[Candidature] Wisphill Cain [Refusé]

Alberick s'avança vers la table ou s'était installer la nouvelle recrue et le capitaine.

"Capitaine..." le répurgateur parlait d'une voix grave ponctué d'un hochement de tête poli.

"J'ai entendu dire que vous aviez besoin de volontaires pour faire mieux connaitre les us et coutumes des mercenaires aux nouvelles recrues?"

"Je reste à votre disposition..."

Sans plus de salamalecs Alberick s'assit deux tables plus loin à sa place habituelle, prêt du feu. Tirant un livre de sa ceinture il commença à le lire avec attention.

"Effectivement je suis le nouveau capitaine de la Confrérie. Je me nomme Dietfried Kempel." Répondit le prêtre guerrier à son homologue. "Qu'est-ce qui vous amène dans notre humble établissement? Car ce n'est pas par inadvertance qu'on franchit les portes du Squig Boiteux."

"Je cherche à rejoindre le front sous une bannière, pour des raisons qui me regarde je n'ai pas le loisir de le faire sous celle de notre bienveillant empereur Karl Franz, je dois donc me rabattre sur les compagnies de mercenaires, et vous êtes, semble il, unes de plus organisées, même si la jeunesse de vos recrues m'en fait douter."

- "MouahahahahaHAHAHAHAH, la jeunesse de vos recrues, elle est bien bonne celle là... sauf votre respect cher prêtre, ne vous contentez pas de la partie visible de l'iceberg, nous ne comptons QUE des combattants expérimentés dans nos rangs...et des vétérans plus agés que vous se présentent chaque jour pour entrer dans cette confrérie... et SONT refusés. Va falloir se sortir les doigts du bénitier un peu"

Oh puis après tout, qu'il se débrouille, Dwimbar retourna sur le nettoyage de son arquebuse et sirota doucement dans son bock.

Nadrong arriva avec les bières sur un plateau. Il sourit à Wisphill.

"Un conseil grand dadet, évite de faire remarquer à un nain qu'il est jeune, souvent ça le vexe... Même si il est plus vieux que tu ne le seras jamais."

Il laissa le silence s'installer pendant un court laps de temps calculé, juste avant de servir les boissons commandées par les convives. Ses yeux rieurs trahissaient sa bonne humeur. Ces humains à la vie trop courte étaient vraiment amusants.

Dietfried fut courroucé par la remarque de Wisphill.

"Mon cher ami ne vous méprenez pas sur les hommes qui composent cette confrérie ils ont traversé bien des épreuves et peut être aurez vous la chance un jour de le constater par vous même en vous rendant dans la salle des honneurs."

Il toisa le prêtre d'un regard noir. Ses poings étaient tellement serrés que ses phalanges en étaient devenues blanches.

"Sigmar m'a offert de commander de tels hommes et je ne peux que le louer car ici vous trouverez des liens d'honneur que vous ne trouverez nulle part ailleurs. Chacun de ces hommes est prêt à aller au devant de l'ennemi là où d'autres tourneraient les talons."

Chaque mot qu'il prononçait était martelé avec une ferme conviction.

"J'ai trouvé ici bien plus d'honneur et de courage que nulle part ailleurs. Et ce même au sein de notre propre culte qui a délaissé ses idéaux pour la politique et l'argent. Bien que des hommes continues à se battre chaque jours pour propager la sainte parole de Sigmar et redonner espoir au peuple."

Alberick senti en lui la voix qui l'habitait gronder comme une bête féroce :

"Arrogance! Corruption de la sainteté!" hurlait t'elle.

Mais Alberick ne bougea pas maitrisant sa main qui voulait tirer son pistolet de sa ceinture pour exploser le crane du nouveau venu.

Dietfried devait se débrouiller tout seul ,son arrivé en tant que nouveau capitaine ne devait pas souffrir, ni de laxisme, ni de manque de respect. Alberick continua d'observer la conversation prêt à obéir aux ordres de son supérieur.

Wisphill était ravi, le visage rougeoyant du prêtre l'amusait d'autant plus. Sans parler du répurgateur. Posant tranquillement sur "Espoir" il fit rougeoyer les runes qui le parsemait. Puis se retournant vers les nains et se fendit d'un grand sourire.

"Vous savez maître nain, l'on m'a dit que la raison pour laquelle les nains vivaient si vieux c'est qu'il était incapable de faire ce que peut faire un homme en 50 années"

Il se tourna par la suite vers le répurgateur, et cracha (Pas sur toi mais par terre prés de moi^^), lui adressant un regard des plus noirs faisant comprendre "Si tu bouges ta cervelle refait la pièce", ou quelque chose d'approximatif.

