[Candidature] Caeris Dagaric [Deserteur]

Quel est le nom de votre personnage, quel race ?
Je m'appelle Caeris Dagaric, je suis humaine...ça se voit non?

Savez-vous quelle(s) classe(s) vous allez jouer sur W.A.R. ?
J'ai appris l'métier des armes y a déjà un moment et je porte une armure pas dur de deviner ! (Chevalier soleil même si...)

Avez-vous déjà joué à un MMORPG ? Si oui, le(s)quel(s) ?
J'ai eu une phase EVE online et maintenant je tue le temps sur WoW

Comment avez-vous connu la CMR (Confrérie des Mercenaires du Reikland) ?
Par mes recherche de guilde RP sur les forums relatifs à WAR

Quels sont vos hobbies ?
Les jeux de rôle papier, la lecture, l'ordinateur (sans blague )

Combien de tournées dans la taverne du Sguig boiteux seriez-vous prêt à payer pour être accepté ?
Faut payer des tournées pour être acceptée maintenant? Pfu...heureusement que le dernier contrat m'a rapporté de quoi remplir ma bourse...*fouille dans sa bourse puis parcourt l'assistance des yeux* Là j'peux me permettre trois...au-delà j'aurais des ennuis avec l'armurier...sans compter que je dois encore grailler!

Seriez-vous prêts à exécuter les ordres d’un elfes, d’un humain ou d’un nain ?
En combat la discipline est essentielles! Dans une compagnie faut s'en remettre à son supérieur et espérer qu'il prendra les bonnes décisions, quel que soit la taille de ses oreilles ou de sa barbe.

Et pour finir une question très personnelle : quel âge avez-vous ?
18 années bien passées (de tout juste) !

[HRP] Je me présenterai donc de manière RP sur la taverne (le sujet en post-it^^), j'attends vos questions avec...impatience *lorgne sur son bg tout beau tout neuf* mais j'aimerais savoir...je poste sans tarder sur le sujet RP ou je dois attendre une quelconque autorisation? [/HRP]

Bien le bonjour a toi et bienvenue sur notre forum.

Tu peux poster ton bg sans probleme (pas dans la taverne hein ) sur la partie rp du site. Sinon une question me turlupine, quel serveur as-tu choisis sur wow? Si c'est Kirin sache que la cmr y existe pour patienter

Pour le reste la taverne sert de mise en scene rp pour l'integration de ton perso et le faire connaitre.

Bienvenue a toi

Il n'y a pas d'autorisation a attendre pour poster sur le sujet rp, viens donc nous passer le bonjour

pour les questions je laisse ça aux mercenaires, bonne chance pour ta candidature

Bienvenue !

Yadaraf n'est pas encore là, alors j'y vais : voilà deux petites questions pour te cerner.

- Comment vois-tu la vie de mercenaire ? (En gros : as-tu lu La Compagnie Noire, de Glen Cook ?)

- Qu'est-ce qui est vert, mais qui devient rouge quand on appuie dessus ?

Je vais légerement mesurer ton degrès de geekitude :

Un super Event se presente avec la CMR, une super soirée se présente avec te potes... que choisirais tu ?

Compte tu t'achetes WAR à la sortie ou attendre un peu ? (genre est ce que tu vas piquer ta tente devant le magasin alors que le jeu sort le lendemain )

Alors pour Urvan: j'ai eu un moment de jeu sur Kirin mais je suis à présent avec des amis sur le Culte de la rive noire^^

Bien, attaquons les choses plus sérieuses!

Alors oui j'ai lu la Compagnie noire de Glen Cook (j'en suis aux deux premiers Livres de la pierre scintillante...vivement la suite! ) et cela influence surement ma vision du mercenaire. Donc un mercenaire est quelqu'un qui vit du métier des armes sans toutefois avoir d'allégeance stricte à un pays, une nation. Un mercenaire, une fois engagé, poursuit sa mission tant que les termes du contrat le permettent. Les mercenaires ne sont pas des bandits, ils gardent une certaine éthique personnelle, éthique parfois à géométrie variable. Ils sont souvent habitués à travailler en groupe
...et je vais m'arrêter là pour ce poste...je serais capable d'écrire un roman si je ne me freine pas...

