[Background] Arnwald

[HRP] Voici mon premier post sur ce forum. Si je dois aller me présenter ailleurs avant de poster, je ous remercierai de me le signaler^^.

J'ai bel et bien un titre, mais si je le donnais d'ores et déjà, cela pourrait nuire à la suite. Je le donnerai donc plus tard. Tu as vu Maul', je n'ai pas pu résister. La suite bientôt... Peut-être même que je posterai dans la section "recrutement" (et pas uniquement pour faire plaisir à Sigmaris :p).[/HRP]

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Un soir, bien après la tombée de la nuit, dans une taverne de Middenheim identique à d’innombrables autres.
La porte de chêne massive aux ferronneries patinées par le temps, dont les gonds n’étaient lubrifiés que par la crasse et qui émettaient un grincement strident chaque fois qu'on les sollicitait, s’ouvrit. Le grincement, aussi strident et désagréable qu’il puisse être, passa inaperçu dans la rumeur ambiante de l’auberge. Un inconnu était entré : de taille moyenne, encapuchonné, vêtu d’une robe poisseuse, ternie par les intempéries et assombrie par la saleté. On pouvait deviner qu’elle avait pu être orangée, voire rouge, il y a longtemps… bien longtemps. Sa tenue ne laissait rien deviner de sa morphologie, ni rien des traits de son visage, mais on pouvait se rendre compte qu’il était de corpulence frêle, que ses épaules n’étaient pas bien larges et sa cape ne laissait transparaitre aucune des formes de son corps.

Son arrivée ne sembla avoir été remarquée ni par le tenancier, ni par aucun des clients.

Silencieusement, il s’assit, dos au mur, sur une banquette, près d’une fenêtre. Le sol était sale, collant par endroits. Les chaises semblaient l’être aussi, brillantes, bien qu’elles n’aient jamais été vernies. Le comptoir noirâtre était constellé d’auréoles jaunies, certaines d’entre sans doute remarquées par plusieurs générations de pochards et de patrons. L'actuel tenancier lui-même semblait négliger l’hygiène la plus élémentaire. Ses cheveux pendaient en paquets sur ses oreilles et sur son front, ébouriffés encore sur le haut du crâne par une mauvaise nuit et réfléchissant la lumière des chandelles tant ils étaient gras. Sa chemise était imprimée des mêmes motifs que son comptoir et les auréoles n’étaient pas uniquement le fait des taches de boisson. De sa main droite il essuyait vigoureusement un verre épais rendu opaque et fermement tenu dans sa main gauche. Le chiffon dont il se servait ressemblait plus à une serpillère qu’à un torchon.

A cette heure tardive les nombreuses bières et eaux-de-vie avaient accompli leur office et la plupart des personnes installées semblaient joyeuses. Ivres, certains l’étaient aussi. Plusieurs même dormaient, les bras croisés en guise d’oreiller et la tête posée dessus, d’un sommeil d’alcool sans rêve tant leur visage était inexpressif et amorphe. D’autres parlaient fort, très fort, trop fort, comme on le fait lorsqu’on a trop bu, pour être sûr que tout le monde entende et comprenne nos élucubrations, bien que le volume sonore n’y change rien. D’autres attablés, l’air goguenard et un sourire narquois aux lèvres racontaient à leurs amis des histoires grivoises et vulgaires, un verre de mauvais vin à la main, épanchant leur insatiable soif entre chaque phrase, pour rendre leur récit plus haletant et se donner des airs de vieux briscard, alors que la vieillesse et la vie n’avaient même pas encore marqué leurs visages d'une barbe.

Un seul élément jurait avec cette ambiance lourde et grasse. Au milieu des soiffards se tenait souriante, allant de table en table, une magnifique jeune fille. Habillée simplement, d’une robe que chaque fille de son âge devait posséder dans sa garde-robe, elle était gracieuse dans tous ses mouvements, virevoltant d’une table à l’autre, un plateau dans chacune de ses mains agiles, une chope vigoureusement maintenue entre son flac et son bras. Chacun de ses mouvements légers était en total contraste avec les gestes patauds des gens autour d’elle. Aux borborygmes elle répondait avec le sourire tandis que ses yeux azur et bienveillants affrontaient les regards lubriques avec indifférence. Ses cheveux soyeux tirés en arrière et maintenus au moyen d’un ruban bleu dansaient au rythme de ses pas. Seule une mèche qui avait dû s’échapper marbrait son front mat d’une touche sombre.

