[Candidature] Albrecht Beyer [déserteur]

-N'est-ce pas atypique, sitôt arrivé sitôt avide de se vautrer sans retenu dans un lit aux couvertures propres et au matelas clément...

Korv, assie à la tablée ou chacun étaient avachis une chopine ou deux dans les mains, s'empara d'une cassete dissimulée sous une latte de plancher poussièreuse, il reposa le lourd coffret sur la table, l'ouvrit , se saisit d'une plume et d'un vélin vierge d'une rare qualité et entrepris de coucher sur le papier la scène qui se présentait devant lui, entre Kenethil le supposé elfe à l'ascendance noble et l'homme renfrogné visiblement perturbé il se dit qu'il avait une fois de plus l'occasion de dressé le portrait pour le moins originale des êtres franchissants le seuil glaçée de la taverne...

Korvadiel leva les yeux vers Albrecht, à force d'observation il en vînt à douter de ses activités de répurgateur tant l'homme lui semblait torturé et brisé en son for intérieur.

-Eh bien, afin de pouvoir me constituer un pécule honorable en dehors de mes activités de mercenaire, qui soit dit en passant ne m'as pour l'instant pas rapporté la moindre pistole, je relate des faits plus ou moins éloquents sur des parchemins qui unn jour peut-être se retrouveront dans un receuil portant comme nom les initiales de notre charmante confrérie...

L'asur reporta son regard sur le manuscrit ou sa main, toujours vivace, n'avait cessé d'écrire pendant son bref entretien

Thomrik entra dans la taverne les traits tirés et la barbe sanguinolente, il arborait cependant un grand sourire. Celui-ci semblait venir de ce que le jeune Martelier tenait dans sa main : une bourse de belle taille plutôt bien remplie.

" Urvan, tournée générale sur mon compte ! 'Fin sur le compte des deux bons à rien qui ont eu assez de folie pour m'attaquer ! ", s'écria le Nain, riant et montrant la bourse au tavernier.
Ses yeux tombèrent ensuite sur un humain qu'il n'avait pas encore vu dans la taverne. Celui-ci ne semblait pas être Impérial...

" Tiens, un nouveau. Bonjour l'ami, Thomrik Alriksson Grimrin, Martelier du Roi de Karak Norn, pour vous servir ! À qui ai-je l'honneur ?", demanda le Nain à la barbe rousse flamboyante, toujours avec un grand sourire.

" - Très bien je vous raconterai cette histoire un soir, puisque cela a l'air de vous intriger. Et pour les nains il va falloir vous habituer mon vieux ! "

Ankor lâcha encore un grand sourire.

Albrecht a écrit:

"Vous êtes archiviste,donc...Un jour,je serait peut-être interessé de lire les histoires contées sur ces pages.
Ce cahier est conséquent.Vous devez relater les aventures de cette confrérie depuis longtemps."

"Archiviste, archiviste...ce serait plutôt un blasphémateur ignare qui trace des tissus de mensonges destinés à ridiculiser les gens...
Mais Vadhino tolère.

Vadhino n'aime pas trop votre allure, mais daigne vous adresser un bonjour courtois."

Le prophète attrapa un lot de tripes de sanglier dans sa musette, et les posa sur l'épaule de Albrecht.

"Vadhino te prédit une nuit courte et agitée, si toutefois tu as encore le coeur à dormir dans ce bou... lieu."

Vadhino s'assit à côté de Korv, tout en essayant de faire dévier sa plume d'un coup de coude habile, puis tourna rapidement vers Albrecht...

"Oh, en tant que nouvel arrivant, vous devez vous acquitter de la Puma-taxe : Donnez donc à Vadhino une pièce d'or !"

Korvadiel planta doucement sa plume remplie d'encre noirâtre dans la main tendue du prophète quémandant une piècette

-Tsss... Pas de ça ici l'ami, combien de fois devra t-on te le répéter pour que ton cortex malade grave cette information comme immuable ? Dit l'elfe, sardonique, en accentuant la pression de sa plume sur la paume du messie prêchant la venu de son dieu illusoire.

"Et vois-tu, la prochaine fois que tu interromps mon labeur par pure forfanterie j'annihilerai ta risible enveloppe corporelle et la révoquerai dans le warp !..."Persifla l'Asur aux yeux s'irisant comme deux orbes cuivrées opalescentes.

- VadhiiiNOOOOO ! hurla un puissant impérial au tablier couvert de sang qui ressortait des cuisines un hachoir à la main.

Il s'agissait de Hassmann, sa chevelure rousse fulminante et le poing dressé.

- Viens là, j'ai b'soin d'toi !

Il attrapa Vadhino par l'épaule, à l'habit, le faisant tomber en le tirant pour le traîner en direction de la cuisine.

- Tu t'y connais en tripes, bah ça tombe bien ! Y en a des là, qu'ni moi ni Tave qu'on sait quoi dire d'ssus !

Martin esquissa un sourire en songeant que Hassmann, depuis les dommages causés à sa scie et le refus obstiné de Vadhino concernant sa maladie, lui en voulait comme un sergent dont la troupe refuserait de charger.

