I°) Le réveil :
Le nain ouvrit les yeux, puis il les referma, il répéta cette action une bonne dizaine de fois avant de les laisser ouvert complètement, son premier sentiment fut la douleur, à la tête, un mal de crâne profond.
Alors il leva péniblement sa main et chercha le mal, sa main rencontra une surface humide, il tapota, la douleur s’accentua à chaque petit coup, il ramena sa main devant ses yeux, le bout de ses doigts étaient rouge, rouge sang.
Alors il regarda à sa droite, une gigantesque créature verte gisait sur le sol, une lance plantée dans le ventre. Puis il jeta un coup d’œil à sa droite, un petit homme avec une longue barbe décorée de bijoux, et à côtés de lui un autre avec une crête rouge comme le bout de ses doigts, toutes ces personnes baignaient dans le sang, lui-même il baignait dans le sang, d’ailleurs il supposait que c’était de là que venait cette odeur infâme qui lui donnait un mal de ventre horrible. Alors que sa douleur à la tête s’accentuait il entendit un bruit, comme un chariot qui avançait péniblement sur les cadavres, des voix se faisaient entendre aussi :
« Allez Friponne avance donc ! Hue Friponne ! Hue ! »
Alors il essaya de lever son bras, mais non, celui-ci refusait, il retombait comme une pierre sur le sol, alors il saisit un morceau de bois qui trainait par terre et s’appuya dessus, alors il réussi à tenir son bras en l’air.
La nuit était belle, la lune brillait dans le ciel comme un soleil, elle éclairait une vaste pleine, tout au milieu trônait un arbre, et tout autour plusieurs drapeau étaient plantés, certain représentant une enclume croisée de deux marteaux sur un argent sur un fond bleu, tandis qu’un autre représentait une lune qui riait, elle était toute jaune, sa peinture débordait sur un fond bleu taché de rouge.
Le chariot se rapprochait de plus en plus, jusqu’à ce qu’une lanterne apparut et éclaira le nain, celui qui la tenait lui ressemblait, il se pencha et le regarda, il tata sa blessure puis alla poser la lanterne et le souleva avant de le déposer dans une charrette, celle-ci était tirée par un malheureux poney qui avançait tant bien que mal. Le nain était allongé sur de la paille, sur un côté il y avait des armes, des lances, des épées, des marteaux et des haches, toutes souillés d’un liquide noir ou rouge. Alors le nain ferma les yeux, se laissant bercer par le ballotement de la charrette.
II°) Remerciements et Débuts :
Quand le nain ouvrit les yeux il était sur un lit, il se leva, se frotta les yeux et se mit debout sur le lit pour voir où il se trouvait : il était dans une petite pièce carré, une fenêtre était à sa gauche à mi-hauteur, dans le coin en face de lui, une table avec une chaise et à droite une porte.
Il descendit du lit, alors il aperçu sur la chaise des vêtements, il y avait un pantalon de cuir, une chemise et un petit gilet. Il ouvrit la porte et descendit péniblement les escaliers, marche par marche, s’arrêtant toutes les deux ou trois marchent pour souffler.
Quand il arriva en bas, il était dans une sorte d’auberge, il y avait seulement quelques personnes qui buvaient et bavardaient, il s’approcha du comptoir, grimpa sur un tabouret, se mit debout pour être à la hauteur de la serveuse et lui demanda :
« - Pouvez-vous me dire ce que je fais ici ?
- Oh Bonsoir ! Comment allez-vous ? Votre blessure va mieux ?
- Ma blessure ? Quelle blessure ?
- Et bien la blessure au crâne que vous aviez quand vous êtes arrivé il y a environ…heu un mois je crois !
- Mais…mais enfin qui suis-je ? Qui m’a amené ici ?
- Tenez voici une lettre pour vous, je n’en sais pas plus sur vous n’y sur la personne qui vous a amenez, elle a payé tous les frais à l’avance pour deux mois ici et a laissé cette lettre pour vous.
- Mais enfin…donnez-moi cette lettre. »
Alors il arracha la lettre des mains de la serveuse et l’ouvrit, dedans un parchemin était plié, il le déplia et lu :
« A l’attention de Maître Ankor Barrberousse, Brisefer Nain,
Mon cher Ankor, j’espère que tu te sens mieux que la dernière fois que je t’ai vu, je t’ai soigné et laissé dans cette auberge pour que tu te reposes, je t’ai retrouvé, sur un champ de bataille près de Karak aux Huit Pics, je ramassai des armes pour les revendre, je m’appel Krizik Bartouf, tu ne te souviens surement pas de moi, mais nous étions ensemble à l’école des Brisefer, nous avons appris ensemble notre métier, hélas je suis tombé bien bas, et je fais maintenant dans la revente d’armes.