Elle seule donnait un charme indescriptible à la taverne, elle seule avait remarqué qu’un client était entré. Elle seule s’intéressa à lui.

« Que désirez-vous monsieur ? » demanda-t-elle poliment. « Un grand verre d’eau, s’il vous plaît. » répondit le voyageur, dont les reflets des bougies laissaient deviner qu’il souriait. « Je vous apporte ça tout de suite. » Mais lorsqu’elle repartit, passant devant une table, une main l’agrippa par le poignet. L’homme souriait. « Dis-moi voir, ma mignonne… » il éructa alors bruyamment, ce qui fit éclater de rire ceux qui étaient à ses côtés, le tenancier lui-même pouffa. « Ouais, je suis tout seul ce soir et j’ai un peu trop bu, tu voudrais pas me ramener chez moi et me border des fois ? » Elle répondit d’un sourire, puis tenta de se dégager… en vain. « Tu sais, c’est pas chouette de passer toutes ses nuits seul… » il tira alors le mince poignet vers lui, approchant son visage de celui de la serveuse, qui tenta de résister, certainement écœurée par l’haleine avinée du soiffard. « Alors ? » « Non, monsieur, je dois terminer mon service, je suis désolée… » Une fois encore elle tenta de se dégager, mais l’étreinte était de fer.

Soudain, une fumée noire commença de lécher les bords de la table, alors que la jeune fille était libérée. L’ivrogne, l’air hébété, se leva et poussa sa chaise, qui tomba cognant le sol dans un bruit sourd. En baissant les yeux il se mit à hurler : son pantalon était en feu. C’est alors qu’une voix se fit entendre. « J’attends mon verre d’eau, je vous en donnerai un peu pour éteindre cela, monseigneur. » dit l’inconnu assis sur sa banquette avec un grand sourire. Il riait abondamment, pendant que le soudard se roulait au sol, tapant frénétiquement sur ses cuisses pour tenter d’éteindre les flammes qui, vraisemblablement, faisaient preuve d’une ténacité hors du commun. Les clients autour le regardaient, les yeux écarquillés, médusés. « Bon, assez ri messire. Je vous prie de m’excuser pour le désagrément. » Son bras droit se suréleva, sa main jaillit de sa manche, il claqua des doigts et les flammes disparurent aussitôt. Soulagé, le soudard se releva, intrigué « Hé qu’est-ce que tu veux toi ? J’te connais même pas ! » Puis il entreprit de se diriger vers le fond de l’auberge tout en retroussant ses manches, prêt à en découdre. L’inconnu au capuchon croisa les jambes, un rictus désagréable sur les lèvres. Un des camarades de boisson retint l’homme au pantalon brûlé « Te fâche pas c’était pour plaisanter… Viens j’te paie un coup… » ce qui suffit à mettre un terme à son envie de revanche. D’autant plus qu’il se rendit compte qu’il ne sentait plus aucune douleur et que seul son pantalon avait dû subir des dommages. Il se rassit, chuchota à l’oreille de la personne attablée à sa gauche, puis se remit à boire : comme si de rien n’avait été.

Quelques secondes plus tard, la gracieuse serveuse retourna apporter sa commande à cet homme qu’elle n’avait jamais vu encore. « Je vous remercie, mais vous savez, je suis habituée à ces gens… » « Je suis désolé, je n’ai pu me retenir… » Elle sourit. « Quel est votre nom ? » demanda-t-elle à cet homme étrange sur un ton jovial. « Moi ? Je n’ai plus de nom. » Répondit-il en riant.

salut Waldarn, admin de WAR MP =D

(je le précise pour ceux qui ne savent pas =D)

jvais lire ton texte un peu plus tard, mais je voulais te dire que si tu voulais te joindre à l'aventure de la taverne "partie de chasse" et bien on serait heureux de rencontrer ton personnage, dès que drudru nous fait sortir de la prison ou fait un peu avancer l'histoire (grosse faignasse celui ci, enfin normal c'est un nain =D)

*Fracasse son marteau sur le crâne de Sigmaris en admirant le splendide jet de matière grise.*

Bienvenu parmi nous Waldarm, je suis honoré de ta présence et j'espère que tu te plairas ici autant que nous pouvons nous plaire sur WAR-MP. Tu y trouveras une communauté où il règne une ambiance des plus légères mais qui travaille d'arrache pied pour le jour J.

