[Candidature] Albrecht Beyer [déserteur]

Dans une ruelle d'une cité de l'Empire,un homme marche.
Il fait nuit,et froid.
Cet homme est d'une taille moyenne,sans âge,(pour avoir une idée des fringues cf les artworks du répurgateur),sale,ridé.Il a l'air d'avoir traversés de nombreuses épreuves
.Il s'arrête devant une enseigne éclairée."La taverne du squig boiteux"...
"Serait-ce le repaire des tants redoutés mercenaires du Reikland?",pense t-il.
Depuis tant d'années,il ère de contrées,en contrées,sans but..une compagnie de mercenaires,la chance de trouver un sens à sa vie?
Alors il entre.
Il découvre une taverne noire de monde.
Là au fond,un groupe d'hommes armés.Ces fameux mercenaires?
Il s'approche.

-La compagnie des mercenaires du Reikland?,demande t-il.
-Et bien,oui,ma foi!,lui répond un nain,l'esprit embrumé dans la bière.
-Je me présente,Albrecht Beyer,pourfendeur de piétaille.J'aimerais vous proposer mes services.
-Ah,oui?
-Exact.
-Et pourquoi donc?
-Avoir une vie,une vraie.

Le nain,que Albrecht supposa être le maître nain Grugni,paraîssait interloqué,comme toute la tablée.

HRP:bien le bonjour,ceci est mon premier rp,et j'espère que vous m'aiderez à l'améliorer
je compte donc jouer répurgateur.
en espérant avoir été fidèle à l'esprit rp des CMR...

Korvadiel s'étant assuré de l'expurgation totale de la moindre parcelle de magie pouvant encore habitée son corps pénétra à la suite de l'étranger dans la taverne et dans la même continuité de mouvement vint posé une main amicale mais ferme sur l'épaule du répurgateur fraîchement arrivé, ses longs doigts hyalins se refermèrent sur le tissu trempé du manteau de l'homme

-Salutations l'ami, souffla Korv à l'oreille de l'homme, bienvenue dans le repaire de la bizarrerie outrancière et de la beauverie irrépressible, m'est avis que tu auras dur labeur à purger cette taverne du mal incompressible l'habitant, sussura t-il en souriant, à commencer par moi et mon passé trouble me menant à de reprimandabes actes de sorcellerie... Et joignant le geste à la parole Korv vint s'asseoir lourdement sur une des chaise libre de l'établissement tout en indiquant d'un geste fluide et désinvolte à l'étranger de prendre place à ses côtés.



[HRP] : Bienvenue à toi dans notre antre l'ami, essaie d'étoffer un peu ton histoire, sinon tu te débrouille vraiment bien au niveau de la narration, c'est un peu court mais bien ,je suppose que c'est juste une introduction [HRP]

HRP : pas le temps de faire RP là, c'est juste pour dire que ce n'est pas mauvais ce que tu écris. cependant tu sautes des lignes alors que tu pourrais ne pas le faire. le style est assez brusque et sec, mais c'est un style, cela ne le rend pas désagréable à lire

Drugnalf Skani considéra le nouveau venu. Quelque chose lui dit qu'il n'était semble t'il pas tombé de la dernière pluie. Une sensation étrange. Peut être ce regard empli de détermination ou bien encore son visage marqué par le temps. Il prit un instant pour tirer une bouffée de fumée de sa longue pipe finement ouvragée.

"Comment dis tu que tu t'appelles? Le tutoya Drugni ce qui sembla quelque peu déconcerter son interlocuteur. Albrecht Beyer? Hmmm... Enchanté je suis Drugnalf Morgrimsson Skani, capitaine des mercenaires du Reikland mais appelle moi Drugni."

Alors qu'il parlait Drugni recracha l'épaisse fumée et en reprit une nouvelle bouffée. De son autre main il fit jouer ses doigts sur sa chope de bière. Déjà vide se dit-il, il lui faudrait en recommander une autre.

"Sais tu au moins mon ami ce qui risque de t'attendre si tu t'engages auprès de nous? Je pense que tu as déjà une petite idée...
Je ne cracherai pas sur une nouvelle recrue ma foi, mais j'ai besoin d'en savoir un peu plus sur toi mon ami...
Vois-tu nous, mercenaires, formons une grande fraternité et nous devons nous montrer unis comme les mailles d'une cotte de mailles. La moindre faiblesse pourrait se montrer fatale."

