[Archives] Au Squig Boiteux, la salle commune

Au fond du bar, a son comptoir, le vieux s'occupait d'essuyer quelques chopes lorsque son regard borgne se posa sur le nain qui venait d'entrer, le détaillant rudement et franchement. Puis d'un coup d'oeil global il observa les divers échanges et poursuivit sa besogne sous la protection d'un marteau de guerre de taille plus que respectable trônant au dessus du bar

Ragnvald sourit à la réponse de Thomrik. Il essuya sa moustache d'un revers de la main, et jeta un regard au tavernier, levant sa chope vers lui pour le saluer.
Puis il regarda à nouveau le martelier et lui répondit ;

"Et bien, ami, il se fait que j'ai atteint un âge respectable. Je suis fier de ce que j'ai pu accomplir dans ma vie jusqu'à présent. Jeune, j'ai d'abord été mineur, creusant avec ardeur les entrailles de la Terre pour que s'agrandisse sans cesse l'Ungdrin Angkor. Luttant sous terre contre les misérables peaux-vertes et la vermine Skaven. Je me suis intéressé très tôt à l'ingénierie, curieux et avide de connaissances, ce qui m'amena, à l'âge adulte, à choisir cette voie, comme la plupart de ceux de mon Clan d'ailleurs.

J'ai combattu dans le Throng de Karaz-A-Karak pour défendre nos montagnes, nos forteresses. J'ai survolé les cimes en gyrocoptère.
Intrigué par les hommes, j'ai décidé d'être de ceux qui les aideraient à continuer d'apprendre les secrets de la technologie de la poudre noire et de la vapeur.

Cela m'amena à établir mon propre atelier à Nuln. Mais plus je prends de l'âge, plus j'ai envie de découvrir, de me battre sur divers fronts où jamais mon regard n'a pu même se poser, de cotoyer des personnes venues d'horizons qui me sont peu connus ou inconnus.

Des choses se préparent ; d'obscurs présages incitent beaucoup à penser que de sombres heures sont à venir, qui affecteront les Peuples des Nains, de l'Empire, des elfes peut-être.
Et je veux en être. Je veux affronter cela, avec ceux de ma race, et avec les hommes et femmes de l'Empire que j'ai appris à aimer."

Ragnvald fît une brève pause pour ingurgiter une gorgée de sa bière, par peur peut-être qu'elle devienne tiède...

"Et, par mes engrenages, si je peux le faire en m'enrichissant encore d'avantage, je le ferais! J'ai tout un tas d'inventions qui n'attendent qu'à être testées sur ces maudits Grobi - la rouille soit sur leurs existences - ou tout autre créature, chose qui se dressera sur ma route, haha!

Voilà donc, mon ami, ce qu'un Engingneur tel que moi vient faire ici, au Squig Boiteux, quartier général, à ce que l'on m'a dit, de la Confrérie des Mercenaires du Reikland dont j'aimerai devenir un membre!"

" Eh bien, c'est une bien bonne nouvelle que vous m'apportez là ! Je serais fier d'aller au combat avec vous et tous les Nains déjà mercenaires du Reikland."

Thomrik but alors une gorgée de bière et enchaîna :

" En tout cas, vous avez eu une vie bien remplie et je pense que, si vous avez la chance nous rejoindre, la prochaine, celle de mercenaire, le sera tout autant en moitié moins de temps, hehe ! "

"Mais j'y compte bien, camarade!

Par mes ancêtres, je ne demande qu'à mettre à profit mon expérience!
Puis, je me dis que voyager me donnera certainement de quoi alimenter mon imagination ; je pourrais trouver de nouvelles sources d'inspiration pour mes créations d'Engingneur.

Dites-moi... Il y'a beaucoup d'elfes parmi les Mercenaires?
Parce que bon, en cotoyer, je peux encore faire un effort, surtout si des temps durs pour tous sont à venir, mais en cotoyer beaucoup, ça risque de ne pas m'être aisé!
Il y'a des choses qu'un nain ne peut pas vraiment oublier, ni pardonner. Vous savez de quoi je parle, bien sûr..."