En tout cas ce sera un réel plaisir de t'intégrer à nos aventures Rp qui sont là dans le but uniquement de patienter jusqu'à la sortie du jeu. D'ici là j'ai parcouru en diagonal ton BG et il me parait fort plaisant, il suffira que tu présente en détail ton personnage dans un des post au dessus.

Salut Wald'. Concernant ce BG, tu sais déjà ce que j'en pense avec mes commentaires sur MP

J'espère qu'on saura très bientôt le nom de ton sorcier (et s'il s'appelait Waldarn ?).

c'est de la merde

non de je déconne, j'attend la suite =D

Drugnalf Skani a écrit:

*Fracasse son marteau sur le crâne de Sigmaris en admirant le splendide jet de matière grise.*

Ca, c'est pas possible, Drugni. Je ne sais pas où tu as tapé, mais c'est pas la tête...

très très bon début, j'adore, je veux la suite viteuuuu ^^

J'hésite pour la suite, entre ce qui me plairait, et ce qui plairait...

ba, un conseil, évite juste les abus de magie, surtout en présence d'humains, ils supportent pas torp, les autorités non plus par ailleur, et les mages non plus, même les pyromancien sont discret ^^

Laconfir a écrit:

ba, un conseil, évite juste les abus de magie, surtout en présence d'humains, ils supportent pas torp, les autorités non plus par ailleur, et les mages non plus, même les pyromancien sont discret ^^

Dit-il quelques semaines après avoi déclencher une tornade dans une taverne....

[HRP]Garçon, la suite ! Voilà, voilà... J'y ai mis un titre. Le précédent récit était intitulé "Celui qui n'avait pas de nom"[/HRP]

Chapitre 2 : La ballade de la succube.

La nuit suivit son cours, un cours normal. La taverne se vida progressivement, vomissant les ivrognes qu’elle avait ingurgités sobres. Il était maintenant tard. Peu à peu les tables se désemplissaient, les unes après les autres, pour ne laisser à l’intérieur que quelques hommes ivre-morts, luttant contre leur tournis ou le sommeil affalés sur leur chaise, tantôt les bras ballants le long des dossiers, tantôt repliés sur leurs cuisses. Certains d’entre eux dans un état second laissaient pendre un filet de bave dégoulinant lentement le long de leur menton pour venir s’échouer sur une chemise à demi ouverte dont l’étoffe absorbait cette salive pâteuse. Il n’en resta plus qu'une poignée, puis trois, puis deux, puis plus aucun : ils avaient été sortis de force par l’aubergiste robuste. Ce dernier semblait avoir oublié que dans un coin de son gîte une personne encore était présente.

Seul était assis sur la même banquette l’inconnu au verre d’eau, verre auquel il n’avait pas touché. Il semblait attendre. La serveuse continuait son incessant ballet. De table en table elle allait d’un pas léger, ramassait les derniers verres et dernières assiettes avant d’essuyer les tables minutieusement, à tel point que l’on ne serait pas douté que quelques minutes auparavant cette surface de bois brillante n’était qu’une bauge repoussante. Consciencieusement chaque table fut nettoyée, époussetée et lustrée. Une fois ce travail de fourmi achevé, elle remonta les chaises, une par une, méthodiquement avec la grâce qui accompagnait chacun de ses mouvements. Elle finit en passant la serpillère sur le sol, par de beaux mouvements amples et précis qui décrivaient sur le sol des cercles auxquels aucune poussière n’échappait, auxquels aucune tache ne résistait ni aucune saleté. En quelques minutes, cette fée du logis avait transformé une porcherie en une pièce propre et agréable. Alors qu’elle s’apprêtait à laver les derniers mètres carrés où survivaient les derniers déchets témoins de la soirée, elle vint heurter un soulier.