Drugni fit signe à Tave de lui apporter deux chopes, une pour lui et pour Albrecht.

"Nous avons tout notre temps maintenant, alors je t'écoutes Albrecht."

[HRP] Quel honneur de m'appeler Grungni ! Mais enfin je ne suis pas un dieu alors appelle moi simplement Drugni :p [HRP]

- Une vie...
Martin pesait ces mots avec une plume d'oie taillée qui s'agitait dans sa main sale. Le bretonnien, mal vêtu et encore boueux de sa dernière escapade, regardait en coin l'arrivant.
- La vraie vie est celle du paysan, une fourche à la main, une maison.
Le bretonnien se remémorait son village, visiblement rêveur. Dans ses yeux mi-clos s'allumèrent des braises de fureur.
- Tu ne trouveras pas la vie ici, tu la prendras, comme le fermier moissonne son champ.

Il s'assied sur une chaise qu'on lui tendit.
"Jusqu'ici,mon esprit s'est forgé sur la moisson des âmes,camarade bretonnien.Ma vie se limite à prendre celle des autres.C'est tout ce que je connais,et pour rien au monde je ne voudrais connaître autre chose.",dit-il.
"Merci de m'acceuillir parmi vous.Vous ne le regrettrez pas.Je vais tenter de satisfaire votre requête,Drugni.(HRP:et pas Grungni,désolé :p)Je viens de Praag,cité de Kislev,à la frontière des Désolations Chaotiques.J'appartenais à la garde régulière.Jeux de dés,tuer des bandits,tenter de survivre aux raids des cavaliers chaotiques:tel était mon quotidien.Ces raids étaient d'une violence rare,et c'est la peur qui m'a permi de vivre.La peur de laisser tomber des êtres chers.Ne vous inquietez pas,maintenant,je n'ai plus peur."
"Après avoir réussi à repousser tant bien que mal des bandits venus du nord,j'en avais assez de cette vie.Je n'avais plus rien à défendre,et la ville était corrompue.Le Tzar n'a aucun pouvoir,et ne prend aucune mesures face aux périls venus du nord.Alors je suis parti,et j'ai erré le long des frontières de l'Empire.Cela a duré longtemps.Et puis,rongé par la solitude,j'ai cherché le moyen de mettre ma vie à profit.Et ma recherche m'a mené à la taverne du Squig Boiteux."
Il soulève sa pinte de bière.
"Aux mercenaires du Reikland",dit-il,suivi par ses nouveaux camarades.Il boit ensuite sa pinte cul-sec.


HRP:merci pour l'acceuil et les remarques,c'est encourageant.
j'espère pas être parti dans un délire "dark warrior".

"La gloire se remporte sur le champ des morts ! Par la barbe de Grimnir ! C'est au combat que la gloire nous tend les bras ! Clama haut et fort Drugni. Nous sommes voués à tous mourir tôt ou tard et autant que ça soit l'arme au poing ! Tel les héros d'antan !"

Dangorn avait failli recracher sa bière en entendant le nom de Praag.

Les rumeurs qu'il avait entendu à propos de cette cité, à présent maudite et ravagée par les énergies du Chaos, étaient proprement terrifiantes. Il ne doutait pas que tôt où tard sa Quête du Graal l'y mènerait, car son but était de combattre le Chaos, mais pour le moment il avait déjà bien trop à faire ici, dans le Reikland.

Il vit Albrecht tomber de sa chaise, et l'aida à se relever.

"Attention l'ami, le sol vous en veut je crois bien, il vous a fait mal ?"

"Vous voulez parler de lorsque j'ai toussé dans ma bière ? Ce n'était rien, rassurez-vous, j'ai seulement avalé de travers. J'avais soif et j'ai bu trop vite."

Avec des répurgateurs dans les parages, Dangorn n'avait pas intérêt à raconter qu'un membre de sa famille, en l'occurence son oncle, avait succombé à l'attrait du Chaos par le passé, et que d'après certaines rumeurs il aurait été aperçu du côté de Praag...

Soudain il se tourna vers son écuyer.

"Martin, peux-tu aller me chercher une serviette s'il te plaît ? Je crois que j'en ai renversé sur ma cotte d'arme."