"Vous savez mon père, j'ai lu les thèses d'un certain docteur, Digmuns Dreuf. Celui-ci explique dans ses écrits que l'homme refoule inconsciemment les choses qui le font souffrir, le rende triste, et lorsque l'on en parle, ou qu'on leur demande d'en parler ils s'énervent rapidement et sans raisons apparente. Mais ce que vous dites est juste, le culte de Sigmar n'est plus ce qui l'était. Même si ce n'est qu'à demi mots, mais c'est déjà ça au moins. Enfin bref, maintenant que vous savez pourquoi je suis ici, essayons d'aller de l'avant."

Dietfried se calma, à ce petit jeu des phrases assassine il avait à faire à quelqu'un de doué.

"Votre insolence pourrait un jour vous mener à votre perte mon cher ami... Je n'ai cure de vos thèses, vous êtes dans la taverne des mercenaires du Reikland et de par ce fait vous devriez faire attention à votre langue sinon vous risquez bien de tomber sur un os. De plus il faudra me prouver que vous valez la peine de figurer parmi les nôtres dans les prochains jours qui s'annoncent sombres. Les premières choses que je réclame de mes hommes sont le respect et l'honneur. Nous aurons tout le loisir de vérifier cela... Alberick que vous voyez à cette table là bas sera votre parrain pour les prochaines semaines, c'est de lui que dépendra votre admission parmi les nôtres."

Dwimbar écoutait la conversation de loin. L'arquebuse démontée sur la table luisait et la crosse de bois incisée de lettres khazalide n'avait jamais été aussi propre. Il souria en entendant le capitaine...

-"Et beh, Alberick parrain du nouveau cureton... va falloir qu'il s'accroche à ses psaumes, le postulant... il risque de demander le monastère d'ici peu..." marmonna-t-il..."

-Le respect et l'honneur ?

Wisphill se fendit d'un rire, puis retrouva peu à peu son sérieux.

-Vous êtes mercenaires, cela veut dire que pour une raison ou un autres vous ne pouvez fricotez avec l'armée impériale, je trouve d'autant plus amusant qu'un prêtre guerrier mercenaire critique l'église sur son avarice alors qu'il est lui même attirer par l'argent. Je ne respecterais que votre titre et celui de vos subordonnées, pas avant que je sache quel sorte d'homme vous êtes, quand à l'honneur si vous avez le luxe de vous enorgueillir de telle facétie à une heure aussi critique de l'histoire de l'humanité sacher que ce n'est pas mon cas, je combatrais selon mes idées, mais sous votre bannière et sous vos ordres, rien de plus, rien de moins.

Wisphill se retourna vers Alberick

-Et c'est donc ce bambin qui me servira de nounou ? Il n'a pas quelques innocentes à faire brûler ? Ou bien la garde ne veut pas se déplacer pour lui prêter main forte pour arrêter quelques paysans destinés au bûcher pour calmer les foules ?

Se levant et portant "Espoir" sur son épaule il se dirigea vers les chambres de l'étage.

-Je vais me reposer, le voyage a été éreintant, que votre sbire m'avertisse quand il sera prêt à partir.

Nadrong bloqua la route à Wisphill. En tant que Brisefer, c'était sa spécialité.


"Grmblgrmn, où tu crois aller comme ça ? Il va se mettre des glaçons dans ses braies le blanc-bec en guenilles et il va nous parler sur un aut' ton. Après il me paiera son loyer d'avance s'il veut avoir une chambre, mon auberge n'est pas ouverte aux clochards mal dégrossis. Si tu veux être des nôtres, gamin, faudra apprendre à respecter tes supérieurs aussi bien tes futurs frères d'armes, ceux-là même envers qui tu viens de te montrer insolent. Sinon pas la peine de déballer ton baluchon, tu peux repartir sans délai et si tu as du mal à trouver la sortie on peut t'y aider."

Wisphill se fendit d'un large sourire, le petit nain était pourpre et il semblait vouloir en débattre. Sortant sa bourse il lui laissa quelques pièces d'or pour payer deux nuits, et les posa dans la main du nain. Puis il tapota la tête du nain et le dépassa.

-Veuillez m'excuser maître brasseur, mes mots ont dépasser ma retenue, j'essaierai d'être un peu moins franc et honnête à l'avenir, et au passage, votre bière est fameuse.

C'est au moment ou Wisphill commençait à monter les marches que Nardong se rendit compte qu'il n'avait pas touché à la bière.

"Effectivement... ça promet... Vous êtes sur de ne pas vouloir le mettre à la porte immédiatement capitaine? Je manque de patience en ce moment..."