Le regard de Ragnvald s'assombrit sur ces derniers mots, et il se met à caresser d'un air songeur le gros boulon qui entoure la mèche principale de sa barbe.

" Oui oui bien sûr, comment peut-on oublier ça... "

Après une légère pause faisant office de recueillement, le jeune Martelier reprit :
" Oui, il y en a une petite dizaine je crois... Cependant deux seulement sont souvent présent dans la taverne : Alana et Korv'. Vous devriez donc pouvoir survivre !
Personnellement, j'avoue ne pas porter autant de rancoeur envers eux tant qu'ils pensent comme moi. Ceci est surement dû aux Elfes que j'ai rencontrés durant ma vie. Ils m'ont presque fait changer d'avis sur eux, hehe ! "

Shandra entra discrètement dans la pièce. Elle fila vers son endroit préféré : le comptoir. Se cachant derrière, elle se mit à côté d'Urvan.
- Qu'est c'tu fiche ici toi? Demanda-t-il.
- Bah, écouter un peu les nouvelles et vider ton petit tonneau, là. Elle pointa du doigt un petit tonneau caché derrière les fûts de bière.
- Comment tu sais ce qu'il y a ded....Urvan ne fini pas sa phrase et leva les yeux au ciel. Puis, il se mit a grommeler.
- Bon, nos nouvelles recrues ont toutes sauvées quinze fois le monde je parie. L'humaine continuait à papoter comme si de rien n'était.J'ai même entendu qu'on allait devoir éliminer tous les elfes de la guilde pour calmer les nerfs de ce pauvre nain...
- Gmmlmlmlmlm....Oh! Shandra tu vas où là?
- Mais je retourne à mon bureau, j'ai plein de boulot en ce moment, une histoire compliquée avec un horloger...Tu t'y connais un peu en horlogerie??
- Nan, et j'm'en fiche, repose ce tonneau si tu ne veux pas que je te coupe la langue!
- De quoi ?? Shandra pris son air le plus innocent.
- Le tonneau que tu as sous le bras!! Bougre de tête de mule !
- Aaaaahhhhh!!! Celui là....ah oui, j'avais pas vu qu'il avait sauté dans mes bras...Heureusement que tu fais attention...
- REPOSE LE TOUT DE SUITE!! Se fâcha Urvan.
- D'accord ! Shandra déposa avec précaution le petit tonneau avant de repartir en vitesse vers les bureaux à l'arrière de la taverne.
Urvan secoua la tête en grommelant, avant de se rendre compte que trois bouteilles de whisky avaient disparue du comptoir et de lancer un juron gros à faire pâlir un elfe.

Urvan comme a son accoutumé se calma bien vite, il connaissait sa soeur d'arme et ne pouvais rien lui refuser ou pire ne pas lui pardonner, elle n'était pas méchante... Simplement spéciale.
N'empêche que pour la forme il poussa sa gueulante sur tous les mercenaires détenant une ardoise histoire d'apaiser sa sainte fureur. Calmer il entreprit de nettoyer ces verres lorsqu'il entendit les dernier mots de l'ingingneur, d'une voix rauque il ne put s'empêcher de terminer
"Pour sur frère! Aussi vrai que l'or brille et que les elfes sont des traitres la guerre de la barbe est certes terminée.. Mais loin d'être pardonnée."
Crachant au sol le vieux observa les mercenaires
"Néanmoins ici il n'y a pas d'elfe ici, juste des mercenaires."

Des cris, ponctués d’exclamations furieuses, se firent entendre en provenance de l’étage. Suite à cela Alana descendit en trombe les escaliers, pieds nus, suivies de prés par deux autres mercenaires qui s’échinaient à ne pas se laisser distancer.

Une fois en bas elle parcoura l’assemblée d’un regard furieux cherchant apparemment quelqu’un.

Repérant le tavernier derrière son comptoir elle fonça vers lui.

