Partie de Chasse dans la Forêt des Ombres

« Tu crois que cela suffira ? » La voix de Greta était ponctuée d’une note d’anxiété. La femme serrait fort contre elle ses deux petites filles. Son mari Werner se tourna vers elle, le regard ampli de panique, malgré cela il tenta tant bien que mal de paraître confiant.

« Sigmar veille sur nous… Lâcha t’il sans vraiment laisser paraître le moindre signe que lui-même croyait à ce qu’il disait. Maintenant filez vous cacher dans la cave et dépêchez-vous ! »

Greta prit la main de ses deux filles et courut vers la porte de la cave. Dehors il pleuvait des trombes et le tonnerre grondait. Hans avait passé la journée à clouer des planches aux fenêtres de sa chaumière et il c’était servi de la table et des chaises pour en bloquer la porte.

Au fond de lui il espérait que ses craintes ne se réalisent pas, mais ce qu’il vit ce matin à la ferme des Grodürf ne lui laissait que guère d’espoir. Comme toutes les semaines il était venu apporter du bois au vieux Herald, un fermier qui avait passé sa vie entière à travailler ses terres pour une bien maigre pitance. C’est avec horreur qu’il découvrit la ferme en ruine, des braises encore chaudes rougeoyaient, les champs avaient été saccagé et le bétail massacré. L’horreur atteint son paroxysme quand il retrouva Herald crucifié à un mur de sa ferme, complètement dépecé.

La scène depuis lui revenait sans cesse en tête et le hanterait encore et encore le temps qu’il lui resterait à vivre. Mais ce temps là été compté. Malgré tous ses efforts il savait qu’il ne pourrait pas faire le poids face à une pareille sauvagerie, mais la moindre idée qu’on puisse réserver le même sort à sa femme et à ses filles lui était impossible.

Il entendit la note stridente d’une corne venant de l’orée des bois. S’approchant d’une des fenêtres il tenta de jeter un œil par l’une des interstice. Il ne distingua que quelques formes floues, des silhouettes humaines, ils devaient être une quinzaine tout au plus et étaient accompagnés de chiens ou bien de loups.

A cet instant précis il y eut un éclair et durant un court instant il pu voir le visage de ses assaillants. C’étaient des bêtes non plutôt des démons au faciès animal, des sortes de boucs au regard prédateur. Mais ce qui choqua le plus Werner fut cette intelligence malsaine qui se dégageait de pareilles bêtes.

Soudain on martela la porte avec force et hargne, à ce rythme la barricade de fortune qu’il avait dressé ne tiendrait pas cinq minutes. Werner se saisit de sa propre hache et recula jusqu’au fond de sa chaumière, dos au mur, prêt à vendre chèrement sa vie.


La matinée était fraîche, la brume s’étendait comme une mer de laquelle émergeaient les frondaisons de la Forêt des Ombres. Jürgen éternua, les premiers jours d’automne étaient bel et bien arrivés. Depuis les récentes rumeurs d’attaque homme bête sur des hameaux isolés le Comte avait ordonné que des patrouilles soient faites régulièrement en lisière de Forêt. L’Ostland était un Province plutôt rural et comptait nombre de fermes ou de hameaux esseulés qui faisaient une cible parfaite pour des pillards hommes bêtes.

« Bon j’veux pas y passer la journée, nous ferions mieux d’nous mettre en route, maugréa Jürgen à ses hommes. J’aimerai bien être rentré pour l’heure du déjeuner et m’asseoir devant une bonne bière. »

Le groupe de patrouilleur chevauchait au trot le long de la route qui menait vers Wolfenburg, la cité avait été le théâtre de violents affrontement au cours de l’assaut mené par Surtha Lenk, une année avant la Tempête du Chaos et depuis ce n’était plus qu’un champ de ruine habité par de petites colonies de misérables tentant de se rattacher à ce qu’ils pouvaient de leur ancienne vie. Toujours est il que depuis la chute de la cité les bandes d’hommes bêtes, de mutants et autres brigands prospéraient dans les environs et constituaient une menace pour le pouvoir impérial.

