[Archives] Au Squig Boiteux, la salle commune

Dwimbar venait de voir arriver coup sur coup deux nouvelles personnes dont un nain qu'il avait déjà croisé dans les montagnes près du gué du traître. L'auberge du squig boiteux ressemblait un peu à un cirque ou à un moulin au choix. Les multiples foyers de combats s'embrasaient aux quatre coins de l'Empire et finalement il était sans doute un peu normal que tant de bonnes volontés se présentent. Seulement, étaient-ils vraiment prêts ?
Après que la jeune Kirstyn ait enfourché son dernier morceau de lard, le nain l'interpella à ce propos

"Z'aviez faim dites donc, un sacré appétit. Vous excuserez ma question franche mais vous avez fait tout ce chemin uniquement pour entrer dans cette confrérie ? et au fait, vous avez déjà combattu sur un champ de bataille. Je remets pas en cause votre efficacité hein c'est pas ça. Votre marteau et votre regard, ça suffit à en dire long. Mais voilà, ici, il faut des gens sur qui on peut vraiment compter, vous voyez ? des gens qui prennent des initiatives quand ça va mal ? des gens en qui on a une totale confiance..."

"Ouais, maudits soient les urkis et les grobis..." grommela Nadrong d'une voix étrangement rauque, le regard dans le vague. Ses yeux gris paraissaient humides à la lueur du feu, à moins que ce ne fut qu'un reflet sur sa cornée. Un air triste s'était figé sur son visage ridé alors que le tavernier semblait perdu dans ses pensées.

Puis il s'éclaircit la gorge, reporta son attention sur Khroryn et son sourire revint.

"En tout cas si tu connais l'art des runes, l'ami, c'est la providence qui t'a guidé vers cette auberge ! Si tu rejoins les rangs de la CMR, tu pourras protéger nos confrères des rudes coups de l'ennemi !"

Voyant que le Nain derrière le bar n'avait pas l'air d'avoir pris sa commande en compte, le Sorcier Flamboyant réitéra sa question.

"Hum, maître Nain, je sais bien que je suis un sorcier et que ton peuple n'aime pas la magie, mais je pourrais avoir mon hydromel ? Parce que, bon mine de rien, ça donne soif toutes ces flammes..."

Dalrik' le dos courbaturé descendit dans la salle commune , le déblayage de l'auberge l'avait usé et le peu de repos qu'il avait put trouver était d'un maigre réconfort

Balayant la salle du regard il arrivât au moment au Alberick prit d'un fou rire tenter de se présenté auprès d'une jeune demoiselle
Puis son regard se posa sur Vadhino, un sourire lui monta au visage

Sa gorge sèche le ramena à la réalité Dalrik' avait soif, extrêmement soif. Il alla directement à la table d'Alberick saluant au passage ses compagnons.
Arrivé devant le jeune répurgateur le nain lui donna une grande tape dans le dos afin que la quinte de tout s'arrête

Citation :

-Alberick Valdelsol, répurgateur au service des mercenaires du Reikland, enchanté de vous connaitre.

- Hé bien mon chère ami ça a eu du mal à sortir, puis se tournant vers la jeune femme, Madame , Dalrikmakaz GrozIzril enchanté, Tavernier une fois tout le monde servit apporte moi ta meilleure bière

Dalrik' prit possession d'une chaise vide , s'assit a coté d'Alberick et lui glissât à l'oreille

- Mon ami il est temps que je te rendre ce qu'y t'appartient

Voyant le regard interloqué de son ami Dalrik' plongeât la main dans sa sacoche et en ressorti une petite boite en or finement ouvragé

- La boucle est bouclé mon compagnon et ami , ta malédiction n'est plus et sache que tu n'a plus de regret à avoir, tu n'aurait jamais dut en avoir
Luanah et les autres avaient prit leurs décisions et c'est d'elle que je tiens ce cadeau . Lors de mon voyage en Norsca j'ai été mener à côtoyé certaine force que j'aurai préféré ne jamais rencontrer mais au milieu de tout cette magie il m'a été offert un instant de bonheur, et de pardon
j'ai put la revoir et sache le , elle est partie en t'aimant, elle savait où ces actions la mènerai mais elle devait te sauver tu à bon nombre d'aventures qui t'attendent.