Ankor entra doucement dans la Taverne alors que Dangorn aidait à se relever un inconnu, il semblait venir de loin.

Il vit les bières sur la table et compris :

" - Et ben mon vieux, sa se voit que vous avez pas de sang nain dans les veines ! Héhé ! Mais permettez moi de me presenter, Ankor Barrberousse, je vous aurais bien offert une bière mais vu déjà votre état je préfère vous commander un petit quelque chose à manger non ? Nous avons un excellent cuisinier. "

Alors il s'intalla à la même table que les autres et commanda une bière et un reste de charcuterie à Urvan.

- Tout de suite, monseigneur, déclara le dénommé Martin en se levant.

Cependant, au lieu d'aller en chercher une en cuisine, il se contenta d'approcher un énorme paquetage proche de lui, duquel il retira une grande serviette blanche bordée de bleu.

- Voici, monseigneur, permettez.

En bon écuyer Martin proposait de retirer la cotte pour la nettoyer à l'écart. Néanmoins il gardait un oeil sur le nouveau venu, intéressé au plus haut point par la cité de Praag et le passé encore trouble de cet homme.
"Qui vient de Praag, parle de Praag, respire Praag. Au nord le coeur se refroidit."

Kenethil sort d'un coin obscur de la taverne, et à la vue du nouveau venu, il esquisse un sourire a peine perceptible, avant de venir s'asseoir à sa table .
"Bonsoir , mon ami! Lileath avait surement prévu le jour de notre rencontre....Qu'Isha vous bénisse, car vous en aurez besoin dans le monde semé d'embuches qui s'offre à vous...Si d'aventure nous nous retrouvons, ma lame sera à votre service."

- C'est bien, répondit Martin au kislévite. Votre épée n'est pas sortie mais déjà j'ai entendu le tranchant de votre voix, elle me suffit. Vous ferez un bon comp-battant.

Sur ce dernier mot le bretonnien avait hésité, plongeant son regard assombri dans celui d'Albrecht, intimidé. L'écuyer était encore jeune, malgré son expérience de mercenaire, et souvent, devant tous ces guerriers glorieux, le souvenir lui revenait qu'il n'était qu'un paysan, un roturier.

- Martin Delatour, dit-il pour se libérer de son trouble, heureux de vous connaître.

"Merci, Martin. Ne t'en fais donc point pour ma cotte, elle a connu bien pire." dit-il en souriant.

En effet, le vêtement d'apparat était déjà maculé de diverses salissures, en plus d'être usé à force d'être porté en permanence. Mais il arborait les armoiries de Dangorn, et pour rien au monde ce dernier ne s'en séparerait.

"Vous trouverez aisément une chambre dans cette auberge. On peut les louer à l'année. Pour ma part, je préfère souvent dormir sous ma tente, c'est moins cher."

Dangorn désigna l'énorme packetage où Martin avait pris la serviette blanche à brodures bleue. On pouvait y voir dépasser une toile roulée et quelques piquets de bois attachés au reste. Il y avait également une petite commode à tiroirs surmontée d'un pupitre, des casseroles, un bouclier, un heaume, des sacs de cuir remplis de choses plus ou moins essentielles...

- Silence, malheureux ! Si vous tenez à la vie !

Le bretonnien avait instinctivement baissé la tête aux mots d'Albrecht.

- Urvan, notre aubergiste, vous tuerait pour de tels mots ! Dire que son auberge est miteuse serait lui déclarer la guerre !

A dire vrai personne ne se souciait ici des mites et un nain moins que d'autres, mais les marteaux runiques volaient facilement bas dans l'auberge.

" - Et bien, il me plait bien celui là en tout cas. Oui mon ami, sous nos coups nos ennemis tomberont par dizaines j'en suis persuadé. Je crois en effet que la chambre à côté de la mienne est libre, c'est la troisième sur la gauche Albrecht c'est cela ? Comme ça si un soir vous voulez venir boire un dernier verre et me raconter vos aventures passées, vous n'aurez qu'un pas à franchir ! "

Ankor trouvait néanmoins sympathique cette homme venu des terres du chaos.
Dèrrière sa barbe pleine de bière s'afficha un sourire qui dévoilait le peu de dents qu'il lui restait.
Il essuya machinalement sa barbe à l'aide du revers de sa manche.