[Archives] Les rues de la vieille ville.

Sautant du toit pour attérir lestement sur le sol, Alberick s'immobilisât un instant, il avait cru réver. Mais effectivement la jeune femme continuait de s'éloigner de l'auberge.

Il l'avait bien vu lui, contrairement aux autres occupants de l'auberge, passer de vieille femme laide à jeune fille en fleur.

Aucun doute là dessus, il s'agissait bien de sorcelerie, et qui dit sorcellerie dit sorcière. Voilà une personne à même de l'aider dans sa recherche. Mais il restait un problème.

Normalement les répurgateurs ne sont pas trés proches des sorcières.

Il est donc sure et certain qu'elle refusera de l'aider.

Alberick levât les yeux au ciel puis pris sur lui de la suivre dans les méandres des ruelles de la vieille ville.

Dwimbar marchait à vive allure vers la forge de son ami Belegol et prenait toujours autant de plaisir à regarder les colombages des vielles rues...
-Hmmpf, se dit-il avec un sourire mêlé de fierté, ces bâtisses humaines sont bien belles mais qu'en sera-t-il dans une quinzaine d'hivers ?
Mécaniquement, ses pas l'emmenait à bon port. Son esprit était déjà perdu dans ses croquis, ses calculs et ses pensées, loin de l'agitation et des remous matinaux de la Taverne.

Tournant rapidement au sortir d'une rue, il télescopa un homme de grande taille enveloppé dans une cape noire. Le front de Dwimbar heurta le bras de l'inconnu et un son métallique retentit. Les carnets de l'ingénieur nain se répandirent au sol. Tout en se précipitant à terre pour réunir un à un les feuillets, il apostropha l'humain :

- "Et bien, on ne peut pas dire que vous ayez le bras mou vous, au moins... dur comme la pierre, dirais-je"...

Il reconnut rapidement l'allure d'Alberick et fit une moue de surprise...

- "Mais vous n'étiez pas allongé dans un lit à l'auberge, vous il y a peu ?"

Durant la fraction de seconde où Alberick lâcha la jeune femme des yeux car il venait de percuter Dwimbar (et il s'en fallut de peu pour ce que le répurgateur perde une partie de sa virilité à cause des cornes du casque du nain), elle avait disparu. Aussi incroyable que cela puisse paraître, il n'y avait plus qu'une foule de citadins anonymes devant les yeux d'Alberick.

Alberick étouffât un juron quand il se rendit compte que la sorcière avait disparue. Il se baissât y pour aider le nain à ramasser ses papiers.

Il se contantât de répondre au nain :

Comme vous voyez je récupère vite, mais nous autres humains ne sommes pas robustes comme vous, parfois nous avons de simples malaises comme tout à l'heure.

Veuillez m'excuser j'ai encore quelques courses à faire.

Peu être pris t'il congé un peu rapidement mais il devait trouver une solution. La ville était grande et peuplé. Si une sorcière était ici, il est probable que d'autres personnes puissent lui faire part de certaines connaissances.

tout dabord se cacher et réfléchir.

Alberick pressât le pas...

Aprés quelques recherches Alberick trouvât un maison abandonné non loin de la fontaine au nord de la ville. La masure était assez haute et elle possaidait une petite tour pas plus haute que trois étages branlante et probablement plus entretenu depuis des lustres mais elle lui permétait de voir la fontaine sans être vu.

Il s'installât dans un recoins de la tourelle après avoir vérifié que rien ne laissait paraitre qu'il était là. Il mangeât une part de ses provisions et essayât de se reposer.

Alberick se reveillât honteux de s'être assoupit.

La nuit commençait à être sombre et froide. Il regréttait amérement tout ce qu'il s'était passé. Il était tellement bien à attendre patiamment prés du feu à l'auberge. Et le voici pour un combat inutile, dans une maison abandoné, le froid lui glaçant les os.

Dire qu'au départ il n'était là que pour porter une fichu lettre et proposer son aide...

La peste soit du Chaos pensât il interieurement.

Il se sentait seul et abandonné, enervé que minuit ne soit pas encore là, espérant éperdument qu'une personne prette à l'aider à s'en sortir vienne allumer une torche devant la fontaine.

Que faisait Dalrik à ce moment là.

"Ils me détestent... par ce que je suis un monstre... pensât-il."

La tristesse fit bientôt place à une rage bouillonnante en lui. Le sentiment d'injustice le submergeât. Son bras lui faisait mal mais il serrât les dents, réprimant un cris de rage mélé de desespoir. Peu être avait il fuit trop longtemps, peu être en avait il assez de devoir se battre pour la vertu et la lumière pour finir chassé comme un animal par ses semblables...