Quant à la secondes questions...mon expérience la plus récente au sujet d'une chose verte virant au rouge après pression c'est un bandit plein de vase après une chute dans le fleuve Sol en amont d'Altdorf virant au rouge après une pression appliquée au moyen d'une claymore. (ceci se rapporte au dernier contrat de Caeris...^^)

edit: Pour répondre à Skinfax:

Un event sur WAR ou une soirée avec mes potes? L'event sur WAR! Pourquoi? Déjà parce que mes amis (à 80%) seront sur WAR et qu'une majorité d'entre eux y participeront surement à ce super event!
Ensuite si je vais camper devant le magasin pour acheter le jeu? Quedal! D'abord je le réserve (de préférence 2 mois à l'avance) et ensuite je demanderai au gérant de bien vouloir me laisser installer mon sac de couchage DANS le magasin pasque c'est quand même plus confortable de dormir au chaud!

Caeris Dagaric a écrit:

Quant à la secondes questions...mon expérience la plus récente au sujet d'une chose verte virant au rouge après pression c'est un bandit plein de vase après une chute dans le fleuve Sol en amont d'Altdorf virant au rouge après une pression appliquée au moyen d'une claymore. (ceci se rapporte au dernier contrat de Caeris...^^)

Alors en fait c'était Mardruk dans un mixer mais ta réponse me satisfait tout autant.

Et en fait je me demande si les orques n'ont pas le sang vert ou noir...

Mais non la réponse à la première question de Skinfax c'est : "des amis ? où ça ?"

Salut c'est Yadaraf ! Officier recruteur, si tu as des question des soucis ou autre chose vient me déranger je suis là pour ça .

Sinon oui tu peux venir parler sur la taverne quand tu veux, tu n'as pas besoin d'authorisation, c'est un sujet ouvert à tous. N'oublis pas de poster ton background (pas dans la taverne comme le dit Urvan mais dans la section RP ou sur ce post).

Voilà

*Soupir* Déjà percé à jour...pourquoi personne ne peut croire que j'ai des amis?

Merci de ton accueil Yadarf, comme tu peut le constater je me suis déjà incrusté à la taverne quant au back...je dois mettre quelques petits trucs au point avec un ami (vous voyez que j'ai des amis ) qui jouera aussi à WAR avant de disposer d'une version définitive! (Dans la section RP oui, oui, pas dans la taverne )

Et bien un chevalier... Enfin un qui prend une carriere qui n'est pas surexploité Nous manque plus qu'un martelier et c'est bon (desole si il y en a deja que je ne connais pas )
Ps : mais oui, on te crois si tu nous dis que tu as des amis, hein ?

Mouaif.... des amis pas si sur. A moins que ce soit des bots ? O.o
Nan ze rigoule, bienviendu mam'sel. Lapin pour vous servir

Après moultes concertation avec mon ami (j'insiste! ce n'est pas un Bot ) J'ai commencé à écrire mon background sous une forme plus lisible. En voici donc la première partie!

Caeris Dagaric
Livre premier, premier chapitre : Arabie

Un livre aux pages jaunies se trouve dans votre main, le halo de votre bougie éclaire à peine la calligraphie minutieuse de la mercenaire. Un bruit, un froissement de couvertures ! Votre cœur s’active et une goutte de sueur perle le long de votre tempe, fausse alerte…mais il ne s’agirait pas qu’elle se réveille ! Il est au environs de la minuit et vous n’avez pus vous empêcher d’aller jeter un coup d’œil aux affaires de cette nouvelle venu. C’est cette sacoche de cuir brun, usagée et décolorée qui a particulièrement attiré votre attention lors du passage de Caeris dans la taverne. Le livre ouvert vous dévoile le passé de la mercenaire. Quelques secondes ont suffit pour que vous vous en rendiez compte. Bien sûr il serait plus prudent de le remettre avec ses frères, de refermer la sacoche et de partir sans bruit de la chambre mais vos yeux reviennent sans cesse sur les premières phrases alors que vos oreilles guettent un changement de rythme dans la respiration rauque de l’endormie…vous rapprochez la page et de la flamme et commencez à lire…