Avant de tombé dans un profond sommeil, j’ai compris que tu as perdu la mémoire, malheureusement tu n’as jamais été très bavard et je ne connais rien sur toi, enfin peut être que avec le temps tu te souviendras de certaines choses sur ta famille. J’ai gardé avec moi ton bouclier et ton marteau, je l’ai est trouvé à côté de ton corps, je ne l’ai avais pas oublié !
Tu pourras les demander à la serveuse, elle les garde dans un coffre, dans la cave de la Taverne.
Tu es actuellement à Marienburg, dans une taverne appelé : Au Sanglier Malade.
J’espère que nous nous rêverons bientôt, mon cher Ankor, prends le temps qu’il te faudra avant de repartir à l’aventure !
Que Grimnir te garde !
Krizik Bartouf, mercenariat, ventes d’armes en tout genre, Altdorf. »
Ankor se sentait fou, en effet il essayait de chercher des souvenirs de son passé mais en vain, alors il prit sur le champ la décision de un jour retrouver des traces de sa famille. Il resta plusieurs jours à l’auberge, chaque jour il partait marcher un peu plus loin, jusqu’à sortir de la ville, chaque marche lui rendait son ancienne force, dans sa chambre il faisait de l’exercice, il avait récupéré son marteau et son bouclier, il reprenait ses positions de Brisefer qu’on lui avait apprise, ses muscles reprenait de la force, il se remit à courir au bout de deux semaines, alors un matin, il se mit en route après un départ douloureux avec la serveuse qu’il appréciait beaucoup, il se promit de lui écrire bientôt pour lui donner de ses nouvelles.
Alors il chercha tout d’abord un travail, on lui confia des messages à porter, il livra quelques combats contre des Orques, alors tout lui revint vis-à-vis de son métier principal, ce pourquoi il avait été entrainé pendant des années : Brisefer !
Au bout d’un moment il avait économisé suffisamment d’argent pour s’acheter un ensemble d’armure en maille et un casque.
III°) Rencontre des Mercenaires et Recherches :
Un peu plus tard il chercha à rencontrer son sauveur, Krizik Bartouf, il trouva dans Altdorf une vieille boutique, les murs tenaient à peine debout, une toile d’araignée s’étalait sur l’enseigne, ou on pouvait voir une vague chose ressemblant à une tête d’orc tranchée…
Alors il demanda dans le quartier et on l’informa que le propriétaire avait été assassiné, suite à un règlement qui n’avait jamais été payé. A ce moment là il vit une affiche qui venait d’être placardé sur un mur indiquant qu’on cherchait des mercenaires pour s’engager dans une compagnie.
Cherchant du travail et ayant sa bourse bien vide il se dirigea vers l’auberge que lui avait indiquée le parchemin et entra.
Quelques heures plus tard il en ressortait, il faisait maintenant partit des mercenaires du Reikland, une célèbre compagnie de mercenariat.
Depuis il a fait la recontre de bien des personnes, Bardin, un confrère nain qui l’a bien souvent tiré de mauvaises situations, de Sir Dangorn, un noble chevalier bretonnien qu’il admire beaucoup, Drugni le chef des mercenaires, qui lui a fait confiance quand il l’a embauché et qu’il apprécie beaucoup, Shandra sa chanteuse préférée, Yadaraf le nain le plus fou qu’il n’est jamais rencontré, et tous les autres bien entendu qu’il commence à connaître mais malheuresement le parchemin est trop court pour terminer cette longue liste d’amis…qui sont pour Ankor…sa seule famille à ce jour.
Mais il sait que un jour il retrouva d’autre traces de son père, il a déjà un livre, il compte bien au fur et à mesure de ses aventures, le retrouver, lui, si il est mort…alors il trouvera pourquoi, et je prie pour qu’il ne retrouve jamais les meurtriers…
[HRP] Voilà donc enfin mon BG officiel, j'ai tout réécri...il sera sûrement modifié avec le temps, ceci n'est que le " brouillon " mais il peut déjà servir pour le site, voilà, j'attends vos remarques ! Soyez critique n'hesitez pas, je ne suis pas un écrivain hors-pair mais bon ! On a rien sans rien pas vrai ? [/HRP]