Toujours est il que ces yeux luisaient maintenant d'une lueur rouge plus brulante que jamais. Il sentait le feu noir consumer son âme. Les veines de son corps devenaient saillantes, la sueur couvrait son front, il semblait enragé.

"Non arréte..." Murmurât une voix au font de son âme
"Tu n'est pas seul, tu ne l'a jamais été..." Alberick reconnu la voix qui lui perçât le coeur.
"Luhanaaaaarrhrhrh..." Prononçat-il à grand peine, l'écume envahissant les comissures de ses lévres.
"Oui je suis là...Je serais toujours là... Bat toi..."

Dans toute la ville on entendit un hurlement, long, déchirant, les nourices durent accourir au chevet de leurs banbins tant ils pleuraient, les chiens hurlairent à la lune partageant le chagrin et la douleur inhumaine du hurleur, un prêtre Sigmarite qui entendit se cri déchirant émit une prière pour cette âme meurtrie.

Jamais plus de douleur ne fût entendu dans une plainte dans tout le reikland.

Alberick était étendu sur le sol branlant de la petite tourrelle. En sueur, mais humain, épuisé il perdit conscience...

Le froid de la nuit mordait la peau de Dalrik, pourquoi n'avait’ il pas prit sa veste.

Par où commencer? Où peux-tu bien être partit ?

Alors qu'il était en plein réflexion réfléchissez, il entendit ce hurlement terrifiant

Non, pas ça, pas ici, pas si prés du but

La peur au ventre Dalrikmakaz s'élança dans les rues de la ville en direction du cri

Les rues n'offraient que très peu d'aide à Dalrikmakaz. Il n'avait croisé que très peu de personne qui ont toutes refusé de lui venir en aide.
Au bout de quelques minutes il arrêta de poser des questions afin de ne pas trop attirer l'attention sur lui.
Au détour d'une ruelle il perçut un mouvement derrière lui. Il était suivit. L’était-il depuis la taverne? Peut être

Bon certes un nain c'est pas vraiment discret mais bon, Dalrik pensait avoir pris ses précautions.
Il accéléra le pas pour allez.. pour allez ou ? Dans sa rapidité d'action il n'avait pas réfléchi à l'endroit ou il doit ce rendre. Ce cri ne pouvait signifié que deux choses. Soit Alberick avait céder au chaos soit il n’était plus en état pour ce rendre au rendez-vous. La seule solution que Dalrik avait était celle qui consistés à suivre le cri.

Les rue se succédées, et toujours cette présence derrière lui. La recherche de son ami était passé au second plan. Avant toute chose il devait se débarrassé de l’inconnu
Dans un mouvement rapide il se retourna et plaqua l'inconnu contre un des murs de pierre.

-Parle, ou je me ferai un plaisir de t'envoyé dans des lieux beaucoup plus sombre que les terres chaotiques à coups de hache dans tête !

-Que maître nain se calme, je ne suis pas la pour lui nuire

-Alors pour quelle raison me suit-tu ?

-Pour vous venir en aide, je fais partie de ce que l’ont appelle « les tolérants »

- Je connais votre organisation

- Nous le savons, lorsque quelqu’un pose autant de question sur notre organisation, nous menons l’enquête. Je sais pour quelle raison vous désiriez nous retrouver et je suis dans la mesure de vous emmenez à votre compagnon

Une fois dehors, l'empressement de KarakAlaric ne lui fut pas d'une grande utilité. Il avait couru à toute vitesse à l'exterieur, afin de rejoindre celui qui avait hurlé une telle plainte, mais désormais, il n'étais plus sur de l'endroit d'où provenait le cri. Il ne put rien faire d'autre qu'attendre, tout en finissant de charger son fusil avec une double dose de poudre et un peu d'une substance bleu-verte, en esperant que les oreilles d'elfes d'Alana pourrait lui indiquer une direction précise.

La vielle porte en bois de la maison grinça à leur entrée.

L'homme qui lui avait indiqué la direction n'avait toujours pas dévoilé son visage. Entièrement drapé dans une grande cape de cuire.

A l'intérieur de l'imposante demeure tout n'était que crasse. Les vieux meuble semblait être prêt à s'écrouler.

- Il faut se presser, le temps nous est compté. Il faut absolument que l'on emmène votre ami. D'autre sont sur vos trace et ce qui ronge votre compagnon et en train de gagner.

