[Candidature] Albrecht Beyer [déserteur]

Shandra souleva un sourcil. Elle n'aimait pas que les bleus la prenne de haut.

- J'espère que ton histoire me plaira mon petit, sinon, je me verrai obligé de voter contre ta candidature...Ah oui, j'ai oublié de te dire, je suis officier ici.

Avec un sourire cruel, elle sirota une gorgée de bière. C'est avec un air froid, et plus rien de sympathique qu'elle reprit la conversation.

- Vas-y je t'écoute. Et si ton histoire ne me plait pas je pourrai te demander de me la raconter cinq ou dix fois. J'ai tout mon temps, mon poussin.

Le ton de la conversation jurait totalement avec la dernière phrase.

HRP:je l'ai racontée sur mon dernier post,en très gros:

Citation :

Je viens donc de Praag.Là-bas...

- Je crois, se permit d'intervenir Martin, que dame Shandra voudrait plus de précisions, non qu'il s'agisse de méfiance mais nous autres sommes très friands de tels récits.

Il glissa même discrètement - tandis que Hassmann écumait la pièce à la recherche de Vadhino, ses yeux piqués au vif et vociférant des menaces d'humeurs qu'il déverserait à grands flots - à l'oreille d'Albrecht : "Quitte à "étoffer" la vérité."

Shandra, qui s'amusait beaucoup finalement, pris un air boudeur.

-Hum...J'ai pas trop bien compri le dernier passage, celui où tu me parlais de la ville truc, là...!

Puis, alors qu'Albrecht recommençait son histoire, elle se remis à siroter sa bière, tout en faisant mentalement sa liste de course.

- Non, là j'ai pas bien saisi, il manque des détails. Coupa-t-elle en plein milieu d'une phrase qu'elle n'avait même pas entendu.

Et comme le pauvre nouveau venu recommençait patiament, elle se remis à revasser.

Kenethil alla à la table ou Albrecht déballait ses anneries. Il ne pipa mot.
A la fin de l'étrange récit, il ne put se retenir de rpononcer une phrase:

"Et les nains elfiques reignèrent sur la terre?"

Puis il remarqua que Shandra avait écouté sa phrase.

"Pourquoi il faut que ça tombe sur moi? 3

toujours silencieux comme a son habitude, l'oeil sur les tablées, prèt a faire amener victuailles sur tables, Urvan fronça les sourcils aux mots de l'elfe

"Sois pas insultant gamin, ici y'a pas un nain elfique a vingt lieues a la ronde."

Retournant a son comptoir Urvan poursuivit son affaire laissant le répurgateur au bons soins de sa soeur d'arme, il imaginait le calvaire qu'allait endurer l'homme. Bah d'ici deux ou trois jours Shandra finirais par se lasser.... Si un nouveau souffre douleur passait par là..

-Mouais, elle est même pas interessante ta vie...Je t'ai déjà raconté la formidable épopée de Drugni dans les montagnes naine, ou comment il combatti les forces du chaos ?

Les habitués de l'auberge se mirent tous à gémir.

-Ah, non, t'es nouveau c'est vrai. Bon, ce soir on va s'organiser ça. Bon, ma chope est vide. Urvaannnn!! Brailla Shandra. Tu pourrais nous remettre la même chose? Le petit offre sa tournée !
Puis, se retournant vers Albrecht :
- Toi j't'aime bien gamin, t'es marrant. Et si tu me parlais de ta femme et de tes enfants maintenant?

Korvadiel avait été tout d'abord amusé de voir systématiquement la ménestrelle adjoindre à chacunes de ses phrases un "gamin" ou un "jeune freluquet" toutes les fois ou elle s'adressait à une personne ne l'ayant pas encore cotôyée suffisement.
Mais l'asur était tout de même dubitatif de voir que des hommes ayant déja vu passé leur meilleurs années et certainement, comme tout un chacun, endurés maintes épreuves, car le Vieux Monde était un lieu de tourment et de drame ou l'entropie naturelle se chargée de faire peser sur chaque créature un destin tragique et douloureux, se laissaient impassiblement traiter de la sorte.L'elfe décida donc d'en savoir un peu plus sur cet Albrecht si peu réactif aux interjections de Shandra et sur Shandra elle même et s'installa donc sans ménagement à leur table

-Allons dame ménestrelle, pourquoi mettre tant de distance entre vous et votre vis-à-vis en le noyant sous un flot ininterrompu de sobriquets aussi agaçant que rabaissant ? Ne pouvez vous donc pas simplement engagé la conversation simplement en considérant votre interlocuteur comme votre égal ? Albrecht, un conseil, ne vous laissez pas piétinez par des personnes se voulant intimidantes par des mots outranciers et des manières familières.

