la sorcière :
En sortant de chez le bourgmestre, la petite troupe croisa des miliciens et leur demandèrent s’ils n’avaient pas trouvé un inquisiteur cloué à un arbre. Malheureusement, ceux-là ne patrouillaient pas dans cette direction, il faudrait trouver le garde Arnaud, mais il n’était toujours pas revenu de sa patrouille. Les Mercenaires arrivèrent bientôt à la cabane en suivant les instructions qu’on leur avait donné. Une Comète à Deux Queues était peinte en rouge sur la porte d’entrée défoncée et ouverte et on pouvait deviner un désordre monstre à l’intérieur. Les 5 hommes entrèrent et commencèrent à chercher des indices. Ils trouvèrent quelques potions de soin parmi les préparations de la sorcière et Lauter réussi même à dénicher un journal. En lisant les premières lignes qui semblaient d’un ennui profond, Lauter préféra donner le livre à Laconfir qui voulait le lire en entier. Les autres sortirent et en regardant autour d’eux, se dirigèrent vers un tas de boue un peu étrange, près de la rivière qui coulait non loin. En arrivant à côté du tas de boue, ils reconnurent quelques ossements et branches qui en dépassaient. Quelques secondes plus tard, une créature de boue s’était dressée debout (haha !) et commença à attaquer les aventuriers stupéfaits. Ils esquivèrent la plupart des coups, mais la créature encaissait sans broncher les ripostes. Soudain, Solkanar se souvint qu’une bête des marais ne pouvait être animée que par un invocateur et commença à chercher un jeteur de sorts. Il sentit bientôt une puissance magique derrière le feuillage d’un arbre proche et avertit Idrasil. L’Elfe bandit son arc court et décocha une flèche dans la direction qu’on lui avait indiquée et sentit qu’il avait fait mouche. Une forme jaillit des branches et s’enfuit dans les buissons de la forêt sans qu’on puisse la rattraper. La bête des marais s’effondra sur elle-même et redevint un simple tas de boue, de branches et d’ossements. Idrasil réalisa que sa flèche était plantée dans l’arbre et non dans le corps de sa cible, peut être avait elle usée d’un détournement des projectiles. Laconfir les rejoignit peu après. Il venait de finir de lire le journal de la sorcière. Il avait appris en outre qu’elle avait séduit un grand nombre d’hommes à Moulin, mais qu’aucun n’avait gagné son cœur, celle-ci préférant se consacrer à sa carrière d’herboriste et de guérisseuse. L’inquisiteur Vanrulf faisait partie de ces hommes et il fut très contrarié d’être rejeté par la jeune femme, sans doute ce qui avait conduit à son exécution. Lauter nia la totalité de cette histoire et était sûr que d’un moyen ou d’un autre, la sentence s’expliquait, malgré la perplexité de ses compagnons. Ne trouvant pas d’autres indices, les Mercenaires rentrèrent à Moulin.