- Ne prêtez pas attention, dit-il à Albrecht en le regardant avec ses tripes de sanglier, Hassmann est notre chirurgien, il prendra soin de lui.

[HRP Vadhino, magistral, heureusement qu'il est là parce que plus personne n'a les tripes pour jeter les visiteurs dans des tonneaux de bière. HRP]

"Etrange.Je lui rendrais son bonjour quand il reviendra.J'espère que se sera tout aussi courtois.J'ai compris que votre chirurgien allait s'occuper de lui.A t-il pris un coup sur la tête?En tout cas,j'espère que sa prédiction ne se concrétisera pas."

"l'Empire ressele encore biens des choses surprenantes",pensa t-il.

Il repensa à ce que lui dit Ankor.

"Ne vous inquietez pas,Ankor.Si tous les nains vous ressemblaient,je pense que je pourrais supporter leurs ronflements."

Il sourit.

Laconfir déboula dans la salle, la robe noircie par la pluie batante dehors.

- ENFIN. Je me suis débarasser de se pissenlit géant qui avait poussé sur mon postérieur, mais le seul remède était une pince et un baume aux herbes qui me brûle encore, ou est vadhino que je le baillonne une bonne fois pour toute ????

Laconfir vit un nouvel arrivant:

- O, excusez moi messire, bien le bonsoir, je me présente, Laconfir, Mag...

Il vit l allure du nouveau

- j espère que vous êtes un répurgateur tolérant, car ici, vous verrez de nombreuses choses, toutes plus déroutantes les une que les autres, m'enfin bref, moi je vais aller prendre une bière et... Korv, tu me laissera lire un de tes parchemins, j'ai besoin de me détendre !!!

Laconifr était encore survolté de la soirée, entre vadhino, kenethil et le nouveau, il ne comprenait plus grand chose...

"Enchanté,Laconfir.Pour ce qui est des choses déroutantes,ne vous en faites pas.Il n'y avait que ça,d'où je viens.Et j'ai déjà aperçu Vadhino.Et n'ayez pas peur de mon apparence un peu rustre.Si j'en crois ce que vous commenciez à dire,vous êtes magicien,c'est cela?"

"J'ai l'air si repoussant que ça..."pensa t-il.

"J'espère que votre derrière se remettra de ce pissenlit géant."

-O et bien, si vous avez vu vadhino, cela ira...

Il prit une pose pour répondre

- et oui je pratique les arts nobles comme vous l avez compris, plus particulièrement je vis en communion avec l azyr, le vent céleste, mais ne vous inquiétez pas j'ai une licence pour la pratique de la magie et je ne l utilise pas à tout va comme certains...

Il jetta un oeil vers martin et vadhino...

- Et bien buvons mon cher, mais, d ou venez vous si vous connaissez déjà des choses horribles ? racontez moi tout si vous le souhaitez, à moins que nos chefs ai des questions, ils doivent délibérer sur votre sort dans l arrière salle, et si vous êtes acceptez préparer votre argent, ici les nouveaux payent la tournée...

Quelques cris injurieux fusèrent de la cuisine, mais il était difficile de savoir ce qu'il se passait. La porte s'ouvrit brutalement, et une scie de chirurgien vola au milieu de la taverne avant de se planter devant Laconfir.

Ce dernier ramassa l'outil, et son visage passa d'étonné à satisfait. La providence lui avait sourit : il avait enfin un simili grattoir pour soulager ses irritations d'arrière-train. En effet, le pied de la table n'était pas vraiment pratique pour cette besogne.

Laconfir eut à peine le temps de se baisser que Vadhino passa de manière très aérodynamique au dessus de lui, suivit de près par une marmite qui cassa une fenêtre après un rebond malencontreux, sous l'oeil furieux de Urvan.

Pendant que le tavernier se frappait la tête sur le comptoir, Yadaraf sortit précipitamment de la cuisine, une menotte au poignet, et se jetta sur le bord de la fenêtre pour voir où était passée sa marmitte préférée.
Hassmann lui emboita le pas, furieux, les yeux pleins d'encre, un hachoir dans chaque main.

Etourdit, mais conscient des priorités, Vadhino fonça sur Albrecht , prit une pièce d'or dans sa main tendue, essuya le reste d'encre qui noircissait sa main sur la veste de Korv tout en lui balançant sans faire exprès un coup de menotte brisée , et sauta par la fenêtre cassée, en soufflant un rapide :

"Vadhino va voir si votre marmite se porte bien, sir Yadaraf"

Albrecht se tourna vers Drugni, et lui demanda :
-"Mais que c'est il passé dans cette cuisine?"
-"Il va falloir attendre le compte-rendu de Hassmann, si je ne m'abuse..." répondit le vieux nain, qui trouvait par ailleurs que Urvan paraissait fatigué...

Le chirurgien se frotta les yeux, qui apparurent injectés de sang et animés d'une fureur non feinte. Il balaya la salle du regard, mais le Prophète avait disparu. Son regard s'arrêta néanmoins sur Laconfir qui se grattait avec la fameuse scie...