- Cessons de discuter et pressons-nous alors

Empruntant les escaliers ils montèrent à l’étage. En haut Dalrikmakaz ne mis pas longtemps a repérer le corps inanimé de son ami.
Le front trempé de sueur, Alberick semblait plongé dans un profond coma
L’inquiétude pris possession de Dalrikamakaz comment les choses avaient-elle put se désagrégé aussi vite. Il se tourna vers l’inconnu

-Que devons nous faire ?
- Pour l’instant je ne peut rien vous dire, vous devez juste me suivre, une fois que l’on auras rejoins le repaire des tolérants tout vous sera expliqué
- Pouvez vous l’aidez ?
- Il y a peut être une solution mais cela ne sera pas simple
- Le contraire m’aurait étonné mais cessons de parler, allons-nous-en.

Ils prirent Alberick , ainsi que ses affaires, le transportèrent maladroitement à l’extérieure de la maison puis disparurent dans la nuit noire avec la plus grande discrétion

Essouflé, le chevalier bretonnien arriva à côté de KarakAlaric.

"Alaric, je vous conseille de moins forcer sur la boisson, à l'avenir. Ceste histoire de paysanne qui se transforme en belle sorcière, c'est un vieux conte que l'on raconte aux enfants de Bretonnie, le lai du chevalier Yvain. Je me demande d'ailleurs comment il se fait que vous le connaissiez. En tout cas ce sont des balivernes, la seule chose à retenir de ce conte est la morale qui..."

Il reçut un flocon de neige sur la tête.

"Voilà qu'il se met à neiger, à présent." grogna Dangorn.

Dwimbar rentrait tranquillement à l'auberge. Sa journée à la forge s'était remarquablement bien passée. Il ramenait avec lui des croquis supplémentaires et surtout l'assurance du travail bien fait. Son projet avançait à grands pas et il pourrait rapidement passer à la vitesse supérieure.
Il croisa dans la nuit noire deux personnes transportant un autre, visiblement bien malade. La scène paraissait étrangement louche pour un milieu de soirée mais le nain ne put se résoudre à intervenir. Il se dissumula tant bien que mal dans une ruelle et fît un détour pour rejoindre la taverne.

Grommelant sur l'incompétence du gué et de la milice d'Altdorf à être présente au bon moment au bon endroit, il espérait qu'il s'agissait simplement d'une soirée trop arrosée...
Des flocons de neige tombaient désormais sur les pavés froids de la venelle où il déambulait. Le nain humât ^^avec joie la fraicheur de cet air givré.
Juste après le pont du Schratzvolk, il crut reconnaître deux de ses compagnons mercenaires. Alaric marchait à vive allure suivi de près par Dangorn de Castagne.

- "HEY OH ! on se dirige vers une auberge en douce pour festoyer et on ne me prévient pas ?" héla-t-il.

Dangorn montra l'épée et le bouclier qu'il tenait dans ses mains.

"Oui, on allait festoyer l'arme au clair pour mieux meuler les videurs."

Dwimbar courut tant bien que mal vers ses deux acolytes pour les rattraper. Ils ne ralentissaient pas.
- Et mais marchez moins vite !, par les cornes de Grimnir... vous courrez ... où comme ça ? à la recherche d'un cabaret de vieilles en mal d'amour ? rétorqua-t-il à l'intention de Dangorn.
Tout en prenant le rythme presque militaire de ses compagnons, il boucla le ceinturon de sa gibecière plus fermement pour que ses précieux plans ne tombent à terre puis il fit progressivement glisser la lanière de son arquebuse. Quelque chose ne tournait pas rond dans cet empressement et surtout dans le regard froid et déterminé d'Alaric.

Les rejoignant à son tour l'elfe jeta à ses compagnons un regard penaud.

- Nous courrons après un cri maitre nain.
Mais il est clair que nous perdons notre temps... Reprit Alana en plaçant ses mains sur ses hanches, dans une posture indiquant toute son impatience.

- Nous ne savons pas d'où il provenait et maintenant le silence est total. Plus qu'a rentrer, non ?

Peu après Alana, Aelgar atteignit en courant la petite troupe qui s'était formée dans les rues de la cité impériale. La guerrière avait été difficile à suivre et Aelgar essaya de ne point montrer qu'il avait du mal à reprendre son souffle.

"Quelqu'un peut-il me dire ce qu'il se passe? Quelle est donc toute cette agitation?" demanda t-il.

Les regards de ses compagnons ne le rassuraient pas vraiment.

Un long cri inhumain et puissant s'était effectivement propagé dans la vieille ville dans l'après-midi. La forge de Belegol n'était pourtant pas loin mais Dwimbar était beaucoup trop affairé pour s'occuper de "l'extérieur" et entendre quoi que ce soit...

- "J'ai vu Alberick ce midi, enfin disons que nous nous sommes téléscopés au détour d'une rue, il semblait bien mal en point, il n'était pas censé se reposer après ce curieux combat ? ...Alberick... Dalrikmakaz ...mais quelle BOUGRE d'ANDOUILLE JE SUIS..."Suivez-moi... Je crois savoir où, VITE !!!" cria-t-il.

