[Archives] Les chambres de l'auberge

La nuit ne fut pas de tout repos pour Dalrik'. Ces fantômes ne cessaient de le hanter.
Le sommeil vint mais il pris son temps.
Quelque heures plus tard il se réveilla, en sueur, la respiration haletante.
Il lui fallait prendre l'air.

Il se passa un rapide coup d'eau ,faisant office de douche et de réveil, appliqua du baume sur la longue estafilade rougeoyante qui parcourait son torse. Elle guérissait enfin.
La douleur lui semblait déjà plus supportable.

Il se rhabilla , enfila Guertrude à ça ceinture, attrapa au passage une petite sacoche et sortie de sa chambre en quête d'un peu d'air frais

une bassine d'eau et une veille brosse était posé à même le sol. Grimnar aurait mieux aimé une bonne baignoire bien chaude, après avoir passé une bonne heure à ronchonner, il eu fini de se laver. Bien décidé à avoir enfin une bonne bière digne du nain qu'il est, il ouvrit la porte menant à la salle commune.

Wisphill ne comprenait pas cette douleur atroce qui lui parcourait le bras, comment le chaos pouvait avoir une quelconque influence sur lui, un si fervant prêtre guerrier. Tentant de lutter contre cette horible machination, il adrese calmement une prière à Sigmar et tenta de se guérir en usant de tout les arts magiques qu'il pouvait connaître ("Comprendre la magie du prêtre guerrier").

-Que je trépasse si je faiblis ! Hurla il concentrant tout sa volonté dans ses soins.

Le miroir qui se trouvait dans sa chambre lui renvoyait son reflet. Il y vit un homme chauve, le visage tordu par la douleur, en sueur et agité de spasmes. Soudain la douleur s'estompa brutalement, et il se sentit soulagé.

Avec horreur Wisphill put constater que de l'extrémité de sa manche droite dépassait le bout d'une pince rosâtre de crustacé à la place de ses doigts.

Enrobant sa main dans un morceau d'étoffe, il descendit prestement au dehors voir le vieux fou devant son auberge.

Alberick sortit de sa chambre enfin propre, il portait de simples braies noires et une chemise blanche, ses habits était en train d'être lavé par Tave qui n'avait accepter cette besogne répugnante que contre une couronne d'or de bakchich.

Voyant Wisphill Cain remonter sans plus aucune mutation il l'interpela :

"Père Cain veuillez me suivre je vous pris il est temps que je vous entretienne un instant..."

Alberick rentra dans sa chambre en laissant la porte ouverte, il s'installa à une petite table ou deux chaises identiques se faisaient face.

Wisphill suivit alberick jusque dans sa chambre. Visiblement courroucé Wisphill posa son marteau au sol et s'assoit sur une chaise

Alberick voyant bien que le père Cain était visiblement aussi agacé de cette situation que lui, il leva les yeux au ciel puis après un long soupir, il le fixa droit dans les yeux.

"Je ne vous aime pas... et qui plus est ce sentiment est réciproque... Je n'aime ni votre arrogance ni votre insubordination..." Le mépris dans la voix d'Alberick était si profond que ses paroles semblaient alourdir l'air de la pièce.

"Cependant... je suis aux ordres de père Dietfried, et il m'a demandé de guider vos premiers pas parmi nous et d'observer votre comportement afin de décider s'il vous acceptera comme mercenaire... Et je ferais mon travail avec justesse et impartialité..."

Alberick tira une bouteille de vin d'en dessous de la table ainsi que deux verres qu'il remplit et il en poussa un vers Whisphill du bout du doigt.

"Êtes-vous prêt à répondre à mes questions calmement et sans faire de manières?"

Alberick le regardait d'un air tout aussi agacé que Cain le regardait, il attendait cependant une réponse aussi franche et calme que sa question le laissait sous entendre.

Wisphill ne s'intéressait pas particulièrement à ce que disait alberick. Ce n'était pour lui qu'un pyromane refoulé désireux de voir brûler les carcasses de ses victimes innocentes. Wisphill regarda le verre de vin et le repoussa vers son "parrain".

"Soyons clair, il n'est pas question "d'aimer ou pas", vous me répugnez voilà tout. Je trouve honteux qu'un homme de l'empire puisse servir un autre maître que son empereur, ma situation actuelle n'a rien à voir avec une quelconque recherche de la satisfaction d'un désir matériel, je suis là car c'est la seule manière pour moi de servir ma patrie. Alors oui, je suis prêt ) me plier à vos questions si cela me permet d'aller au plus vite sur le champs de bataille."

Disant cela il fixa Alberick de ses prunelles vertes attendant sa réponse.

Alberick eu un sourire réservé, en effet, le passage sur "un homme de l'empire servant quelqu'un d'autre que l'empereur" était hilarant tout autant que déplacé, vu qu'Alberick avait été envoyé par le grand théogoniste lui même, sur ordre de l'empereur, pour préparer et aider les mercenaires au vu de la guerre qui s'annonçait.

Passant sur cet écart de langage du à l'ignorance, Alberick repris.

Si vous voulez simplement aller sur les champs de bataille, vous pouvez y aller seul... Nous nous battons pour l'or et pour la gloire, nous sommes des mercenaires, il ne semble pas que vous ayez l'envie d'en être un même si vouloir participer à l'effort de guerre est un motif louable.

Puis reprenant avec un sourire carnassier :

"J'en ai tout autant pour vous, Cain, les cul bénis arrogants et présomptueux m'agacent, aussi je peux vous garantir que cet entretiens est un échec, veuillez derechef sortir de cette chambre vous avez eu votre chance et vous l'avez gâché, si vous êtes encore vivant à la prochaine campagne peut être pourrez vous postuler en faisant preuve d'un peu plus d'humilité."

Alberick se leva prestement, ouvrit la porte et désigna avec courtoisie la sortie au prêtre guerrier.

(HRP : Attention l'entretien avec mon personnage n'a pour seul but que de faire avance et de juger de ton niveau de RP, aucune décision n'a pour l'instant été prise quand à ton recrutement, ce sont les officier qui s'en occupe pas moi)

Wisphill semblait quelque peu blasé de cet entretiens, qui vraisemblablement lui paraissait ennuyeux. Baillant et portant son marteau sur l'épaule il commença à se diriger vers la sortie.

-"Ceux qui s'enorgueillissent de pouvoirs hiérarchiques n'ont de force que leurs titres". Oui, je crois que cette maxime vous convient parfaitement. Je vais me reposer, nous nous reverrons demain matin pour la collation. Bonne nuit mon petit.

Ouvrant la porte il se dirigea vers sa chambre.

Alberick referma la porte derrière Wisphill marchant de long en large dans la chambre il marmonnait :

"...Forte tête...Arrogant...Incontrôlable..."

puis soupirant il lâcha :

"Si seulement il avait réussi à réagir humblement face à ces derniers mots, s'il s'était défendu, s'il avait jurer sur son honneur ... Il ne veux pas être mercenaires, il veux juste aller au combat. J'ai suffisamment vu de Kamikaze durant mon exil au Nippon... Nous n'avons besoin que de frères d'armes ici pas de chair à canon."