« Vous êtes encore là ? » lança-t-elle avec un sourire qui révéla une dentition immaculée et parfaitement ordonnée. « Oui, je vous regardais faire. Vous êtes extrêmement douée, je dois vous l’avouer. » Elle répondit par un « Merci » sobre et gêné. Elle repartit quelques instants, sans doute pour ranger ses ustensiles de travail puis revint vers cet étranger qui semblait l’intriguer. Elle s’assit en face de lui.
« Mais vous n’avez rien bu…
« Je n’avais pas soif.
« Vous n’êtes pas d’ici, c’est ça ?
« Non, je viens de loin.
« Vous savez, ces derniers temps le climat est tendu par ici… Même si je suis habituée aux clients et à leurs frasques j’ai du mal à m’y faire.
« Je vous comprends, à votre place j’aurais jeté l’éponge il y a bien longtemps.
« C’est difficile, mais j’ai besoin de ce travail et Rudolf est gentil, il me paie plutôt bien… » Elle parlait de son patron. Celui-ci lança un « Bon, on ferme ! Bonne nuit. » qui intimait à la jeune fille et à cet homme avec qui elle discutait l’ordre de sortir, ce qu’ils firent.

Le grincement des gonds usés se laissa entendre clairement, et le cliquetis du pêne actionné par la clenche de la serrure fit un bruit métallique et mélodieux. Derrière eux, Rudolf ferma prestement à clé et actionna deux verrous, à en juger par les claquements entendus. Se retrouvaient seuls dans une rue quasiment déserte une jeune serveuse et un homme qui ne se connaissaient pas. « Vous allez où monsieur ? » demanda-t-elle poliment. « Je ne sais pas. » - « J’habite un peu plus loin, vous pouvez m’accompagner si vous le voulez… » - « Pourquoi pas. » Répondit-il en souriant et tous deux se mirent en route. Les ruelles sombres dans lesquelles se reflétaient la lueur blafarde des lanternes paraissaient vivantes ; elles s’animaient au gré des mouvements de la flamme emprisonnée entre quatre vitres et cherchant à s’en affranchir. Ils prirent une ruelle, puis une deuxième. « Ce n’est plus très loin. » dit la fille. « Un instant… » lança celui qui l’accompagnait. « Puis-je voir l’une de vos mains ? » Elle lui tendit la main droite, mais au dernier moment elle opta pour la gauche. L’homme murmura alors quelques paroles, à peine audibles. Soudain celle dont il tenait le poignet s’agita, commença à se débattre alors que sur son avant-bras apparaissait une marque violacée. La marque luisante avait une forme étrange, deux croissants de lune symétriquement opposés, l’un plus petit que l’autre, transpercés d’une tige à la base de laquelle se trouvait un disque. Une fraction de seconde plus tard, le signe disparut.

L’homme enleva enfin ce capuchon qui masquait son visage. Jeune et lisse, il ne concordait pas avec la voix de celui qui l’arborait. Une vingtaine d’années, tout au plus, c’était l’âge que pouvait avoir un tel visage. Deux yeux gris miroitaient, effrayants et froids mais brillants de malice. Au-dessus, des sourcils sombres accentuaient encore la clarté de ces deux iris d’agathe. Plus haut encore, sur son front ni trop court ni trop long, des cheveux en bataille lui donnaient un air sauvage, raides, épais, drus et dressés tant qu'on aurait pu croire que ces cheveux châtains étaient du poil animal plutôt que des cheveux humains. Un rictus malsain sur sa bouche donnait à ce portrait un air inquiétant, plus encore car il paraissait émaner de cette personne une confiance en soi hors du commun. « J’avais donc bien raison. »