Il est tard, la bougie que je viens d’allumer est neuve…sa mèche crachote encore un peu mais cela me suffit pour écrire. Je ne pense pas que je dormirai…J’ai décidé de tenir ce journal pour m’entraîner à écrire dans la langue de l’empire, ce précepteur coute cher mais il parait que c’est indispensable de savoir parler la langue de là-bas pour ce périple…j’ai investis mes derniers deniers dans du matériel aujourd’hui et nous prenons la mer demain ! Je suis fébrile, c’est la première fois que je quitte mon pays, je me demande si tout ce que l’on raconte sur les gens de cet empire est vrai ! Les rares que j’ai croisé ici, au port des épices Copher, m’ont semblés étranges ! Tellement pâles. Mais reprenons au début ! J’ai fait du chemin depuis ces dernières années…descendante du prophète Muhmaed al-Quyat, je m’appelle Sheyla al-Daïk. En raison de mes origines j’étais destinée à la prêtrise dans le temple principale d’Ormazd, dans ma ville natale d’Al-Haikk.
Il m’arrive encore de sourire en repensant au bon vieux temps, les course effrénées dans les ruelles avec les autres garnements du quartier, l’odeur des pâtisseries qui monte de la ville alors que je regarde l’aube se lever depuis le toit d’une maison, même le sable de ma ville natal me semble avoir une couleur et une odeur bien à lui…A présent j’ai 18 ans et malgré mon jeune âge, je suis mercenaire. Oui, oui une vraie ! Ah oui…et la honte des femmes de la famille évidemment. Il faut dire que j’avais des prédispositions à l’attitude garçonnière, une robe ne me résistait pas une semaine. Et surtout j’étais décidée, une vrai tête de mule si bien qu’a 16 ans, lors d’un voyage d’affaire à Lashiek la ville Corsaire, j’ai décidé d’apprendre le métier des armes auprès des vétérans du port. Pas moyen de m’en faire démordre. Finalement la famille à du partir sans moi pour arriver à temps à une fête sacrée à Al-Haikk. J’en ai bavé. C’est pas évident pour une jeune fille de vivre avec des mercenaires et, même si j’ai évité le pire, il m’est arrivé quelques expériences désagréables. Je ne vais pas m’appesantir sur les longs mois que j’ai passé à m’entraîner, toujours sur le qui-vive, à épier ceux qui m’épiaient. La peur d’être suivie lorsque je rentrai dans la petite baraque crasseuse que je louais…un épisode de ma vie que je n’aurais jamais pu traverser plus ou moins sauf sans l’argent que la famille m’envoyait malgré sa honte. Puis j’ai eu mon premier contrat ! Tout a changé, le monde prenait de nouvelles couleurs et mon avenir se faisait nettement plus beau car qui dit contrat dit argent, c’est-à-dire que j’allais enfin pouvoir m’affranchir de ma famille mais surtout être reconnue comme un mercenaire, une vraie! J’avais été engagée avec quelques autres gars pour protéger un petit convoi de grain…pas grand chose de valeurs mais une tentation par les temps de famines qui couraient, les bandits touaregs avaient particulièrement soufferts de la disette générale et leurs raids se faisaient réguliers. Évidement je me voyais déjà en héroïne, chassant cents bandits, les repoussants bravement, être récompensée par les marchands pour mon acte extraordinaire. Maintenant je sais que je n’ai pas choisi le bon métier pour la gloire, les héros sont les généraux, ceux qui commandent pas les pauvres troufions qui vont se faire massacrer sur leurs ordres. Forcément ça ne s’est pas passé comme je me l’étais imaginée…d’abord l’attente, le stress du combat, insupportable ! Puis les blagues que faisaient les autres mercenaires…je trouvais horrible de les voir plaisanter sur la mort, le meurtre, les pillages. Ce n’étaient pas des mauvais bougres et ils ont vite compris que c’était mon premier coup aussi ils m’ont pris sous leur protection et m’ont épargné les tâches les plus dure. Ils m’ont aussi protégée pendant l’attaque…heureusement d’ailleurs car j’étais paralysée de terreur, j’en pissais dans mon froc…littéralement. C’étaient des hommes biens, cinq amis, autant que pouvaient l’être des gens qui combattaient ensembles depuis des années. Enfin quatre amis après cette mission, l’un deux s’était pris une flèche, empoisonnée, il est mort salement. Au final on a eu six morts pour neuf en face…une victoire, j’imagine. Je crois que ce que je retiendrai de ma première escarmouche sera l’odeur, l’odeur et la peur qui imprégnait tout et tout le monde. Ce n’était que le premier et pas le plus sanglant ni le plus éprouvant de mes contrats mais je m’en souviendrai toujours comme de ma première confrontation avec la mort brutale et les ravages de l’acier sur les chaires. Depuis j’ai voyagé, j’ai vu les iles sorcières, la passe des cobra, la grand Désert, des Oasis par paquet et même le chatoiement lointain du Golfe du Mèdes.. j’ai enfin abouti à Colpher. Juste à temps pour m’engager sur le rafiot d’Ali Kehad, dilapider mon argent en équipements et leçons auprès de ce vieux marchand impérial. Je pars demain matin, à l’aube avec la marée descendante, pour ce mystérieux Empire. La chance de ma vie surement et en tout cas un gros paquet de fric à la fin de la mission ! Un boulot peinard en plus, escorter un chargement d’épices à destination de Parravon en Bretonnie. nous serons en bateau jusqu’au port de Brionne ensuite se sera la marche vers Parravon. Un long voyage, l’affaire de presque cinq mois mais pas de dangers prévus. Tout devrait bien se passer. Je vois l’aube qui pointe…déjà trois heures que j’écris…j’ai mal à la main, je ne suis pas encore habituée à l’écriture dans cette langue. J’ai remplis quatre pages de ce petit carnet. J’écris laborieusement…mais cela me laisse le temps de penser et de formuler mes phrases. Je vais adresser ma première prière de la journée à Ormazd ensuite j’embarquerai pour des contrées lointaines. Puisse ma traversée se produire sans encombre.