Urvan ! C’est quoi ça ?! Demanda l’elfe en pointant du doigt les deux mercenaires se trouvant derrière elle, qui échangèrent un petit regard amusé avant d'adresser un salut à leur chef.
Pourquoi ils me suivent comme des chiens, eux ? Et pourquoi je ne peux pas sortir de la taverne ? Et pourquoi je n’ai même pas le droit à des chaussures ?

-Effectivement, ici il n'y a pas de nains ici, justes des mercenaires. Ajoutat une voix sombre emplie de défiance.

-Nonobstant ceci, toute allusion plus appuyée concernant le degré de responsabilité qu'a eut tel ou tel camp sur l'autre durant ces lointains conflits pourrait dans une certaine mesure éveillée une sombre facette de ma personnalité...

Cela semblait s'adressait à l'ensemble des écoutants, cependant Korv ne se cachait pas de ses réelles cibles.

Korv détourna la tête, ayant entendu des pas martelant furieusement le plancher du palier.
Une elfe gracile et attirante malgré ses guêtres peu elaborées venait de descendre furibonde des poussièreux escaliers.

[Edit Urvan] Mes escaliers ne sont pas poussiereux!!! grmlbmlbmnbm d'elfe

EDIT Korv: Uh ^^

Urvan observa l'elfe en furie, se disant que finalement... Si y'en avait des elfes dans la confrérie... Il fini par se tenir l'arrête du nez entre le pouce et l'index, signe d'un prochain coup de colère
Détachant soigneusement chacun de ces mots il finit par lacher

"Parce que tu es considérée aux arrêts de rigueur ma belle. nous parlerons de ça, sois en certaine jeune Dame..."

Urvan laissa sa phrase en suspend et reporta son doigt sentencieux dans la direction de Korv, nul doute que la blancheur qui apparaissait a présent sur son visage, gommant cette magnifique rougeur qu'Alana avait su faire y naitre n'était pas des meilleurs auspices, finalement contre toutes attentes il s'accorda un instant pour réfléchir avant de répondre

"Tout le monde sais que les Druchii furent ceux qui semèrent le trouble entre le peuple nain et le peuple elfe...."
D'un ton froid Urvan termina
"Tout comme tout le monde sais pourquoi la rancune existe, car qui ne connait pas la raison de cette guerre que les nains rappels jusqu'a son nom.... La guerre de la Barbe!"

Urvan observa l'elfe d'un oeil sournois
"Mais tu as raison mercenaire. Tout ceci ne nous concerne pas, vu qu'il n'y a pas de nains ni d'elfes dans la confrérie, juste des mercenaires et des officiers n'est ce pas?"

Urvan eu un sourire mauvais, il venait de surclasser l'elfe a son propre jeu.

Ragnvald jeta un oeil rond vers Shandra. L'humaine aux beaux yeux bleus avait une attitude des plus amusante! Il appréciait les humains pour cela entre autres choses ; leur faculté à l'insouciance, à la légèreté, comportement que tout nain digne de ce nom n'acceptait d'avoir qu'en de rares occasions, et en ce qui le concernait, quasiment jamais. Mais il appréciait de le constater chez d'autres, au moins de temps en temps.

Après les mots échangés entre le tavernier, l'humaine et les deux elfes, il pu répondre à son tour en s'adressant à Urvan et Korv ;

"Je comprend ce que chacun de vous a dit. Ici, nous oublions nos vieilles rancoeurs, du moins entre Mercenaires. Et si je veux me joindre à vous, c'est l'une des choses que je dois accepter.

Je m'en pense capable, même si cela ne sera pas facile. Disons qu'il me faudra certainement un temps d'adaptation ; mais je peux faire cet effort."

Après être passé dans l'arrière salle, Arnwald s'en était allé. Mais il fit preuve d'une discrétion telle que personne ne le remarqua.

Quelque temps après, la porte de la taverne s'ouvrit, Arnwald réapparut, toujours vêtu de sa cape poisseuse et coiffé de son capuchon élimé.

"Je vous prie de m'excuser pour cette absence, mais j'ai eu fort à faire ces derniers jours. Maître Nain, pourriez-vous me servir un verre d'eau ?"