« Capitaine ! Venez voir, s’exclama Dieter. De la fumée là bas nous devrions peut être jeter un coup d’œil.

- Mmh… Dépêchons-nous… Soupira Jürgen. Je crois bien que je vais faire une croix sur mon déjeuner… »

La scène était difficilement supportable, tout n’était que carnage. Ce qui avait dû être une vieille chaumière n’était plus qu’un tas de ruines fumant, ça et là des foyers brûlaient encore les flammes léchant les pans de mur toujours debout. Mais l’image qui restera à jamais gravé dans la mémoire de Jürgen et ses hommes était au dessus de leur tête. Sur l’une des branche d’un arbre pendaient trois corps, celui d’une femme gravement mutilé et les corps de deux fillettes maculées de sang.

« Karl ! Va prévenir le prévôt ! Aboya Jürgen visiblement touché par ce à quoi il assistait. Dieter ! Hemmrich ! Descendez moi ces corps… Par Sigmar que leur âme trouve le repos… »



« Comte van Raukov ! Comte van Raukov !

- Qu’y a-t-il chambellan ? Demanda le comte dont on sentait la pointe d’agacement dans le timbre de la voix. Sois bref je suis très occupé comme tu peux le voir.

- Comte… Haleta le chambellan exténuait par sa course. Une missive de la plus haute importance… Plusieurs habitations, fermes et hameaux dans les environs de Wolfenburg… Toutes pillées, saccagées et en ruine… Aucun doute à avoir c'est la tribu de Shargal...

- Je n’avais vraiment pas besoin d’une telle nouvelle surtout que l’essentiel de nos troupes sont dans le nord pour prêter main forte à la Tzarine. »

Le comte von Raukov alla s’asseoir sur son siège, le poid de la nouvelle semblant l'accabler un peu plus et il médita quelques instants. Avec l’essentiel de ses hommes en train de défendre Kislev il ne pouvait compter sur les quelques hommes d'armes encore présents. Mais le danger était bien réel, ce chef homme bête était une véritable plaie qui depuis plusieurs années échappait au comte. C’est alors que l’idée lui vint.

« Chambellan faites rédiger une annonce comme quoi nous offrons cent cinquante couronnes d’or à ceux qui viendraient à bout de cette menace. Je veux que cette annonce soit connue dans tout l’Empire et cela même jusqu’à Altdorf. »


C'est ainsi que vous tombez sur une affiche placardée sur l'un des murs du squig boîteux qui dit :

Citation :

Avis à tous les braves aventuriers,

Son altesse Vladimir von Raukov, Comte électeur de la grande principauté d'Ostland, offre la somme de cent cinquante couronnes d'or à ceux qui rapporteront la tête du dénommé Shargal. Chef homme bête responsable de dizaines de morts et du sac de plusieurs fermes et hameaux dans les environs de Wolfenburg.

Que Sigmar vous protège.

Yadaraf était en train de préparer le dîner (de la bouillie de choux) quand il fit une pause. Il alla prendre une bière et se posa sur une table. Lorsqu'il vit une nouvelle affiche placardée. Il s'approcha bière à la mainet commença à lire peniblement. Il ne compris pas tout mais l'idée générale semblait clair : on offrait cent cinquantes couronnes pour tuer un gars. Après quelques minutes de réflexion Yadaraf compris, il jeta sa bière et s'exclama :

Super ! Un boulot, aux armes les mercenaires !

Il fonça en cuisine, retira son tablier et son gilet faisant apparaître ses tatouages, pris la hache à deux main qui se trouvait au dessus de la cheminée, et retourna dans la grande salle de la taverne. Il cria dans toute la taverne :

Bon, vous êtes prêts les mercenaires ?