La main droite de la jeune femme jaillit de sous son jupon, elle tenait en main une dague à la lame verdâtre et mate. « Et dire que j’allais m’occuper de vous… Pourquoi m’avez vous donc défendue alors que vous saviez qui est mon maître ? » lança celle dont l’expression bienveillante avait quitté le visage pour un air menaçant et défiant. « Après tout, tout le monde peut bien se tromper, moi le premier. J’ai d’ailleurs grand peine à me faire une raison. Seules les plus belles sont choisies par Slaanesh. » Elle se rua sur lui mais il esquiva dans un mouvement qui releva sa cape ; on put entrevoir une robe aux couleurs chatoyantes teintées d’orange et de rouge en-dessous, un peu comme celles que portaient les sorciers du Collège Flamboyant. Il avait cependant sous-estimé cette jolie fille qui avait mué de biche en harpie. La pointe de sa lame l’effleura. Une goutte de sang coula, finit sa course au bord de sa bouche. Sa langue rosée sortit prudemment et lécha la commissure de ses lèvres. « Je ne supporte pas que l’on fasse couler mon sang. » Il ne riait plus. Même son rictus malsain avait disparu. Son visage était désormais celui d’un gisant : froid, inexpressif, vide et imperturbable. La disciple de Slaanesh tenta un second assaut.

L’home tendit le bras, interrompant la succube dans sa course. Il la tenait à la gorge. La dague tomba au sol et ses deux mains qui semblaient si fragiles s’agrippaient, tapaient, griffaient et lacéraient avec une férocité et une force hors du commun le bras qui tenait la jeune fille prisonnière. Il ne s’échappait de sa bouche plus que quelques gémissements et gargouillis. Il la regarda dans les yeux et sentit que ce corps si parfait dans ses proportions et ses formes se mettait à trembler. « C’est bien dommage, dit le sorcier, j’aurais tant préféré me tromper… » La chair blanche et douce de celle qui aurait pu personnifier le symbole même de la pureté se craquela sous l’effet de la chaleur. Elle prenait une teinte brunâtre dégoûtante et crépitait sous la température insoutenable des doigts courts et trapus du sorcier. Elle lui cracha au visage avec mépris, le visage empli de hargne et de suffisance, puis laissa échapper un ricanement lascif. « Vraiment dommage. » Il tenait maintenant à bout de bras un paquet de viande cramoisie et suintante qui se consumait à vue d’œil.

Quelques instants plus tard un veilleur de nuit arriva au pas de course, haletant. « Dites, vous, y’a des gens qui m’ont dit qu’ils ont vu une lumière bizarre par ici, et qu’ils ont entendu des bruits bizarres aussi… » dit-il d’un air suspicieux.
« Ah bon ? Aucune idée mon bon seigneur, je ne fais que passer, d’ailleurs je vais m’en aller.
« Ah ouais ? Et ça c’est quoi ? » s’enquit-il en montrant du doigt trois petits tas de cendres éparses et encore fumantes.
« Bien, je dois vous avouer que… je n’en sais rien. J’ai senti une odeur alléchante, et comme mon ventre crie famine, je pensais pouvoir trouver une auberge encore ouverte à cette heure tardive, pour y dépenser les quelques schillings qu’il me reste. »
« Ah ouais ? et pourquoi qu’vous avez du sang sur la joue ?
« Du sang sur la joue vous dites ? Bien l’éclairage vacillant n’aide guère à se diriger correctement, je suis tombé. J’ai dû m’érafler la joue en chutant…
« Ah ouais. Bon ben passez votre chemin étranger, ces ruelles sont mal famées. Si vous t’nez à vot’peau, allez-vous en !
« Je vous remercie du conseil l’ami. » Souriant, le sorcier disparut dans la nuit.

Le lendemain, la jolie serveuse ne vint pas travailler. Des bruits coururent selon lesquels elle aurait quitté l’auberge en compagnie d’un individu étrange dont personne n’avait vu le visage. Des passants dirent que durant cette nuit là, pendant quelques secondes il fit clair comme en plein jour, que c’était l’œuvre des forces du mal et que seul le Chaos pouvait être derrière tout cela. Depuis sur la disparition de cette jeune fille tant appréciée les rumeurs et spéculations vont bon train. On dit même qu’un disciple du culte de Slaanesh entrainerait les jeunes femmes égarées dans les ruelles les plus sombres de Middenheim pour se livrer à des pratiques orgiaques toute la nuit durant… Décidément, les étrangers n’apportent que le malheur.