Aux arrêts de rigueur ? Répéta Alana d’une voix blanche.

L’elfe resta un long moment silencieuse, comme réfléchissant aux paroles du nain, puis soudainement se pencha vers lui pour murmurer à son oreille :

Il faudra donc que tu m’expliques un jour la différence entre ce que je fait et votre coutume de se saouler jusqu'à en tomber ivre mort.

Se détournant du tavernier la guerrière fantôme gagna une chaise libre où saisissant un pendentif ornant son cou elle le brandit devant ses yeux en le fixant d’un air interrogateur, comme si elle semblait se demander par quels moyens une babiole naine avait pu arriver à cet endroit.

Urvan grommela et posa une chopine d'eau avec un toc sonore devant Arnwald, puis se dirigea vers Alana et s'assit en face d'elle, le reste de la conversation ne fut plus qu'un chuchotis marteler par des coups sur la table et un doigt sentencieux pointé sur l'elfe

(le reste en mp)

Arnwald a écrit:

"Je vous prie de m'excuser pour cette absence, mais j'ai eu fort à faire ces derniers jours. Maître Nain, pourriez-vous me servir un verre d'eau ?"

A ces mots Ragnvald éclata de rire. Le problème était qu'il buvait à ce moment là, ce qui eu pour effet de projeter de la mousse un peu partout sur son visage, ce qui le fit cesser de rire, le temps de se rendre compte du comique de la situation, et il se mit alors à rire de plus belle...

"De l'eau. Il fallait vraiment être un drôle de personnage pour commander une chope d'eau dans une taverne tenue par un nain!" pensa t-il.

Il se tint cependant de dire à voix haute ses pensées afin de ne pas froisser inutilement le nouveau venu.

Arnwald saisit le récipient qu'il porta à ses lèvres, il avait soif.

Sa période d'absence lui donnait l'impression de faire irruption dans un milieu qui lui était étranger. L'ambiance de la taverne paraissait changer, Urvan semblait contrarié, il n'apercevait plus Alana...

L'atmosphère était d'une lourdeur palpable.

En outre, il remarqua un nain, qu'il n'avait pas encore aperçu auparavant. Celui-ci semblait se moquer du fait qu'il boive de l'eau. Mais cela n'affectait guère Arnwald, dont le souci premier était d'étancher sa soif.

L'humain avait remarqué sa réaction. Il se devait de se tenir un peu mieux, s'il ne voulait pas s'attirer quelque mauvaise humeur ou mettre dans l'embarras ses hôtes.

Ragnvald paya à son tour une chope à son camarade de table, Thomrik.

"Et heu... Hum... Dites-moi, frère nain, de votre carrière de Martelier, quel est le meilleur souvenir dont vous retirez? Avez vous quitté la garde de votre Roi pour partir à l'aventure?"

Le jeune Martelier roux était resté silencieux depuis l'intervention des Elfes. Lorsque Ragnvald lui posa une question, Thomrik lui rendit toute son attention.

" Merci pour la bière, l'ami. "

Après avoir bu quelques gorgées, il répondit à la question du vieil Ingénieur.

" Mon meilleur souvenir de Martelier... Hum hum... Il n'y en a pas encore beaucoup vu mon jeune âge, hehe. Ceci dit, Je dirais mon intronisation et la remise du marteau que je ne quitte maintenant pour rien au monde... Et bien sûr, ma première bataille au coté des vétérans et de mon seigneur ! Malheureusement, je n'ai pas eu la chance de figurer au premier rang lors des combats...