C'est alors que Daimon entra, une affiche à la main.
Il dégaina ensuite son épée, appuya l'affiche sur le mur du Suig Boiteux, plaça la pointe du clou sur l'affiche
( clou qu'il avait récupéré dehors en même temps que l'affiche ) et, à l'aide du pommeau de son épée, la cloua.

C'est ce moment que choisit Yadaraf pour surgir des cuisines et dire :
Bon, vous êtes prêts les mercenaires ?
Prêt. Répondit Daimon.

Ankor était assis dans un coin sombre de la Taverne en lisant le livre de son père une fois encore...
Cependant une brusque agitation commencait à se faire sentir et il décidé d'aller voir de quoi il retournait.
Après avoir pris conaissance de l'affiche que Daimon avait rapporté et compris l'excitation de son ami Yadaraf il prit la parole :

" - Nom d'un chien encore ces foutus homme-bêtes, on a pas tuer assez...allez au boulot les enfants, y'a un gars qui attend que nous et je suppose que toutes les autres compagnies sont soient partis soit en train de le faire ! On se bouge tout le monde, Urvan tu peux me mettre un petit barilet de bière pour le voyage silteplait, tu mets ça sur ma note bien entendu et un peu de bouffe ! La chasse sa creuse ! "

Alors il se dirigea vers une table et vérifia son equipement qui était toujours prêt dèrrière le comptoir au cas où...

Il en avait vu de toutes les couleurs, seize ans de carriere... Mais là...
Otho prit le chemin de la taverne la plus proche après avoir panser son cheval, il ne pouvait contenir le tremblement de ces mains malgrés la semaine passé, il espérait que le comte ferait vite quelque chose, on ne pouvait pas décement laisser faire ça...
Il poussa la porte de la premiere auberge croisée, comme chaque soirs depuis ce jour funeste ou le comte l'avait envoyé quérir de l'aide dans le Reikland suite aux attaques, sans même regarder l'enseigne, et resta un instant étonné par l'ambiance guerriere qui reignait dans les lieux, partout on sanglait, on briquait, on aiguisait. Reculant d'un pas il leva les yeux sur l'enseigne décolorée qui pendait au dessus de la porte et y lut

*Au Squig boiteux*

Reportant son attention dans la piece principale il eu un instant d'arrêt dû a une grande surprise et d'un sourire avança d'un pas sur vers le comptoir en saluant les occupants des lieux.
D'un oeil il reconnu certains occupants dont un de ces vieux amis dont la barbe blanche ne pouvait tromper son oeil avertit, ni ces grognements intempestifs a la demande d'un de ces camarades
"Bonjour messieux! Salutations distinguées Urvan!"
Le nain a la barbe blanche qui préparait les sacs de ces compagnons, y fourrant biere et victuaille s'arrêta et leva la tête pour fixer le patrouilleur

"Cornebouc! C'est'y pas ce vieux filou d'Otho!! Entre donc fripouille! Hey vous autres! J'vous présente Otho! Un patrouilleur du comte d'Ostland. Mais par les mamelles de Mirmydia t'en a fait du chemin pour venir jusqu'ici!"

La taverne était comme à son habitude bondée. On y trouvait des badauds qui viennent y chercher un peu de réconfort autour d'une bonne bière, mais aussi quelques aventuriers de passage et des nains venus spécialement de leur royaume pour y goûter la célèbre Kreik' 66 dont on commence à tant parler du côté des Montagnes du Bord du Monde.

Le Squig Boiteux était devenu en quelques années un établissement réputé pour sa boisson, tout comme pour le fameux ragoût d'ours à la bière de Yadaraf mais aussi pour les bagarres qui y éclatent. D'ailleurs Urvan a fini par clouer toutes les tables sur le plancher.

L'annonce placardée comme quoi une prime de cent cinquante courronnes d'or sera offerte à ceux qui terrasseront Shargal commençait à faire beaucoup parler. Un vieillard au comptoir c'est s'empressa de raconter une histoire :

"J'vous l'dit moi c'est aller à la mort que de chasser cette bête ! J'vivais à Wolfenburg avant que la cité n'tombe. Voilà bien trente ans qu'on entend parler d'ce monstre. C'est un rejeton des dieux noirs et tous ceux qui l'ont traqué n'en sont jamais revenu...