Un petit déclic se produisit et la boite posé dans les mains d'Alberick s'ouvrit délicatement , un souffle chaud ou il put reconnaitre l'odeur de Luanah frôlât avec douceur le visage du répurgateur
A l'intérieur de l'écrin reposé une fine bague réalisé avec le métal qui avait servit pour le bras du répurgateur. On aurait dit des lianes tressées. Au centre était inséré une fine pierre violette

- De l'améthyste mon ami, sa pierre. Voici enfin venu la fin d'une partie de notre vie qui n'a pas été des plus évidentes maintenant nous pouvont avancé et nous concentrez sur le futur

Dalrik poussa un soupir de soulagement et but sa bière à la memoire de ces amis perdus

Dietfried lâcha Vadhino aussi brusquement qu'il l'avait attrapé, les tripes dégoulinèrent de son épaule pour aller tacher le parquet dans un écoeurant bruit de viscères tombant au sol. Sa robe de bure était maintenant couverte de sang. Sa première réaction aurait été de lui coller son poing dans la figure mais quelque chose l'empêchait de passer à l'acte. Derrière son côté farfelu il reconnut quelque chose d'autre. Il avait ce trait commun aux autres mercenaires.

Alors que le prophète allait faire ses hommages à la nouvelle venue Dietfried essuya du mieux qu'il pouvait sa tenue. Puis il remarqua que deux nouvelles personnes avaient fait leur entrée dans la taverne. Le premier d'entre eux avait semblé au premier abord non différent des autres clients habituel jusqu'à cet éternuement qui le fit littéralement s'embraser. Un sorcier du collège flamboyant à ne point en douter. Étrange qu'un pareil personnage traîne ses guêtres ici même. Les sorciers étaient réputé pour leur caractère solitaire. Le second venu était un nain dont il ne faisait aucun doute que le voyage avait été éprouvant.

Aucun doute là dessus les affaires allaient reprendre. La guerre amène toujours son lot de malheur mais pour des mercenaires c'est le meilleur moment pour se remplir les poches. Surtout qu'il y avait fort à faire le Nordland était assailli par une flotte de pillards nordique, tandis qu'au même moment les hordes du chaos déferlaient par le nord pour tout saccager sur leur passage. Sans parler de la peste qui commençait à se répandre dans tout l'Empire et qui n'épargnait pas la capitale Altdorf.

C'est dans ces périodes de trouble que les hommes avaient besoin de se rattacher à un dieu, il était du devoir de Dietfried de colporter la parole de Sigmar et de rassurer les gens en leur prouvant que le saint patron de l'Empire ne les a pas abandonné.

Dwimbar était assis à la table de Kirstyn. Il observait son marteau de guerre et les différentes ligne d'assemblage des alliages et se disait que le travail n'était pas si mal fait, enfin en termes humains. Sans doute une forge du nord... Il se retourna attendant plus ou moins que Dietfried ou Kirstyn ne parlent. Le capitaine s'était déjà éloigné....

"Hmmm, Capitaine Kempel, je sais bien que vous zavez du monde à accueillir mais la soeur Kirstyn là, elle attendait sa réponse ! Enfin je sais pas comment vous procédez vous les humains si vous faites attendre 3h quelqu'un avant de lui répondre mais faudrait ptetre voir à s'occuper des gens un après l'autre... ?"

Toute cette agitation donnait le tournis à Dwimbar... il lui fallait un bock de bière fraîche histoire de le remettre en piste et de lui redonner l'équilibre....

-"TAaaaaaave"

La taverne s'était animée d'un seul coup...

Je regardai tout ce beau monde aller et venir, discuter, rire...le Capitaine empoigna un drôle de bonhomme...un nain me fit servir des fèves au lard...que je dévorai tout en regardant autour de moi...

La question du nain ramena mon attention sur lui.