L’écriture s’interromps ici et un espace de plusieurs lignes sépare ce texte du suivant, vous clignez des yeux et éprouvez des difficultés à les rouvrir. Il est temps d’arrêter de fureter dans la vie des autres et de regagner votre chambre. Une crampe à la main vous fait prendre conscience que votre bougie est presque épuisée. Oui, il est vraiment temps de remettre le livre à sa place et de sortir de cette chambre. Sans un bruit, sans réveiller Caeris, ou plutôt devrait-on dire Sheyla ? Que fait elle si loin de chez elle ? Et pourquoi avoir changé de nom… votre esprit est en ébullition mais il n’est plus temps de chercher des réponses à ces questions. Vous refermez soigneusement la porte et vous vous éloignez précautionneusement de la chambre. Dans le noir Sheyla esquisse un sourire, celui d’une femme épuisée par ces dernières semaines qui trouve enfin un instant de repos dans un bon lit…

Donc voilà la première partie du journal de Caeris, elle sera suivie du récit de la traversée vers Brionne.

ps: c'est quoi ces gens qui postent à 2h du mat...je fais comment pour suivre moi !? C'est pas comme si j'étais en train de dormir mais bon je tappais mon back quand même !

... bave, la suite, la suite vite...

J'adore ton récit une vrai aventure tout ça...

Et bien, c'est du lourd, tu tres lourd meme. Agreable à lire, on rentre directement dedans, du tout bon. La suite

Voilà la suite, il y a encore fort a faire pour arriver jusqu'au Reikland et à Altdorf dans la taverne du Squig boiteux!

Livre premier, chapitre deux : La traversée, l’escale

Elle vient de partir de l’auberge, là à l’instant ! Vite vous vous faufilez dans sa chambre, cette fois plus de bougie, le soleil brille depuis de longues heures. Hier soir vous vous étiez endormi comme une souche mais votre sommeil n’avait pas été tranquille, tourneboulé par milles et une questions. Aujourd’hui sera l’occasion d’apaiser votre soif de lecture et de connaissances. Vous retrouvez sans peine le livre, toujours à sa place dans la vieille sacoche remisée prés du lit défait, vous l’ouvrez prêt à replonger dans la vie de celle qui se fait appeler Caeris...