Sur ces belles paroles l'asur jeta un coup d'oeil en coin à Shandra avec un léger sourire ne laissant pas de doute quant à la nature de l'intervention de l'elfe

Shandra répondit avec un grand sourire, en articulant bien, comme si elle parlait à un enfant :

- Tu sais je ne suis pas une "dame" mon chou. Les dames se maquillent, mettent de beaux vêtementx, et passent leurs journées à tricoter. Moi, je suis un vétéran, j'ai passé ma vie sur un champ de bataille et la vie ne m'a jamais fait de cadeau. Dans cette guilde, je suis plus ancienne que notre nouvel ami, et même que toi. Alors je suis en droit de voir ce que les gens que nous engageons valent. Nous ne recrutons pas des lopettes qui risquent de tourner les talons devant la première armée venue. Nous cherchons des gens de poigne et de caractère, des gens de valeur. Il est de mon devoir de vérifier et de tester cela, pour ne pas finir une dague dans le dos, lors d'un contrat. Maintenant, si tu as d'autre question, je suis à ton service, sinon, tu peux retourner manger ta salade à ta table "petit" elfe.

Le visage de l'elfe se ferma

-J'errais déjà de par les sombres contrées ou les êtres qui conspirent se rassemblent pour décider du futur de nos landes que vous n'êtiez qu'une gamine geignarde se débattant dans ses langes souillées. exposa l'elfe d'un ton péremptoire.

L'asur aux yeux de métalliques se ravisa puis céda sous le poids d'une colère irrépressible

-Et bien après que votre vie arrive à son terme j'éprouverai à un degré que vous ignorez, Shandra, les plaisirs et les douleurs que dispense ce monde.

- Bon, te faches pas...Si ça peut te consoler, j'ai deux gamins, et malheureusement, ils sont encore en vie... Le regard de Shandra devint vague et pensif. Des pattes d'oie légères apparurent au coin de ses yeux. J'ai hésité à les noyer, au départ, j'aurai du...enfin, c'est comme ça!
La ménestrelle haussa les épaule.
- Changeons de sujets, tu aimes jouer aux cartes ? Tu connais la belotte Kislévite ? Korvinou, arrête de faire ta mauvaise tête, on sait bien que t'es plus vieux et plus mieux que tout le monde, puisque t'es un elfe. Alors poses tes fesses à cette table, et viens jouer avec nous. Urvan, tu nous rejoins? J'ai besoin d'un équipier!

un poing s'abattit rudement sur la table faisant voler les chopes vides, les occupants levèrent les yeux et rencontrèrent le regard gris acier du vieux nain, ça voix tranchante s'enflait, visiblement contenue malgrè une fureur présente

"Et toi l'elfe tu cherchais encore les tétons de ta mère j'avais tuer mon premier Troll! Quand a Shandra elle en a remontré a plus d'un de ta race maudit bouffeur de salade! C'est une digne fille de nain pour ceux qui l'aurait oublié. Quand elle dénomme les autres de gamins c'est peut être qu'en une vie mille fois plus courte que la tienne elle l'a remplie bien au delà de ce que tu pourrais le faire... A moins que tu n'ai le cran de rester auprès de nous. Pour le reste elle est officier si elle veux mouliner ce mioche jusqu'a la St glinglin c'est son probleme."

D'un oeil Urvan hocha en réponse affirmative a sa soeurette

"J'me joins a toi soeurette... Dans n'importe quelle situation surtout face a un elfe"

Le prêtre guerrier leva la tête et regarda l'homme et lui sourit.