- Kirstyn Snølys, merci pour le repas, que prendrez-vous ? c'est moi qui offre...je viens bien du nord comme vous l'avez deviné, de près de Salzenmund. Mais non, je n'ai pas fait tout ce chemin pour entrer dans cette confrérie, enfin pas plus celle-ci qu'une autre...c'est mon oncle qui m'a conseillé de chercher une compagnie de mercenaires plutôt que l'armée régulière...je n'ai pas encore connu de vrai champ de bataille...et c'est mon frère qui m'a appris à me servir du marteau, je m'en sers beaucoup moins bien que lui, mais bon, ça viendra...et pour le reste, Sigmar m'aidera !...Et pour ce qui est de prendre des initiatives...

"Oui, messire ?" répondit Tave à Dwimbar tandis que le halfeling slalomait entre les tables en s'efforçant de tenir en équilibre des dizaines de chopes pleines empilées sur un plateau.

Sans laisser le temps à Dwimbar de formuler sa commande, Tave déposa une chope d'hydromel devant lui et l'instant d'après, le nain se rendit compte que les pièces qu'il tenait entre ses doigts avaient disparu. Ce serveur était bien un halfeling.

"Oui, ça vient !" Nadrong interrompit momentanément sa discussion avec Khroryn pour lancer une chope sur la surface cirée du comptoir vers Heisser. Le récipient débordant de mousse glissa sur toute la distance du bar jusqu'à ce que la main du sorcier flamboyant l'arrête.

- Oh,...Tave, c'est ça ?...un Akvavit pour moi...ou quelque chose dans le genre...dis-je au halfeling.

Dwimbar regarda son bock de bière tombé de nulle part alors qu'il venait juste de le commander. Ce halfling était vraiment des plus efficaces...
Il essuya la mousse dégoulinant du verre et s'envoya une bonne rasade. Il commenca à reprendre ses esprits et à y voir plus clair. Kirstyn avait du endurer des hivers bien rigoureux pour avaler sans broncher des boissons aussi fortes que l'Akvavit...

-"Et bien votre oncle a bon fonds et l'esprit lucide, je trouve. Les mercenaires combattent pour l'or mais aussi pour l'honneur et la gloire, et particulièrement ici dans la confrérie des mercenaires du Reikland. Jamais nous n'accepterions de contrats frauduleux, nous tenons à la stabilité de l'Empire et sommes là pour offrir un contingent efficace et déterminé sur les champs de bataille ou lors des sièges.
Beaucoup ont voyagé aux quatre coins de l'empire vous savez, certains sont vétérans, d'autres n'aspirent qu'à le devenir. J'espère que vous vivrez assez longuement, ma soeur, pour connaître la satisfaction d'un contrat accompli et savourer la victoire au nom de Grungni, Morgrim...hum et Sigmar, bien sûr.
Puis-je vous appeler ma soeur au fait ?"

Khroryn reposa sa choppe vide sur le comptoir, ce voyage l'avait décidément bien assoiffé. Il remarqua le geste précis de Nadrong qui envoyait sa bière au sorcier.

"T'arrête donc pas en si bon chemin l'ami. Sert m'en donc une deuxième, elle est fameuse cette Kreik'66" dit Khroryn avec un sourire de contentement. "Sinon, concernant votre activité, je sait pas si un vieux pretre des runes serai vraiment a sa place... Mais j'avoue que ça me donne bien envie... Ma jeunesse aventureuse est derrière moi, mais j'ai encore de vieux frisson a l'idée de me rendre utile autrement que dans une salle d'étude..."

Le regards de Khroryn s'assombrit à la pensée de la salle de Kron Komar, et des nuées de peaux vertes qui s'assiégeait. Lui et certains de ses élèves ne s'en était sorti que par miracle...

Levant sa choppe a nouveau remplie par les bons soins de Nadrong, il porta un toast

"Je boit a la mémoire de nos frères qui sont tombés, puisse t'ils ne pas êtres oubliée"

Et il englouti sa bière, avant de reposer sa choppe vide sur le comptoir...