Pour au-dessus : Ne t'inquiète pas Waldarn, il n'y a rien de choquant dans ton texte.

C'est juste que sur ce forum, comme tu le vois il y a des gros tarés. Et on n'en est pas à note première taverne démolie à cause d'un sorcier (n'est-ce pas Laconfture...), c'est pour ça qu'on préfère mettre en garde dès qu'on voit un sorcier (plutôt prévenir que guérir) pour ne pas que ça dégénère dans WAR.

EDIT : Hum, cette seconde partie est très intéressante. Bien amené, le coup de la cultiste de Slaanesh. Maintenant ton perso révèle son côté "répurgateur"...

J'expliciterai tout ça plus tard , en tout cas il aime pas les répurgateurs.

Pour tout ce qu'il fait, pour chacune de ses attitudes il a ses raisons. Que la raison quelquefois ignore :p.

Je vais te faire une confidence Maul'. Tu sais à quel moment j'ai eu envie de me lancer ? Quand j'ai lu ton premier récit et que tu as mis en scène le perso d'un de tes guildmates (Lauter Von Carroburg, je crois).

Je me suis dit que peut-être, un jour, moi aussi je serai dans l'histoire de quelqu'un.

héhé sympa, j'attend la suite =D et j'attends que tu le postes dans la section recrutement *te fait des yeux de bambis*
s'il te plait.

mon BG ? il avance, j'en suis à deux pages words pour le moment =D

Waldarn a écrit:

Je vais te faire une confidence Maul'. Tu sais à quel moment j'ai eu envie de me lancer ? Quand j'ai lu ton premier récit et que tu as mis en scène le perso d'un de tes guildmates (Lauter Von Carroburg, je crois).

Je me suis dit que peut-être, un jour, moi aussi je serai dans l'histoire de quelqu'un.

Hé bien, je suis flatté. Je dois t'avouer que pour moi le déclic, ça a été presque la même chose. Quand j'ai vu les roleplays qui se faisaient sur l'ancien forum officiel de WOL, j'ai tout de suite eu envie de participer, mais mon personnage n'avait aucune profondeur. C'est là que je me suis lancé.

Mon premier jet était à un niveau largement plus bas que le tien, Drugni s'en rappelle peut-être, c'était lamentable.
Il me l'a même fait recommencer plusieurs fois, en corrigeant mes fautes et en m'expliquant patiemment que mon PJ ne pouvait pas avoir tué des centaines de zombies alors qu'il commencerait dans le jeu au niveau 1...

Peut-être tout simplement que la raison en est que mon perso n'en est pas au niveau 1. Sa progression viendra par la suite.

Mais je me tâte, va-t-il se joindre à la CMR ou non ?

Cela pourrait certes enrichir le BG et ouvrir la porte vers d'autres aventures dans lesquelles il ne serait plus seul.

Néanmoins, j'ai déjà pensé la majeure partie de son histoire. Sa progression, les événements qui l'ont conduit à devenir qui il est, sa jeunesse, son parcours initiatique et pourquoi il est désormais errant.

Je dirais qu'il est au moment actuel du récit au niveau moyen, pas trop fort, pas trop faible... en apparence au moins.

Il a pris le train en marche, pour ne pas procéder de manière chronologique et linéaire. Son passé sera dévoilé sous forme de flashbacks ou de situations qui lui rappelleront quelque chose.

Peut-être qu'il apparaitra un jour dans la geste de Dangorn, qui sait ^^?

grrrr Waldarn tu t'es toi aussi lancé dans le BG le plus grand de la CMR ???
grrrr je te déteste, moi aussi il est super long

quand au fait de rejoindre la CMR, bien sur que tu vas le rejoindre, on est gentil et on flood, bon le capitaine et son second ne glandent rien, mais la belle et noble impériale veille au grain.
quand aux raisons pour laquelle il rejoint les mercenaires, il y en autant que de mercenaire huhu =D

viens à nous, il y a meme des adeptes de slaanesh chez nous, enfin il parrait =D

*Tape avec la Bannière du Régiment sur Sigmaris*

Ne fais jamais confiance à cette soi-disante "noble" , Waldarn, elle est fourbe comme un gobelin pour compenser la faiblesse de son sexe et son manque d'honneur.