La Malédiction de la Sorcière :
La soirée se déroula sans encombres à l’auberge où les cinq compagnons purent apprécier la choucroute locale. Ils allèrent tous se coucher. Solkanar n’arrivait pas à dormir, il avait vu Laconfir à plusieurs reprises parler pour lui ou pour quelque chose. Cette nuit, il devait être fixé. Il veilla quelques heures, puis se rendit à la chambre de Laconfir qui s’était endormit pendant sa méditation. Il lança un sort d’ouverture sur la serrure de la chambre, puis ouvrit la porte… Quelle ne fut pas sa surprise de voir le jeune mage assit sur son lit en dormant, et assise sur le lit une petite fille de 5 ans, toute dénudée ! Sa stupéfaction réveilla Laconfir qui bredouilla une explication avant de mettre Solkanar à la porte. Il fut surpris lui aussi de voir quels pouvoirs étranges le dragon Thune pouvait déployer et il lui ordonna de reprendre sa forme de dragon, qu’il cacha sous ses couvertures. Solkanar et Ernst firent bientôt irruption dans la chambre, le guerrier ayant été réveillé par le mage. Tous deux ne comprirent rien à ce qu’il se passait, le premier parce qu’il était sûr d’avoir vu une petite fille deux minutes auparavant, le second parce qu’il ne comprenait pas l’histoire de son ami. C’est à ce moment, aux alentours de minuit qu’un cri strident se fit entendre dans le village. Les 5 Mercenaires accoururent dehors et ne crurent pas leurs yeux de ce qu’ils virent : une femme fantomatique, sur un balai survolait le village en hurlant. Dans le village, c’était la panique. Tous pensaient être maudit et se lamentaient. Bientôt, la créature éthérée s’en alla en direction de la maison de la sorcière. Les Mercenaires décidèrent de s’y rendre au plus vite et finirent par y arriver malgré quelques accrochage avec des racines… Laconfir avait allumé son bâton pour éclairer leur chemin et remarqua une présence derrière eux. Ils avaient rencontré un groupe d’épouvantards. Lauter, Idrasil et Ernst allèrent leur taper dessus, tandis que Solkanar tentait d’en attraper un et Laconfir éclairait le combat. Les trois combattants firent un carnage, alors que Solkanar n’arrivait pas à mettre la main sur l’un d’entre eux. Il finit par en capturer un sur le dos de Ernst alors que les autres fuyaient. Il tenta de l’interroger sans succès, il pignait et ne semblait pas les comprendre. Ernst s’énerva et lui donna une baffe qui l’éclata sur l’arbre tout proche, garnissant le sac de Solkanar dans lequel il était d’une charmante bouillie… Ils ne trouvèrent toujours aucun indice et rentrèrent au village. Arrivés à Moulin, ils demandèrent à s’engager dans la milice, mais à 2h du matin, ils ne rencontrèrent pas beaucoup de succès… Ils allèrent donc se recoucher en décidant d’aller inspecter le lendemain le chemin qui menait vers l’arbre où l’inquisiteur avait été retrouvé cloué. Ils trouveraient peut être des indices sur la patrouille d’Arnaud qui avait mystérieusement disparu. En allant se coucher, Laconfir retrouva Thune en forme de petite fille attablée avec l’aubergiste qui lui avait donné un verre de lait chaud et une robe à la place du lambeau que Laconfir avait arraché au bas de sa propre robe.

La mystérieuse clairière :
Les Mercenaires se levèrent donc à l’aube et suivirent le chemin qu’ils avaient emprunté en venant à Moulin. Au bout d’un moment, les magiciens et Lauter sentirent la présence du Chaos dans les environs. Ils quittèrent la route vers le lieu en question dans la forêt et trouvèrent un lieu où il y avait des traces de lutte. Ils trouvèrent en outre une touffe de poils gris et suivirent des buissons cassés, pensant trouver une piste. Ils arrivèrent à une clairière où un ours finissait son repas constitué de… miliciens de Moulin ! Ernst et Idrasil bandèrent leur arc et tirèrent sur l’ours, ce qui le rendit fou de rage. Il ne faut pas attaquer un ours quand il mange ! Il couru en direction de Ernst et lui envoya de violents coups de pattes, mais il esquiva et c’est Lauter qui s’en pris plein la figure ! Idrasil dégaina son épée et charcuta l’ours, tandis que Lauter ne parvenait pas à se soigner. Ils finirent par abattre l’ours et Solkanar fit boire une potion de soin à Lauter, car il n’arrivait pas à se concentrer suffisamment avec la douleur. Les Mercenaires dépouillèrent les cadavres de leur argent et décidèrent de ramener l’ours à Moulin où ils pourraient en tirer un bon prix à l’auberge ou manger gratuitement. Une fois rentrés, ils signalèrent les deux cadavres de miliciens qu’ils avaient retrouvé, mais après vérification, on leur annonça que c’étaient Louis et Jacques et qu’Arnaud n’en faisait pas partie. Les Mercenaires s’engagèrent dans la milice de Moulin, puis se concertèrent pour rassembler leurs indices, mais aucune solution ne venait. Ils apprirent auprès de miliciens que Marcel était un bon ami d’Arnaud et apprirent auprès de lui qu’Arnaud avait déjà été séduit par la rebouteuse mais que, comme tous les autres, avait été rembarré.