La porte de la taverne s'ouvrit brusquement, écrasant Tave qui passait le balais derrière. Une jeune femme entra en hurlant :

-Bonjour la compagnie!

Puis, plus calmement :

-Bonjour mon Drungichefpréféré! Tien, la deuxième moitié de la paye du marchand que j'ai ecorté cette nuit.

Elle jetta une bourse vers le nains qui la rattrappa habilement au vol. Puis, voyant le nouveau venu :

- Ah! encore un nouveau? Ca tombe bien, les écuries sont sales et on manque de main d'oeuvre.

Elle continua vers le comptoir sans le regarder plus, prit une bière et alla voir Korv. Prennant une chaise, elle s'assit à coté de lui.

- Mais que fais-tu donc à ma table Korv?
- Votre table, c'est celle du fond.
- Ah non, aujourd'hui c'est celle là ma table. Tu fais quoi à écrire sur ce vilain bouquin? Shandra possa sa bière dessus et fit semblant de s'interresser à l'autre page, celle sur laquelle l'elfe écrivait fiévreusement.
- Je suis l'archiviste de cette guilde, j'en relate les exploits.

Shandra devint toute rouge, en se retournant vers le reste de la salle.

- C'est quoi cette histoire? Comment ça? Ce crétin d'elfe se radine dans la taverne, s'installe à Ma table, et pique mon boulot????? NAN MAIS TU TE PRENDS POUR QUI TOAAA???

La jeune femme était toute rouge, et hurlait à plein poumon. Elle jetta sa bière à la figure de Kenethil (en s'arrangeant pour en mettre aussi plein le livre)

- MAIS J'Y CROIS PAS!!!!! TU CROIS QUE C'EST QUOI TOUS LES BOUQUINS DANS MON BUREAU???? DES CONTES POUR BONNES FEMMES? MAIS NON MOSSIEUR JE ME PERMET TOUT!! C'EST L HISTOIRE DE LA GUILDE, RELEVEE PAR TOUS LES MENESTRELS DE CETTE GUILDE. ON EST PAS CHEZ LES NAZES DE LA COMPAGNIE NOIRE ICI! ON EST CHEZ LES MERCENAIRES, ON A PAS D'ARCHIVISTES ON A "UNE" MENESTRELLE! En plus, t'écris comme un cochon.

et sur ce, Shandra se mis à étrangler l'elfe avec des yeux exorbités.

HRP: A part que c'est pas Kenethil, qui écrit nos histoires mais Korv...

HRP : Oui d'une part celui qu'on appelle "archiviste" et qui n'est qu'un écrivain amateur bien que plus érudit que la plupart des bouseux vaquant dans cette taverne c'est moi Korv, ensuite une menestrelle qui me hurle dessus avec un langage de charretier je lui ouvre le bide du nombril jusqu'à la gorge et je fini en lui découpant la jugulaire à coup de stylet c'est compris ?

Korvadiel monta à l'étage échanger rapidement son veston de cuir sombre contre un pourpoint en cuir teint en écarlate et redescendit en bas tout jetant quelques coup d'oeil autour de lui dans l'espoir d'apercevoir un Vadhino embusqué...Rien. L'haut elfe vint se rassoir rasséréné et entrepris une nouvelle fois de conter l'épisode cinglant et cocasse qui venait de se dérouler devant lui....

"Quelle femme...J'espère qu'elle remplit son rôle de ménestrel aussi bien qu'elle crie..."pensa t-il.

Il ne put s'empêcher de remarquer les formes attrayantes de la ménestrelle.Depuis combien de temps n'avait-il pas vu une femme avec la nature avait été si généreuse?Il se mit à la regarder très attentivement,chose qu'elle remarqua assez rapidement.D'abord,elle fut surprise,puis son visage fut marqué par une intense haine.Elle tenta de se jeter sur lui.

HRP:désolé si je colle pas au personnage.

"Aie...ça va encore barder..."

Kenethil regarda la scène d'un oeil désolé lorsque la folle se jettait sur l'instigateur au regard trop insistant.

" Il va encore y'avoir de la casse..."

Shandra, qui commençait à se lasser de la scène lacha le nouveau venu.

- Mouais. T'as l'air pas trop nul. Bon, tu sais faire quoi à part regarder de travers le décolté des femmes sans défense.

Puis, se retournant vers l'elfe, en posant ses mains sur ses hanches.

- Bein ouais, tu peux regarder. Deux enfants mon grand, forcément, je ressemble plus à tes copines anorexiques...

Shandra alla au comptoir prendre deux pointes de bière, et alla à une table, invitant Albrecht :

- Bon, alors, tu cherche quoi chez nous?

EN marmonnat dans sa (pseudo ) barbe

"Pourquoi elle lui met pas au moins une baffe? C'est injuste je trouves..."

Plus haut

" Hum , bon, salut à toi , Albrecht de Praag! est-ce vrai ce que l'on raconte sur ta ville? les visages dans les chambres à coucher? le sol qui se dérobe? les murs qui gobent les nouveaux nés?"