- Il dit vrai c'est pas pour rien que l'comte von Raukov vidrait son coffre... Commenta un homme dont le teint rougeaut en disait long sur ce qu'il avait déjà bu. D'ailleurs j'ai cru entendre qu'il craint que c'te démon n'attaque Wolfenburg.

- J'vous le dit tout cet or ne vaut pas d'aller bêtement risquer sa vie ! J'ai vu de quoi étaient capable ces monstres... Ils n'ont aucune pitié, ils dévorent les enfants, violent les femmes, massacrent le bétails et festoient dans les viscères."

*Yadaraf s'addressa aux clients de la taverne*

Ce sera alors une occasion de laver mon honneur à jamais !

*Ne voyant pas tout les mercenaires dans la salle, Yadaraf décida de monter réveiller les lève-tard*

A ce moment, quelqu'un poussa la porte. Il dut s'y reprendre à deux fois, la porte étant un peu dure. La lumière permit de détailler immédiatement les deux arrivants : le premier, de taille moyenne, semblant avoir la trentaine, un peu moins peut-être. Son visage à la peau d'albâtre est taillé assez dureent, avec des pomettes plutôt saillabtes, les cheveux blancs coupés jusqu'à hauteur de poitrine, ses yeux rouges en amande soulignés de khôl, le visage marqué par cinq traits de maquillage rouge, il est vêtu d'un mélange entre les cultures de ses parents : une chemise à haut col blanche, un kimono, haori et hakama noirs, des bottes de cuir retennant sa jupe-culotte plissée et protègant ses jambes. Il porte enfin un large chapeau à boucle, assorti au long manteau noir arrivant aux chevilles, et des mitaines de coton laissant apparaitre de longs et fins doigts de la même couleur que son visage.
Son équipement est varié : une besace imperméabilisée, pendant au côté droit ; sur la bretelle est accroché le pistolet, qui peut ainsi être saisi de la main gauche. Un fleuret est accroché à l'hoisontale au niveau du genou, et, glissé dans la ceinture de son hakama, il porte son katana, fourreau d'acier laqué blanc et aux délicats motifs de pétales rouges, le lacage de son arme reprenant les mêmes motifs.
A ses côtés, une jeune femme d'environ vingt ans, aux profonds yeux vert-marrons, aux cheveux châtain assez longs, portant une robe de toile grossière, des bas, ou un pantalon, de coton assez usé et des bottes de marche ; plutôt jolie si elle n'était pas un peu sale, et un air de tristesse sur le visage.
L'homme fit le tour de l'auberge du regard, détaillant sans s'y attarder le fatras qui commencait à régner, et se dirigea vers une table libre. Au passage, il put lire l'affiche, et sur son visage passèrent plusieurs émotions diverses, durant à peine une seconde. Son visage se referma aussitôt, et il s'assit, son sabre au fourreau blanc posé contre la table, la jeune fille à ses côtés. Puis il appela :

"Tavernier, puis-je avoir une bière, je vous prie ?"

Ankor s'était arrêter deux minutes dans son rangement pour voir entrer le nouvel arrivant, normalement il ne restait pas autant de temps à les fixer mais celui-ci était très spécial et il n'en avait vu que un ou deux qui lui ressemblait.
Il semblait venir des très lointaines contrées où vivent des "nippons" comme disent les autres mercenaires. Il était drolement vétu mais le genre de sabre qu'il portait était magnifique rien que dans son fourreau, et il rêvait de le voir en entier, le voyant s'assoir il se dirigea vers lui d'un pas sur et décidé et s'arretat devant la table, l'étranger le regardait.