Le lycanthrope du Chaos :
Les 5 compagnons retournèrent à la clairière où ils avaient trouvé l’ours pour voir s’ils ne trouveraient pas d’indices sur la disparition d’Arnaud. Ils fouillèrent les environs et ne trouvèrent qu’une autre touffe de poils gris et un croc qui dégageait une énergie magique, chaotique… Laconfir et Idrasil montèrent chacun à un arbre pour pouvoir surveiller de plus loin, tandis que les trois autres cherchaient au sol. Tout à coup, Laconfir vit une forme grise juste derrière un bosquet vers lequel se dirigeait Ernst ! Solkanar finit par la remarquer et prévint son ami du danger possible, mais la créature se jeta sur le guerrier et lui donna de violents coups de patte. La bête, mi-homme mi-loup, se révéla être un lycanthrope du Chaos et bataillait avec le pauvre Ernst qui se défendait comme il pouvait. Lauter, Idrasil et Solkanar accoururent pour lui prêter main forte et réussirent à éloigner la bête de leur compagnon. L’Elfe faisait pleuvoir la mort avec son épée et Solkanar réussit à se glisser derrière la créature pour lui planter sa dague dans le dos. Ernst bu sa potion de soin et Lauter finit de panser ses blessures. Laconfir tenta de lancer le croc qu’il avait ramassé dans l’espoir de blesser le monstre, mais sans succès. Idrasil acheva bientôt le lycanthrope qui s’effondra de tout son poids. Laconfir souhaita dépouiller le cadavre de ses crocs et dents pour une raison obscure et il remarqua de grandes cicatrices sur la peau de la bête. Ils la ramenèrent au village pour voir si certains villageois auraient reconnu en elle Arnaud. Une fois à Moulin, la foule se réunit autour des Mercenaires et ceux-ci demandèrent si le disparu aurait eu de telles cicatrices. Dans son dos, Solkanar entendit dire que s’il s’agissait d’Arnaud, il l’aurait bien mérité. Celui-ci demanda au milicien pourquoi il avait dit pareille chose et il expliqua que son ami avait fouetté la sorcière avant sa mise à mort en guise de vengeance. Il n’avait pas apprécié son comportement et pensait que sa mort fut un juste retour des choses.
Les Mercenaires laissèrent bientôt les villageois s’occuper du cadavre et allèrent dîner à l’auberge.

Une mystérieuse apparition :
Après manger, les Mercenaires se rendirent de nouveau à la maison de la sorcière pour voir se qu’il se passerait à minuit. Laconfir, Idrasil et Solkanar tentèrent une nouvelle recherche dans et hors de la maison, mais sans succès. Pendant ce temps, Lauter et Ernst étaient allés inspecter les alentours de la rivière mais ne trouvèrent rien non plus. Ils surent quand il fut minuit en entendant les cris du fantôme dans le village. Tous allèrent se cacher pour se préparer à accueillir la créature éthérée. Bientôt les cris s’estompèrent et ils la virent approcher. Le fantôme était le portrait de la jeune femme, habillée de courtes (très courtes) lanières de tissu qui voletaient dans le vent, juchée sur un balai. Elle s’arrêta sur le palier de la porte et posa pied à terre. Elle regarda dans la direction des Mercenaires cachés dans la maison et leur sourit. Elle lâcha le balai et dit : « Je n’en aurait plus besoin. » L’instant d’après, elle avait disparu dans un nuage de fumée. Ils ne savaient pas trop que penser de cela et Laconfir se saisit du balai et voulu balayer dans la maison pour passer le temps. Il découvrit ainsi une petite trappe sur le sol ! Dedans, il trouva quelques lettres, mais l’humidité n’en avait laissé qu’une de lisible. C’était une lettre de sa sœur, expliquant comment elle avait pris la tête d’un culte slaaneshi ! Lauter était très satisfait par cette découverte, la sorcière était donc complice d’une cultiste du Chaos, et cela suffisait à la faire condamner. Ils rentrèrent alors à Moulin et trouvèrent la population en proie à la panique, et davantage que d’habitude. Ils apprirent alors que le fantôme leur avait prédit qu’ils mourraient tous la nuit suivante. Laconfir et Idrasil allèrent se coucher, tandis que Solkanar, Lauter et Ernst se rendirent à la maison de Marcel pour avoir plus d’informations au sujet d’Arnaud. Au final, ils n’apprirent pas grand-chose de plus du milicien terrifié et les Mercenaires résistèrent à l’envie de lui prendre son argent…

L’office :
Le lendemain matin, les gens semblaient extrêmement silencieux et penseurs, la mine grave. Les Mercenaires choisirent de se détendre la journée pour se préparer à la probable bataille qui s’annonçait le soir même. Ils eurent à peine le temps de souffler que le maire talonné par plusieurs villageois se présentèrent devant Lauter pour lui demander de faire un office religieux pour leur apporter la divine protection de Sigmar. Le prêtre guerrier fut ravi d’une telle initiative et tous les villageois furent bientôt rassemblés dans la maison du bourgmestre qui était improvisée en temple pour l’occasion. L’office dura toute la journée. Lauter prêchait avec ferveur et autorisa ses amis à quitter les lieux plus tôt que prévu. Lorsqu’il eut fini, il était l’heure de dîner et tous les cinq allèrent se restaurer à l’auberge.