Troisième jour de traversée, depuis que l’excitation du départ est retombée, la routine s’installe. On apprend à mieux se connaitre, on déambule sur le pont en profitant des derniers paysages en vue, nous somme encore suffisamment près de la côte que pour être distraits par les quelques oiseaux de mer qui semblent suivre le navire. Le temps est au beau fixe comme disent les marins, la mer brille sous le soleil, plate, comme écrasée par la chaleur.
J’ai déjà fait le tour du bateau un nombre incalculable de fois ! C’est un petit Boutre de quinze mètres de long, cela semble étonnamment petit pour un navire marchand destiné à traverser les mers mais les marins m’ont déjà appris que le commerce des épices rapporte beaucoup pour un faible tonnage…ils devront encore m’expliquer ce qu’est le tonnage mais j’ai l’impression de saisir ce qu’ils veulent dire, il s’agit de faire beaucoup d’argent pour peu de marchandises ! Ils m’ont aussi expliqué que les marchands avaient préférés armer un baggala en raison de la légèreté de son gréement et de sa facilité de manœuvre…je comprend facilité de manœuvre mais le reste quedal. J’ai encore beaucoup à apprendre sur le métier de marin on dirait. En attendant de mieux saisir les termes techniques, et comme je n’ai de toute façon rien à faire pour le moment, je vais essayer de décrire notre embarcation. Donc, longue de quinze mètres, elle possède deux mâts avec une grande voile trapézoïdale par mât, La poupe (le bout arrière, je ne suis pas complètement ignorante non plus !) est relevée…un peu comme sur ce gros navire venant des contrées du Nord que j’avais vu au large quand j’habitais à Lashiek. C’est là que se trouvent les quartiers des mercenaires et des officiers. L’équipage dors en bas, près de la cale ou sont stockées les épices. La proue est basse sur l’eau et élancée. C’est agréable comme endroit pour se reposer en guettant la mer. Il y a de l’agitation sur le pont, des cris mais rien d’alarmant. Je vais voir ce qu’il s’y passe…

Cinquième jour de traversée, je reprend là où je m’étais arrêtée d’écrire. L’agitation était due à un brusque changement de vent accompagné d’une chute d’un passager dans la mer…on à stoppé le bateau et envoyé une chaloupe rechercher le pauvre gars, ça nous à fait un peu de distraction. Je suis restée encore un peu sur le pont à regarder les marins faire leurs manœuvres…on dirait un immense mécanisme bien huilé, ils savent tous quoi faire et quand. Impressionnant, comme une armée bien préparée à la bataille. J’ai parlé avec quelques uns qui se reposaient, ils m’ont expliqués les différences entre ce bateau et ceux qui croisaient au large. Je me suis étonnée d’en voir si peu…j’avais entendu dire que le commerce entre l’Arabie et l’Empire était assez lucratif. Cela aussi ils me l’ont expliqué, les gros navires préféraient accoster à Al-Haikk, quand nous arriverons dans ses environs les bateaux devraient être plus nombreux. On y fera d’ailleurs une brève escale pour se réapprovisionner en eau et en nourriture. Personne ne sera autorisé à quitter le bord, j’aurais bien voulu me balader dans ma ville natal…tant pis je voyagerai dans mes souvenirs depuis le bastingage. J’ai essayé d’engager la conversation avec les autres mercenaires chargés de la protection du bateau…de vrais tombe, impossible de leur tirer un mot. Je sens que leur compagnie va être passionnante… Faut dire que personne ne se connait, avec un peu de chance ils se dégèleront avant qu’on soit tous morts d’ennuis…à moins que se ne soit les pirates qui décident de nous faire s’activer un peu, avec la perspective de passer de morts d’ennuis à morts tout court ! Le repas de hier soir ? Du poisson, on pêche à longueur de journée. Ca tue le temps et évite d’entamer trop sérieusement nos réserves, faut être prévoyant en cas de coup dur. Ce matin en me levant j’ai senti des irritations sur mes mains et mon visage, le sel qui commence a faire son œuvre, je me suis rincé vite fait dans un tonneau, nous ne serons pas rationnés en eau tant que nous continueront à longer les côtes habitées. J’ai passé de la journée sur le gaillard arrière à regarder la mer. La mer est toujours calme, quelques nuages blancs ont fait leur apparition dans le ciel, pas assez consistant pour offrir une ombre et un répit à l’impitoyable chaleur. J’ai le temps de ressasser mes souvenirs, mes interrogations. Ma famille a t’elle déjà reçue ma lettre ? Je me demande ce que fait la compagnie du chacal, vous savez les quatre gars que j’ai rencontré lors de mon premier contrat ? Ils ont formé une compagnie maintenant, vingt hommes, et ils commencent à être connus par ici ! Je les ai croisés récemment et brièvement dans une expédition à travers le Grand Désert.