Tave s'arrêta en pleine course, manquant de renverser son plateau.

"Heeeeeing ? Un quoi ouite ? Vous parlez le reikspiel mad'moiselle... ma sœur ?"

Dietfried venait tout juste de lâcher Vadhino que les yeux de ce dernier s'emplissaient d'un blanc inquiétant. Son pendentif brillait, et le Prophète lévitait déjà de quelques centimètres, les bras tendus vers le sol et la tête penchée en arrière.

"Palmitooooo ! Vadhino t'ordonne de te montrer !"

Le plafond de la salle commune parut se ramollir et se dillater. Une boule de lumière brillant de milles éclats se forma, laissant apparaître le petit serviteur de Vadhino, les jambes écartées et le bras droit tendu vers le ciel.

Palmito commença à chanter :

"Il aime le bon gigot Vadhino
Il a du poil au dos Vadhino
Il va pas y aller mollo Vadhino
Il boit pas qu'd'l'eau Vadhino

Sacrifice, sacrifice, sacrifice !!

Il va te jeter de haut Vadhino
Il fait bobo Vadhino
Il boit du Sironimo Vadhino
Il est monté comme un..."

"Suffit !" l'interrompit Vadhino. "Par les saintes tripes, commence les incantations, avorton !"

Palmito serra son luth, et commença un formidable solo baptisé "Window to Heaven". Huit minutes plus tard, quatre hommes entrèrent dans la Taverne. Sur leur poitrine, un écusson représentant un Puma sautant à travers une fenêtre, et la gueule serrant des tripes de sanglier était brodé.

Ils s'agenouillèrent, et entamèrent en choeur :

"Sacrifice, sacrifice, sacrifice !"

Déjà, Vadhino s'approchait de Kirstyn en glissant à quelques centimètres du sol...

Dwimbar esquissa un sourire complice, Tave n'avait visiblement jamais foulé le sol neigeux des contrées du nord.

-"Un Akvavit, Tave ! Sers lui ta meilleure eau-de-vie l'ami, où comment dites-vous dans le moot ? une liqueur-de-feu ?"

Vadhino s'agitait derrière eux et fomentait visiblement un mauvais coup. Dwimbar sortit sa masse en un éclair et menaça le Prophète gentiment...

-"Je vous conseille... hum... oh grand Prophète de ne pas toucher un cheveu de Kirstyn, c'est une prêtresse-guerrière et visiblement elle sait parfaitement se défendre. Je serais vous, j'honorerai plutôt le magnifique Palmito..."

Laconfir arriva en trombe dans la taverne, ses années de complicité avec vadhino et leurs exploits sur les champs batailles avait surement crée un lien magique entre eux et il entendit le mot sacrifice d'aussi loin qu'il avait pu être.

Son postérieur le refaisait souffrir à l'endroit même ou, un an plus tôt, la dent de puma en or de vadhino s'était planté, et il se senti mieux en arrivant dans la taverne. Ses yeux virèrent aux bleu ciel et il ne put se retenir d'incanter:

Sacrifice, sacrifice, sacrifice !!

Il se produira ce qui devait arriver.

Tave eut un éclair de compréhension.

"Ah ! Une liqueur-de-feu ! Bien. Mais euh... après ou avant le sacrifice ?"

Dwimbar commencait à voir rouge...la moutarde lui montait aux moustaches...il se retourna vers Vadhino et Laconfir....
- "Depuis quand fait-on des sacrifices dans cette taverne, par Grungni..." Etes-vous tombé sur la tête ? avez-vous cédé à la tentation d'une sombre divinité ? Par tous les ancêtres de Karaz-a-Karak, Moi vivant, je ne souscris pas à ce genre de pratique...et je vous conseille de ne pas me mettre en colère, sinon ça va barder...."

Laconfir, le regard vitreux se retourna vers dwimbar et lui dit:

Cesse de parler de ce que tu ne peux pas comprendre mécréant ! Tu ne sais donc pas que presque tout le monde ici a été sacrifié ! Vous les nains vous ne savez pas voir le second degré des mots du prophète alors assied toi et repait toi d'un spectacle devenu si rare depuis quelque temps !