La Nuit des Sorcières :
La nuit tomba bientôt et avec elle s’élevèrent les cris des villageois terrifié : des créatures attaquaient Moulin ! Les Mercenaires grimpèrent sur les remparts et virent la marée des ténèbres : une cinquantaine d’épouvantards et une vingtaine de zombis approchaient. Derrière eux se tenait une jeune femme, rousse, vêtue de très courtes lanières de tissu. Elle semblait avoir invoqué les zombis, sûrement à partir des cadavres des gens qu’elle faisait disparaître.
Idrasil et Ernst choisirent de tirer sur la sorcière et purent lui envoyer trois flèches avant qu’elle ne se réfugie sous le couvert des arbres proches. Les épouvantards munis d’échelles commencèrent à escalader le mur. Bientôt, le combat fit rage sur les remparts, tandis que les Mercenaires élaboraient un plan pour tuer la sorcière et faire disparaître les zombis. Idrasil et Ernst se désignèrent pour sauter au dessus de la marée à l’aide des échelles des épouvantards et se jeter sur la sorcière. Ernst avait bien commencé la descente avant de tomber de l’échelle au milieu de la marée des créatures, tandis qu’Idrasil réussit parfaitement à passer au dessus des monstres et atterrit élégamment dans l’herbe. Laconfir réussit à repousser une échelle, ce qui ralentit l’ascension des épouvantards mais ne les stoppa pas. Lauter combattait sur les remparts, mais n’arrivait pas à atteindre son adversaire. Solkanar, quant à lui, accouru pour sauver son ami en difficulté au pied du mur et se dirigea vers la porte. Idrasil couru vers la sorcière en faisant de majestueux moulinets de son épée avant de l’abattre avec fureur sur elle. Les zombis tombèrent inertes, mais les épouvantards étaient encore nombreux. Ernst eu une étrange sensation : des poils commençaient à lui pousser sur tout le corps, des griffes remplaçaient ses ongles et ses dents se muèrent en larges crocs. La blessure du lycanthrope commençait à faire effet car c’était Hexennacht : la Nuit des Sorcières ! Il se changeait en lycanthrope ! Solkanar arriva à la porte, pris une lance de milicien et ordonna qu’on ouvre la porte. Les gardes tremblants refusèrent alors le magicien les ouvrit de lui-même, se retrouvant devant la mêlée. Il pouvait voir son ami étrangement changé, mais n’hésita pas à lui porter secours. Il fit un grand moulinet avec la lance et éjecta deux épouvantards, dont l’un retomba avec la jugulaire ouverte et se noyait dans son sang. Sur les remparts, Lauter finit par se faire blesser mais réussit à tuer une des petites créatures. Laconfir se retrouva lui aussi au combat mais était peu résistant. Il devait redoubler d’agilité à la fois pour frapper et pour esquiver les épouvantards. Lauter du laisser Laconfir seul sur le rempart pour aller secourir Ernst et Solkanar qui avaient fort à faire et commençaient à avoir des difficultés. De son côté, Idrasil fauchait les épouvantards, se taillant un chemin sanglant jusqu’à ses amis. Finalement, les petites créatures cédèrent à la panique et s’enfuirent dans les bois. Les Mercenaires pensaient leurs plaies et furent remerciés par les habitants de Moulin. Le bourgmestre voulu même envoyer une missive à l’Ordre de Sigmar d’Altdorf pour vanter les actes de Lauter en tant qu’inquisiteur. Celui-ci déclina l’offre, disant qu’il préférait s’en charger lui-même. (il ne souhaitait surtout pas que les hautes instances sigmarites apprennent qu’il s’était servi de pouvoirs dont il ne disposait pas…) La nuit fut étrangement calme après la bataille et se déroula tranquillement. Le lendemain, Les Mercenaires du Reikland repartirent vers de nouvelles aventures, direction Altdorf…