… Vous relevez un instant la tête, fausse alerte ? Oui, après un petit soupir de soulagement, vous reprenez la lecture… Encore et toujours la même chose, sur des pages et des pages. Divagations et réflexions accompagnées de descriptions d’évènements mineures. Vous décidez de parcourir le texte, de survoler le récit du quotidien de la mercenaire. Ici et là un passage retient votre attention. Légère tempête, bateau hostile aperçu mais vite disparu. La traversée semble avoir été globalement sans histoire, à part, oui, un flirt avec un jeune mercenaire du nom de Khmal. Rien d’important juste histoire de tuer le long mois qui vient de s’écouler sur ces pages. Lorsque vous décidez de reprendre la lecture proprement dite c’est pour retrouver Sheyla un jour avant l’arrivée à Al-Haikk…

Enfin ! Après un mois de tranquillité exaspérante nous arrivons à Al-Haikk, dommage que nous ne puissions partir en maraude dans la ville, mais bon, je me suis déjà suffisamment lamentée là-dessus ! Aujourd’hui j’ai pu me laver, complètement. Quel bonheur que de se débarrasser du sel qui gratte, qui rend la peau rêche. Mes cheveux noirs sont décolorés, ils ont virés au gris. Les aléas du métier. On a utilisé une grande partie de nos réserves d’eau, pas grave demain on pourra se réapprovisionner dans ma ville natale. C’est le soir et au loin je vois les lumières de ma ville qui scintillent, si proche en apparence. Après cette mission je reviendrai y passer quelques temps, je l’aurai mérité, ainsi que le salaire qui me permettra de me les payer. J’ai l’impression d’entendre les bruits de la foule dans les marchés, de sentir les pavés sous mes pieds nus, gamine de douze ans courant dans les ruelles… Un des mercenaire prés de moi grogne, la flamme de la bougie que j’utilise pour écrire le dérange dans son sommeil. Khmal qui dors tout à côté de moi n’est pas dérangé pourtant. Je hausse les épaules, pas évident quand on est couchée a plat ventre ! Je ferais mieux de dormir si je ne veux pas rater l’entrée dans le port demain matin !

Une porte qui claque vous fait prendre conscience du temps que vous venez de passer là, prostré dans une chambre qui n’est pas la vôtre. Déjà le soleil a dépassé le zénith, il serait risqué de rester plus longtemps. Vous vous relevez malgré vos membres gourds, des fourmis se mettent à courir le long de vos muscles. Silencieusement vous vous approchez de la porte et y collez votre oreille. Le couloir semble vide, l’écho des discussions de la taverne vous parviens à travers le bois épais. Vous entrebâillez la porte et y jetez un œil parfait ! Il n’y a personne ! Un instant plus tard la porte est refermée et vous êtes dans le couloir…ni vu ni connu…

Damned! Encore la deuxième partie de la traversée, la marche vers Parravon, l'arrivée à Nuln, le départ pour Karak Hirn, la retraite et la mission vers Altdorf! Tout cela agrémenté d'imprévus divers et de récits de bataille.

mais bordel pourquoi en ce moment tout le monde fait des textes de six pieds de long ?
sinon c'est sympa,vivement la suite

Les autres je sais pas mais moi c'est parce que j'aime bien écrire, raconter l'histoire de mon perso et m'immerger dans sa vie...Alors forcément ça fait rallonge

Rien à dire, toujours aussi bien (sinon pourquoi personne répond à mon bg ? si c'est completement nul n'hesitez pas a le dire)
Ah et au faite Sigmaris, tu vas pas te plaindre du faite que les gens font des textes un minimum long. Faut bien qu'on developpe une histoire, hein ? ^^

Super BG Caeris (j'ai pas encore fini), sinon en ce qui te concerne Karak
1/ j'ai lu les deux première partie et j'ai baissé les bras sachant qui en a encore plein qui vont arriver (j'avoue comme y va y avoir une bataille je vais continuer )... pourquoi les nains vivent si longtemps
2/ j'aime pas répondre à des BG dans le hall des héros ca gâche la présentation, si tu veux que je réponde met ca dans ton topic de recrutement en guise de "brouillon".

édit: il n'y a rien contre toi Karak dans ce que j'ai écris c'est juste mon point de vu. Enfin tu me connais...