Laconfir ne pouvait plus se contrôler et il détestait cela. De plus il commençait à se sentir mal et sentait que bientôt les latrines de l'auberge l'accueilleraient à bras ouvert, mais avant il devait finir son travail pour que son postérieur sois soulagé !

Ignorant complétement le discours de Dwimbar, Vadhino se sentait plus fort que jamais depuis l'arrivée de Laconfir et des quatres acolytes.

Les deux êtres étaient en transe prophétique, et cela faisait des mois qu'un tel événement ne s'était pas produit dans la Taverne. Les tripes Pumaesques tombées à côté de Dietfried luisaient...

Ils tentèrent d'empoigner brusquement la prêtresse devant Tave qui s'apprétait à lui donner sa consommation.
Soucieux, le Halfing commença à caresser avec ses petits doigts le coin de bar sur lequel le vieux Urvan se tappait le front de désespoir lorsque Vadhino officiait.

Pendant ce temps là, Palmito se hâtait d'ouvrir la fenêtre de la Taverne, et il se pencha afin de servir de marchepied à l'éventuelle victime de son maître.



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[edit de Vadhino]

Dwimbar se leva en trombe, courût vers l'une des chambres du rez-de-chaussée et retraversa la grand'salle de la taverne, une paillasse de coton et de plumes sous le bras. Il sortit rapidement dehors et installa le matelas a peu près sous la fenêtre. Au vu de la force cumulée des sbires et des acolytes, de la pénétration dans l'air d'une prêtresse-guerrière humaine lancée contre une fenêtre, la pauvre devrait probablement atterrir dans cette zone là. Jamais le nain ne pensait avoir à utiliser ses connaissances avancées de balistique dans un tel contexte. En attendant le cri caractéristique de la défenêstrée, il se passa la main sur le visage, dépité...
-" Et c'est avec ce genre d'énergumènes qu'on veut aller mener la guerre sur tous les fronts...et bah c'est pas gagné...." grommela-t-il...

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MJ : le HRP se fait dans la section HRP de la taverne, merci !

Surprise par la tournure des événements, mon esprit fonctionnait au ralenti...un sacrifice ? un dieu païen ? serais-je tombée dans une embuscade d'adorateurs du Chaos ? et les répurgateurs et prêtres-guerriers qui ne bronchaient pas...
J'entonnai une prière d'absolution rapidement, Sigmar me protégerait.

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MJ : le HRP se fait dans la section HRP de la taverne, merci !

Et Sigmar la protégea.

Il apparut comme par magie au milieu des adorateurs du Puma-Dieu, un immense barbare à moitié nu, aux muscles énormes, à la longue crinière blonde fournie, tenant le terrifiant Ghal Maraz dans ses gros doigts chacun faisant la taille de l'avant-bras de Laconfir.

Il prit son marteau à deux mains et le fit tournoyer en hurlant.

"HELDENHAMMER !"

Vadhino reçut Ghal Maraz dans le ventre, senti ses côtes se fêler sous l'impact, et exécuta un superbe vol plané droit à travers la fenêtre que Palmito venait d'ouvrir. Palmito cria de terreur et décida d'aller de lui-même rejoindre son maître en se défenestrant avant même que l'apparition de Sigmar ne le lui suggère. Quant à Laconfir, Kirstyn n'eut aucun mal à se libérer de ses frêles bras d'elfe archimage, et le fantôme de Sigmar lui fit visiter le mur de l'autre bout de la pièce en lui collant son poing dans son fin visage, entre ses deux oreilles pointues.

Puis de la même façon soudaine qu'il était apparu, il disparut.

Dietfried regarda la scène avec fascination, des larmes de joie coulèrent le long de ses joues et ses jambes se mirent à flageoler devant le miracle qui venait de se produire. Il se tint sur l'une des tables pour éviter de tomber et fut pris d'une sorte s'asphyxie. Il finit par s'écrouler sur une chaise dans une transe de ferveur en ne cessant de murmurer le Deus Sigmar.