Epilogue :
La rebouteuse de Moulin avait une sœur jumelle à Altdorf qui était entrée dans un culte de Slaanesh durant ses études de magie. Elle était très jolie et attirait tous les hommes sans jamais les accepter, trop absorber dans son apprentissage de l’herboristerie et des potions. Arnaud faisait partie de ces hommes frustrés, ainsi que l’inquisiteur Vanrulf. Celui-ci, pour se venger la fit brûler en tant que sorcière. Cependant, avant la sentence, la jeune femme fut retenue en prison et Arnaud fit parler sa rage à coups de fouet… Sur le bûcher, elle maudit tous les habitants de Moulin pour les mauvais traitements qu’elle avait reçu. A ce moment, la sœur de la sorcière se trouvait en voyage dans le marais où s’étaient retrouvés les Mercenaires au début de l’aventure et compris ce qui était arrivé à la rebouteuse lorsqu’elle alla lui rendre visite. Elle flécha l’inquisiteur à un arbre en démultipliant des projectiles magiques et transforma Arnaud en lycanthrope du Chaos après lui avoir rendu les coups de fouet. C’est elle qui fit disparaître les habitants de Moulin pour constituer une petite armée de zombis pour se venger de la population. C’est aussi elle qui prenait une forme fantomatique pour terroriser Moulin pendant la nuit et qui invoqua la bête des marais pour tuer les étrangers qui se mêlaient de choses qui ne les regardaient pas…

Rédaction : Lauter von Carroburg
Remerciements : Shandra pour ses galettes des rois et son scénario, Laconfir pour sa galette des rois et merci à tous pour la bonne humeur et les bonnes tranches de rigolade !


Voilà, c'était un scénario de Shandra que j'ai retranscrit. J'espère que ça vous a plu !

Un scénario shandresque à souhait !

Moulin, c'est pas en Bretonnie, ça ?

Non, Moulin c'est dans l'Empire (dans le Reikland même), mais Shandra n'aime pas les noms germanophones de l'Empire, donc voilà. Et puis le MJ a toujours raison !

Et le plus étonnant est que le scénario n'est pas de shandra mais qu'elle la trouvé à al va vite sur internet, les siens sont ( et je ne l apprendrais à personne ) bien plus tordus et sans dessus dessous. Mais j'avou, c'était une bien bonne soirée, même si dès le lendemain et encore aujourd'hui je suis malade comme un chien snif, veut la compétence soin ^^.

Ah, ok, donc Moulin en fait c'est Mühle, et Marcel c'est Fritz ! Ah, je comprend mieux !

Arnaud c'est Arnold, etc. Le seul nom qui laisse penser que ce n'est pas un scénario de Shandra, c'est le nom de l'inquisiteur : Vanrulf. (ou un truc dans le genre)
Moi aussi je suis à moitié malade depuis dimanche : le nez qui coule sans arrêt, sentiment de fatigue. (mais ça c'est peut être parce que ça me gonfle de réviser les partiels... )

Ok ok...je comprenais pas ! ^^

Très interessant comme scenario en tout cas ! Bravo !

Super!
Aaah, ca me donne envie de reprendre le JdR ca!

Au fait, je précise que dans cette partie, Ernst a réalisé pas moins de deux échecs critiques (100 sur un D100), dont un que vous aurez facilement reconnu : lorsqu'il tombe dans la marée de zombis et d'épouvantards ! Quant à lui, Idrasil a fait un 5 ou un 3 toujours sur un D100, donc une belle réussite !
Le premier fumble de Ernst fut dans la forêt, dans le paragraphe "la Malédiction de la Sorcière", quand je parle de "petits accrochages avec des racines"... En fait, le pauvre Ernst s'était complètement rétamé par terre, mais je ne l'ai pas vraiment signalé parce que ça n'avait pas eu beaucoup d'impact sur la suite. (et même sur le moment, c'était juste drôle !)

Au fait Shandra, tu trouves que j'ai bien résumé l'action ?

pour shandra, je sais pas, mais pour moi c'est très bien résumé, j'avais oublié les quelques anecdotes très sympathiques, du bon boulot lauter

Voilà qui est bien résumé. Bon, j'avoue que le sénar était piqué sur le site de la sénariothèque. Je n'ai mis que quelques ingrédients de mon cru dedant (sinon, c'est pas drôle).
Mais je tiens à signaler que mes sénars ne sont pas tordus, ils sont juste...différents. Un JDR où on ne réfléchit pas c'est pas drôle.
Pour ce qui est de la ville de Moulin, elle porte ce nom car c'est la seule à posséder un moulin à des lieux à la ronde. Et si je simplifie les noms, c'est parce que je n'ai jamais fait d'allemand et que je ne retiens pas du tout les trucs genre Vonbertholchnouk, etc...

Voilà! Prochaine scéance bientôt, avec un sénario où l'on découvrira pourquoi Drugni est-il devenu dépressif et végétarien (sisi!!).
A suivre donc...