Dwimbar accèlera la cadence. Tout en pestant, il emmenait le groupe dans la ruelle où il avait aperçu au loin les trois lascars (dont un deux fois plus petit qu'un humain...répétait-il en se mordant la lèvre inférieure). La neige , qui commençait à farder les ruelles, leur permettrait peut-être de suivre leurs pas...

"Attendez, si j'ai bien compris notre queste est de sauver Alberick. Mais le sauver de quoi ? On n'est même pas sûr que c'est lui qui a crié. En tout cas je n'ai pas l'oreille assez fine pour reconnaistre son cri à pareille distance. Si ça se trouve, on court après le vide, et Dalrikmakaz et Alberick sont peut-être desjà rentrés à l'auberge à nous attendre."

Dangorn commençait à réaliser qu'il s'était sans doute précipité à l'aventure un peu vite, et avec trop peu de précision.

-" On ne court pas après le vide Dangorn, j'ai vu Albérick dans le quartier ce midi puisque je l'ai croisé... Hmpff... Hmpff...c'était à deux ruelles de là où je vous emmène... Huff...Hufff.....Là, à droite... en sortantfffh....ce soir harrf de la fforrge... j'ai vu au loin trois personnes....mais je ne savais pas de qui il s'agissait... je viens d'en conclure en vous croisant qu'il s'agit sans doute de Dalrikmakaz et Alberick portant le corps d'un homme hmfff hufff ....Il faisait noir et ils étaient un peu loin...en tout cas c'était il y a très peu de temps... " Le nain reprit son souffle.

-"De quel cri parliez ...huff... vous au ffffait ?"

Dangorn avait de plus longues jambes que Dwimbar mais il commençait lui aussi à s'essoufler. Son armure l'empesait quand il courait.

"Pff... Ben nous si on est sortis de la taverne l'arme à la main c'est à cause d'un cri qu'on a entendu. Il n'y a peut-être aucun rapport entre les deux... pff... toujours est-il qu'on est dehors. Pff... c'est encore loin ?"

Alberick entre ouvrit légérement les yeux et se rendit compte qu'on le supportait pour avancer dans les rues étroites des le vieille ville. L'un des deux porteurs n'était autre que Dalrik ce qui le rassurât un peu, l'autre personne portant une cape de cuir se distinguait mal du reste du décor.

Puis s'arretant net il ouvrit une porte sur ça gauche, entrât, en leur invectivant de le suivre. Dalrik et alberick s'engoufrairent derrière la lourde porte que l'inconnu refermât derrière lui à double tour. Ils traverserent la maison vers une cour interieure fermé, seul une plaque d'égout et un puit se trouvait là.

Suivez moi vite vous serez en sécurité.

Il soulevât la plaque d'égout, et une fois que tout le monde y eue pénétré, il la refermât de l'intérieur avec un loquet de fer.

Ils marchèrent à bon train encore une dizaine de minutes en tourant tellement de fois qu'Alberick perdu le sens de l'orientation.

Ils arriverent dans une espece de grande cuvette vide, une fois au fond de cette etroite arene de pierre, La cape de cuir prononçat des mots qu'Alberick ne comprenait pas et un pan du mur s'ouvrit, une fois que tout le monde était passé le mur se refermât et un bruit d'eau qui coule leurs vint aux oreilles. La cuvette se remplissait.

Voilà vous êtes en sécurité on ne peu vider l'eau du basin que de ce coté du passage, nous allons pouvoir nous parler maintenant.

Aelgar avait écouté Dwimbar et Dangorn tout en courant. Lui aussi éprouvait quelques difficultés à supporter son armure à un tel rythme, mais il n'en fit rien paraitre.

"Si c'est bien Alberick et Dalrikmakaz, peut-être qu'Alana saura suivre leur trace. Il neige, la tache sera peut-être plus facile..."

HRP//
Pour la suite de ce qu'il advint d'Alberick et de Dalrikmakaz se reporter à la section suivante :

https://reikland.forumgaming.fr/rp-l-aventure-c-est-l-aventure-f38/redemption-t1381.htm

Légèrement en retrait du groupe l'elfe avait du mal à reprendre son souffle tout en maintenant l'allure.

- Des... traces ? Trop... de monde... dans... grande ville.
Pistes... brouillées.

La nuit avait à présent recouvert de son voile de brume la cité impériale. Le petit groupe n'avait pas retrouvé la trace du répurgateur et de son acolyte.

"Dans ce cas, c'est peine perdue." Répondit-il à Alana. "J'espère que nous aurons des nouvelles de ces deux-là plus tard. En attendant, je pense que je vais aller me reposer un brin, à moins que quelqu'un ait une meilleure idée..."