"Привет, меня зовут Генрих, и вы, и что ищете? "

Korvadiel regarda son interlocutrice naine d'un oeil amusé

-Ma race maudite hein ? Vous êtes donc de ceux dont la rancune est si forte qu'aujourd'hui encore il tuerait les elfes à vue si on les y autorisait.
Bien heuresement pour moi cette taverne est en grande partie composée de gens tolérants car eux-même savent qu'ils doivent se faire accepter. Il fallait bien qu'il y ait une exception à la règle que je tombe sur un récalcitrant qui toujours grommele au sujet de la guerre de la barbe...dit l'asur en s'esclaffant.

-Allons Heinrich ! Evitez nous ce genre d'aparté, vous savez fort bien que le kislévite nous est incompréhensible. Que vous a t-il dit Albrecht ? l'elfe s'amusé de plus en plus à mesure que la tension croissait

HRP:désolé pour le cyrillique heinrich,c'est du google.

"моим именем будет albrecht, священник-ratnik.
Si j'ai bien tout compris,il se présentait à moi.Excusez,Heinrich -c'est bien cela?-,mais cela fait longtemps que je n'ai pas pratiqué cette langue,je dois être un peu rouillé."

*Le prêtre-guerrier sourit grandement en regardant l'homme*

"Mon frère tu as traduit mon nom et compris ma phrase, sache que mon marteau te défendras, car de notre sang et de notre nation réponde nos actes. Ainsi, j'espère que tu seras bientot l'un des notres. je suis plus qu'heureux de voir un autres Kislèvite, si tu as besoin demande moi.
Quand a notre langue, ne t'inquiete pas, afin de ne pas troubler la quietude de la confrérie je ne m'exprimerais que dans la langue de l'empire, mais en Kislevite avec toi si tu le souhaite."



HRP:Pas de problème je comprend quand même .

Korv le Déraciné a écrit:

Korvadiel regarda son interlocutrice naine d'un oeil amusé

-Ma race maudite hein ? Vous êtes donc de ceux dont la rancune est si forte qu'aujourd'hui encore il tuerait les elfes à vue si on les y autorisait.
Bien heuresement pour moi cette taverne est en grande partie composée de gens tolérants car eux-même savent qu'ils doivent se faire accepter. Il fallait bien qu'il y ait une exception à la règle que je tombe sur un récalcitrant qui toujours grommele au sujet de la guerre de la barbe...dit l'asur en s'esclaffant.

-Allons Heinrich ! Evitez nous ce genre d'aparté, vous savez fort bien que le kislévite nous est incompréhensible. Que vous a t-il dit Albrecht ? l'elfe s'amusé de plus en plus à mesure que la tension croissait

Urvan après s'être assit écouta la réponse de l'elfe qui l'agaça au plus haut point
"Je n'ai jamais traité ta race de "maudite", j'ai dit que tu étais un maudit bouffeur de salade. Tsss je suis peut être suffisamment vieux pour garder ma rancune tenace l'elfe, mais tout aussi vieux pour me souvenir de votre manière de faire dire a d'autres ce qu'ils n'ont pas dit! De plus jeune bleu, je suis un professionnel, mes considérations n'entre pas en ligne de compte au combat, un mercenaire du Reikland est de ma famille...."
Le nain prit une des chopines que sa soeur d'arme avait commandé, et y but une bonne rasade sans quitter l'elfe des yeux
"Mais avant d'appartenir a cette famille faudra qu'tu fasses tes preuves, tes grands airs ne font peur a personne ici, mais si ils finissent par démoraliser nos ennemis, si tu es toujours debout a la fin du premier combat.... Et si je juge que ton courage vaut celui de mes frères.... Peut être consentirais-je a oublier que tu es le digne fils de ces chiens puants de raseurs de barbe. Je t'en fais le serment fils.... Si tu te montre a la hauteur, je dirais publiquement que tu es digne de tes frères d'armes... Car ce jour là tu ne seras plus un elfe mais un Mercenaire du Reikland"
Le nain sans lacher l'elfe du regard, plissa les yeux d'un air malicieux
"Aussi vrai que l'or brille et que les elfes sont des traitres"