Le répurgateur regardait son capitaine d'un œil torve, prenant l'attitude de quelqu'un devant effectuer un corvée de plus ennuyeuses.

Voyant le regerd mi-sombre, mi-amusé de Dietfried, Alberick souffla après un soupir sonore :

"Bon... J'ai compris je m'y colle dès demain..."

Dietfried n'aimait pas qu'on l'insulte ou qu'on émette un doute sur son honneur mais quelque chose lui disait qu'il y avait quelque chose d'autre derrière cela. Alors que Wisphill montait les marches pour rejoindre sa chambre Dietfried parti à ses trousses et l'interpella au bas des marches.

"L'ami pour moins que ça y en a avec qui j'aurais repeins le parquet de l'auberge avec leur cervelle. J'ose croire que pour avoir la langue si bien pendue vous valez la peine. En tout cas vous me plaisez bien vous n'avez pas votre langue dans votre poche et même si vous risquez de ne pas vous faire que des amis en traitant les autres de la sorte j'espère bien que vous serez moins acerbe à l'avenir."

Puis il se tourna vers Alberick, un petit sourire aux lèvres.

"Mon ami je suis confiant dans votre réussite, je m'en remets à présent à vous pour me dire s'il en vaut la peine. Demain allez vous entretenir avec lui et si vous trouvez quelque chose de bon en lui nous pourrons peut être le faire entrer comme recrue."

Nadrong examina les pièces d'or, croqua dans l'une d'elle et inspecta l'infime déformation laissée par sa canine dans le métal.

*C'est bien de l'or !* se dit-il. Soudainement, un grand sourire lui barra le visage et il se montra bien plus aimable. Deux couronnes d'or ! C'était même plus qu'il n'en fallait pour trente nuits.

"Tu remontes dans mon estime, prêtre-guerrier !"
Il lui cria du bas des escaliers : "Viens boire une chopine avec nous ce soir, c'est la maison qui te l'offre !".

Puis Nadrong se tourna vers Alberick.

"J'crois que t'as choisi pile le bon filleul, Alberick, c't'humain a du caractère, presque autant qu'un nain ! Va falloir le faire rentrer dans l'moule, mais abîme-le pas trop hein ! Héhéhé !"

Les procédure de recrutement vont surement prendre un peu de retard, la guilde adopte une nouvelle organisation. Pour qu'elle soit effective, et qu'elle marche bien il se passera un peu de temps (quelques jours voir semaine). Ne vous inquiétez donc pas si votre status n'évolue pas rapidement.

Le conseil a tranché.

Désolé Wisphill, mais les officiers ont statué en majorité que tu n'étais pas prêt à rejoindre la confrérie. C'est d'autant plus difficile pour moi de te l'annoncer vu qu'on bosse ensemble sur Monde Warhammer.

Il manquait peut-être seulement la petite touche de folie qui t'aurait aidé à ne plus "subir" nos délires mais à y participer et même à ajouter les tiens. On a clairement senti dès le début que tu avais du mal à rentrer dans nos trips.

Malgré tout aie confiance, tu n'auras aucun mal à trouver une bonne guilde RP qui te corresponde mieux. En guise de piste je pourrais te conseiller de regarder du côté de nos alliés du Conclave de l'Ordre

Zetes tous des salauds je vous hais, je vais tniquer !! Nan je blague


Ce n'est pas vraiment un problème, comme j'avais dit à Sigmaris, rien n'étais sur de mon côté, je joue plus avec mes amis IRL qu'avec vous, c'était donc déjà un problème. Nous devions prendre une décision ce soir autour d'une bonne table pour savoir ce que nous faisions et comme d'habitude je devais "lancer" un appât dans la communauté pour savoir si l'on rejoignais une guilde ou si l'on restait en petit comité. Pour les délires j'avoue n'être pas en effet tout à fait dans le même tripes que vous, les invocations de Sigmar dans une taverne ou les transformations du chaos express ne sont pas mon quotidien de maître du jeu (Même si j'ai un jour combattu un space marines qui faisait ma taille au début du combat et qui ensuite me tenait dans la paume de sa main).

Bref je vous quitte sans regret et sans rancunes, je me suis tout de même bien amusé avec vous. Bonne route en jeu !

Bonne chance Wisphill j'espère avoir le temps prochainement de jouer avec toi IG, car même si nos deux perso RP aimeraient mutuellement s'étriper je serais ravis de partager un groupe avec quelqu'un qui a autant d'expérience IG et sur plusieurs jeux.

Même si tu ne fais pas partie, ni des notres, ni de nos alliés, nous ne sommes pas ennemis GOOD LUCK