Dangorn de Castagne dit le Fourbe a écrit:

*Tape avec la Bannière du Régiment sur Sigmaris*

C'est dingue tous les objets suceptibles d'être utilisés sur la caboche de Sig'...

Sigmarinouchet a écrit:

viens à nous, il y a meme des adeptes de slaanesh chez nous, enfin il parrait =D

Où ça !? Où ça !?

Salut à toi !
Content de te voir parmi nous !

Ton texte est bien agréable à lire...continu !

"range son hamster après sa danse rituelle"

Oui on a tous un coté slaaneshite au fond ^^.

J'aime beaucoup ta seocnde partie, c'est très précis, très clair, bien narré, bien loin de mes écrits snif ^^.

Pour la taverne, je débutait, c'était encore dans me spremiers posts avec mon perso, depuis j'ai bouffé du bouquin de background sorcier et du livre de règle ^^, donc je m'y connais bien mieux, et donc j'apprécie d'autant plus waldram car ça respecte très bine un perso sorcier ( les sorcier détestent encor eplus le chaos que les autres et sont souvent envoyés détruire des cultes etc etc ^^ ).

Donc voila, j'ai hate de voir la suite.

( mon 1er Bg était pas génial non plus, il te le diront, mon perso reste un gros froussard calme qui ne supporte pas la solitude mais qui adore partager sa ocnnaisance et en apprendre plus ^^ ) et j'avais des sauts d'humeur avant et je pétais tout ^^ mais la je le joue plus peace cool zen vive les cieux ^^. On verra si on s'entendra en Rp, car dédédé pour moi c'est un fou qui utilise sa magie nimporte comment ^^

Citation :

Pour la taverne, je débutait, c'était encore dans me spremiers posts avec mon perso, depuis j'ai bouffé du bouquin de background sorcier et du livre de règle ^^, donc je m'y connais bien mieux, et donc j'apprécie d'autant plus waldram car ça respecte très bine un perso sorcier ( les sorcier détestent encor eplus le chaos que les autres et sont souvent envoyés détruire des cultes etc etc ^^ ).

Eh bien, le seul livre d'armée que j'ai est celui des Nains.

L'intégralité de ce que vous lisez est donc issu de ma petite tête.

Mais pour lui faire un joli passé, je vais devoir compulser des documents de background, ce que je suis en train de faire. J'ai les idées d'événements, mais pour le donner de la crédibilité, il faut que ce soit détaillé avec des situations crédibles. Ce qui ne peut être le cas actuellement eu égard à mon manque de connaissances en la matière.

Je tiens à RE préciser que le récit n'est pas définitif. La trame de fond l'est mais pour tout ce qui est du reste des modifications peuvent encore interbenir.

Citation :

car dédédé pour moi c'est un fou qui utilise sa magie nimporte comment ^^

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Oh ?!
Je m'en tire vachement mieux que je le pensais alors.
Enfin moi je détruit pas de taverne
Et je suis plus discret que toi avec ma magie
Mais I Love You quand même

Quelques corrections morpho-syntaxiques sans importance opérées.

Tu écris beaucoup de phrases sans verbe, par exemple la toute première, ce qu'il faudrait plutôt éviter.

Aussi des descriptions plutôt énumératives pour une ambiance qui ne dessert pas directement l'histoire.
J'aurais apprécié un vocabulaire de la chaleur et du feu gradant jusqu'au pantalon en feu, puis le même vocabulaire recyclé sur l'érotisme jusqu'à la découverte de la marque.

Pour le reste, descriptions, actions, enchaînement, choix d'action, champ lexical, rythme et prosodie ainsi que le contenu en général, franchement, Sigmaris te dira mon avis (si elle s'en souvient).

(Oui, j'ai un gros défaut, c'est que je ne me relis pas... Je devrais le faire.)

Sinon je préfèrerais en pas devoir attendre l'avis de Sig, car Drugni lui ayant brisé la boîte crânienne dans le post #3, sa mémoire doit désormais lui faire faux-bond.