Et ce n'est que peu après que les rumeurs qui font venir beaucoup d'entre nous ici sont apparues. Brokk décida alors d'envoyer quelques-uns de ses éléments renforcer les troupes de Karaz-a-Karak et conseilla à d'autres de partir à l'aventure. Je suppose que vous avez deviné desquels je fais parti, hehe !, le sourire du Nain laissa rapidement place à un air pensif. Mon frère fait parti des premiers et je l'envie beaucoup. Je n'ai pas encore eu la chance de voir la forteresse de Thorgrim de mes propres yeux... J'espère pouvoir la découvrir au gré des contrats que l'on nous proposera. "

Drugni avait écouté attentivement tout ce qui c'était dit, il avait salué brièvement le nouveau venu, mais sans pour autant dire un seul mot. A dire vrai il était pensif et semblait emprunt de tristesse. Les souvenirs ne cessaient de l'assaillir, durant de longues années il avait tenté de les oublier, mais à présent ils refaisaient surface. Etait-ce un avertissement que ces ancêtres jugeaient bon de lui envoyer ? Il ne pouvait le dire.

Voilà plusieurs siècles qu'il avait quitter les montagnes pour s'exiler dans l'Empire. Il avait alors tiré une croix sur ce qui à présent lui semblait être une toute autre vie. Il avait fini par en voir du monde, un monde qu'il ne soupçonnait pas au coeur de ses montagnes. Les principautés frontalières, l'Empire, la Tilée, la Bretonnie, Kislev, etc... Tant de royaumes, tant d'aventures et de combats épiques.

Combien de trolls avait-t'il affronté ? Combien de peaux vertes ? Combien de sauvages serviteurs des dieux noirs ? Combien de brigands, voleurs et autres hors la loi ?

Un sourire mélancolique se dessina sur son visage, la nostalgie de ses jeunes années lui revenait à l'esprit, mais l'histoire n'était pas fini, loin de là. Aujourd'hui il était le capitaine de la Confrérie des Mercenaires du Reikland. Il avait su s'entourer de gens tout aussi brillants les uns que les autres. Sans se mentir il pouvait certifier que chacun d'eux était un frère (ou une soeur) d'arme et que pour chacun d'entre eux il pourrait se sacrifier.

Bientôt il pourrait prendre la mesure de ces paroles, la guerre approchait à grands pas et avec elle son lot de malheurs. A l'idée de combattre à nouveau sous la bannière de la Confrérie il entendit au loin gronder les tambours de guerre... Les tambours de guerre...

"Ah, Thomrik, mon ami... Karaz-A-Karak! C'est là que je suis né, comme bon nombre de mes ancêtres, et c'est là une des fiertés de notre Clan!"

Ragnvald salua Drugnalf d'un signe de tête et poursuivi :

"Je vous souhaite entre autre d'avoir au moins une fois l'opportunité de voir la Cour du Haut Roi, qui se tient dans une immense salle voûtée assez grande pour contenir une petite ville humaine. Une forêt de piliers colossaux forme une nef longue de plus d'un kilomètre.
Toute cette étendue est illuminée par d'innombrables torches, des gemmes impeccablement taillées et de grands braseros. Ainsi les reflets chaleureux de l'or, du bronze et de la pierre se reflètent partout et les clameurs de la foule assemblée autour du trône lors des conseils ou des festivités se répercutent à l'infini.

C'est là un spectacle pour les yeux, les oreilles et les coeurs que nul ne peut oublier après y avoir assisté.

Si vous avez l'occasion de vous rendre là-bas un jour, n'hésitez pas à vous présenter auprès du Clan Odinsson en mon nom ; vous serez accueilli comme il se doit, et, à moins que je ne m'y rende avec vous, vous pourrez être accompagné par l'un des nôtres qui vous fera découvrir bon nombre d'endroits fabuleux de la Forteresse."