( je te cite pour une meilleure compréhension du dialogue )

-Mouais, mouais. Renchérit Shandra. Moi j'dis, on verra au prochain combat ce que valent ces bonzhommes. J'te trouve un peu susceptible l'elfe. Elle sorti de nulle part un jeu de carte et commença habilement à le battre tout en continuant à parler. Aller, on s'y met, la mise de départ est de 1 piècette de cuivre. Le premier qui pert va nettoyer les écuries!
C'est avec un sourire complice à Urvan que Shandra se mit à distribuer les cartes.
-Ah oui, le premier que je prends à tricher finit au trou, ou à la porte, en fonction de votre ancienneté.

Citation :

Et toi l'elfe tu cherchais encore les tétons de ta mère j'avais tuer mon premier Troll! Quand a Shandra elle en a remontré a plus d'un de ta race maudit bouffeur de salade

L'elfe renifla dédaigneusement et un sarcasme naquit sous la forme d'une lueur malicieuce dans ses yeux cuivrés, il commençait sérieusement à se demander si il devait s'habiller grossièrement, parler fort et boire bière sur bière pour que les mercenaires l'acceptent, car le nain nommé Urvan et sa soeur il en était sur, etaient bien plus jeune que lui, ses souvenirs évanescents mais tangibles étaient formels : Korvadiel était âgé de 378 ans et ce n'était pas son beau visage hâlé aux traits fins et à la délicate carnation qui pourrait lui donnait un semblant de crédit pour justifier son âge.

-Ecouter moi quelques instants amis. Devant une telle débauche de haine virulente, amer et injustifée je ne peux que me rétracter.
Car comment pourrai-je arguer avec vous Urvan et votre soeur, vous êtes tout deux emplis de paroles mordantes pour mon peuple et cela sans aucune autre raison que le fait de poursuivre une lutte fratricide entre nos deux peuples qui jadis, avant que vous ne vous mépreniez sur nos comptes en nous confondant aveuglément avec les vils druchii de Naggarond, vivaient en symbiose.
Bien piètre héritage vous ont légué vos aieux en alimentant depuis cette époque une haine incommensurable à l'égard des Asurs.
Korvadiel était submergé par un flot dense d'emotions variées qu'il ne parvenait qu'avec difficulté à réprimer, néanmoins il reprit

-Et pourtant je suis tolérant à l'égard de votre peuple, de vos beuveries orgiaques et de votre franc parler destabilisant, aussi pendant les 50 années que j'ai passé dans les provinces de l'Empire, au Stirland plus exactement dont la population est pourtant réputée pour être peu aimable avec les étrangers, jamais je n'ai rencontré nains plus discourtois mon cher Urvan.
Et pourtant je ne suis pas contre témoigné quelque respect aux vétérans, seulement les anciens ne sont pas pour autant dispensés des règles élémentaires de politesse et de bienséance si ? Korvadiel avait bien pesé ses mots et espérer avoir éveiller quelques réactions repentantes chez ses interlocuteurs

Urvan plissa les yeux en observant l'elfe, ricanant intérieurement d'avoir réussit ce pari stupide qu'il avait avec sa soeur d'arme et qu'il gagnait toujours, énerver les elfes. Non pas qu'ils ne les aima point, juste par amusement. A vrai dire il n'aimait personne tant que ce dernier n'avait pas fait acte de fait d'arme... A ces yeux. Son franc parler, et sa façon d'être en avait choqué plus d'un, mais beaucoup finissaient par comprendre que le vieux nain ne pensait en général rien de ce qu'il disait, seulement des années de mercenariat lui avait inculqué un langage des lus fleurit et on ne risquait pas de la changer a deux cent quatre vingt dix huit ans, la seule a le tempérer était sa naine.
Néanmoins les paroles de l'elfe le touchèrent, il reconnu en lui même qu'il y avait été un peut fort, aussi il radoucit son expression et lacha d'une voix neutre
"C'est a toi de donner l'elfe."
Attendant ces cartes, il se prit a pensé que maleck avait attendu douze ans avant qu'il ne daigne l'appeler par son prénom