KarakAlaric se rapprocha de Ragnald alors que celui-ci vantait les merites de Karaz-A-Karak.
Alors comme ca, le pic eternel serait la plus belle citée naine ? Laissez moi vous contredire, si vous le permettez ! Je ne doute pas que le spectacle de la salle du roi doit etre inouie, mais ce serait oublié la magnifique ville crée de mains de nains. Ah... Zhufbar.
Elle est creusée à flanc de falaise, plus précisement sous une immense cascade, pres du lac noir. Le gouffre s'étant plus d'un kilometre sous la citée elle-meme. Pour rentrer dans Zhufbar, la seule solution est d'emprunter un de nos fameux Gyrocopteres de Transports, ou bien de parcourir l'un des nombreux resaux reliant la citée à la surface. Mais pour ceux qui emprunterait la voie des airs, une vision enchanteresse s'offrirait à eux. L'eau de la cascade, au niveau de la ville, serait colorait de milles reflets rouges, verts et bleus.
Puis ils devraient passer sous les eaux tumultueuses -manoeuvre risquée si il en est- avant de se retrouver en face d'une faille de 100 metres de hauteurs sur 50 de larges, au coeur de la montagne. Ils verraient les dizaines d'usines d'ou émanent ces lumieres rouges, les laboratoires d'Alchimie, d'ou des reflets bleus s'émanent jours et nuit. Et les quartiers des forgerons, d'on les feux verts d'une pureté impeccable restent dans la retine à jamais.

Enfin, ca, c'étais avant la... La guerre civile. *Le nain semble se perdre dans ses pensés de longues secondes, avant qu'Alexis ne le reveil.*
Hum ? Oh, oui, desole. Je voulais simplement vous rappeler qu'autrefois, Zhufbar était un joyaux, tout simplement. Maintenant, une odeur malsaine regne dans les bafonds de la ville, et la corruption menace à chaque coin de rue... Enfin, ca, c'est une autre histoire. Une fois que j'aurai economiser suffisement d'argent, je pourrai organiser une expedition afin de reprendre Zhufbar aux mains des Thag. Meme si je sais qu'il peut se passer plusieurs decennies avant que je ne reunisse une somme suffisante.

*L'Alchimiste fixa Rugnald droit dans les yeux*
Mais je ne doute pas que Karaz-A-Karak est une ville magnifique. J'adorerai la visiter, si j'en ai l'occasion. Mais pour l'heure, laissez moi vous offrir une biere. *Il conclua sa phrase par un tres leger clin d'oeil*

Ragnvald avait attentivement écouté la description que KarakAlaric avait fait de sa ville d'origine

"Zhufbar... Je ne la connais que de nom, et j'ignorais qu'elle pouvait être une si belle cité naine. Je n'y connais rien à l'alchimie, et j'ignorais que tant de nains s'y intéressaient. On dit qu'il est possible de transformer de vulagires métaux en or..."

Les yeux de ragnvald, à ces mots, se mirent à briller intensément

"Le jour où vous envisagerez concrètement de monter cette expédition, pensez à m'inviter, héhé...

Et merci pour la bière!"

Älexis qui était alors au cotés de karak se permit de répondre à la suite des dires de Ragnvald d'un ton légèrement ironique.

"Des métaux en or je sais pas, mais le rien en métal ca c'est sur..."
Sur ces mots l'homme toqua sur son bras droit de son point fermé gauche, un bruit métallique se fit entendre *toc toc*

"c'est un peut lourd mais on si fait par la force des choses. Santé l'ami !"

La porte de l'auberge s'ouvrit lentement, les derniers rayons de soleil de la journée se frayèrent un chemin par l'entrebâillement découpant une petite silhouette. L'arrivante se glissa dans la taverne avant de refermer la porte et de humer un coup l'air de la taverne. Ses cheveux noirs et gris, décolorés en partie, balayèrent un instant ses épaules avant de retomber dans son dos. Caeris fit un tour de la taverne du regard avant de s'avancer d'un pas énergique vers le bar, son long manteau de voyage couvert de poussière frottant par terre. Elle écarta l'épée longue serrée dans sn fourreau pour s'assoir sur l'un des hauts tabourets du bar et de déclarer à la cantonade:

- Me r'voilà! Heureuse d'vous revoir...j'pourrais avoir d'l'eau et des nouvelles de not'e belle compagnie?

Elle s'installa un peu plus confortablement, étendit ses jambes et secoua ses pieds bottés de cuir avant de retirer la longue écharpe bleu profond qui lui recouvrait le bas du visage et le cou, offrant un sourire éclatant aux mercenaires...

Sans un mot, Urvan fit un geste a Tave qui s'empressa de donner boisson et couverts a la jeune fille.