" - Salut l'étranger, js'ui désolé de vous déranger vous et votre demoiselle mais le sabre que vous portez me semble assez étrange et je n'en ai vu que dans certain livre rare, et je m'y connais un peu en arme, enfin normal pour un nain n'est ce pas ? Je vais sembler bizarre mais me feriez-vous l'honneur de me montrer cette lame étrange...? Ah au fait, je me présente, Ankor Barrberousse, Brisefer et Mercenaire du Reikland, nous allons partir à la chasse dans quelques heures je penses. "

Ankor attendit avec un sentiment d'excitation la réponse du jeune étranger qui venait de débarquer là, au milieu de leur départ.

Sigmaris était comme à son habitude assise à ta table personelle et lisait un louvrage traitant de l'architechture nanique. Elle n'avait adressé qu'un simple regard à ce visiteur au teint sombre. Elle avait entendu que certains des mercenaires souhaitait effectuer une mission consistant à chasser des hommes bête de l'Ostland. Quelle idée stupide.

" c'est un katana le nabot, une sorte d'épée longue à un seul tranchant et lègèrement recourbée. Au vu de son teint et de son katana, je dirais qu'il provient du Nippon" dit Sigmaris sans lever le nez de son livre
pour en se redressant sur sa chaise elle ajouta

"Mes chers petits idiots qui comptez aller chasser de l'homme bête dans l'Ostland. A votre avis, combien de temps cette missive à mis pour arriver jusqu'en Altdorf ? Et à votre avis combien de temps mettrons nous pour arriver dans l'Ostland ? Je pense sincèrement que cette mission sera déja remplie à notre arrivé à moins que personne n'eu été en mesure remplir cette quête ou que cet homme bête soit à la tête d'une immense horde. Mais si vous êtes assez stupide pour vouloir tenter votre chance, je vous accompagnerais car j'ai à faire à Middenheim.
Maintenant je vous laisse quelque minutes, afin que vous fassiez fonctionner votre cerveau poussiéreux et que vous pesiez le pour et le contre. Si vous décidez malgré tout de remplir cette mission, je tenterais de nous trouver un convoit à escorter. Cela nous payera au moins l'allée retour en terme de nourriture.

L'albinos eu un léger sourire en entendant la question du nain. Avec son maquillage, ce sourire sonnait vraiment sinistre et de mauvais présage.

"Un sabre de Nippon ne se dégaine jamais entièrement, à moins de devoir s'en servir. Mais je peux consentir à libérer quelques centimètres d'acier de Sakuran."

Il saisit son katana et, d'un geste expert, poussa la garde du pouce de la main gauche pour tirer la poignée, révèlant deux paumes d'acier trempé, au décor de trempe légèrement plus marron que l'acier, et au fil bleuté. Du joli travail, bien que certains forgerons de talent puissent assurément faire mieux. Il laissa Ankor admirer le serpent d'acier quelques instants avant de rengainer l'arme et le reposer contre la table. Tous ces gestes ayant été emprunt d'un respect évident pour cette oeuvre. Puis le Chasseur de Sorcières tendit la main au nain.

"Je me nomme Sojiro Herner, plus connu sous le surnom de "L'Esprit Chasseur". Et ma protégée se nomme Aube. C'est un honneur de vous rencontrer, Maître Barrberousse."

Sa voix douce et chaleureuse contredisait son aspect impressionnant. Mais qu'il vienne de Nippon ou pas, ce n'était visiblement pas un de ces guerriers assoiffés de sang et de vengeance que les Estaliens disaient rencontrer à tour de bras. La preuve, il ne tint pas compte de la remarque de la jeune femme. Ni de son discours : pour le moment, cela ne le concernait pas, à moins qu'on l'y invite.

"Un sabre de Nippon ne se dégaine jamais entièrement, à moins de devoir s'en servir." Répéta Death-Dodger alors qu'il s'approchait d'Ankor et de Sojiro Herner.
Et toi, je peux te tutoyer Ankor ? Sans attendre la réponse, Daimon continua.
Tu veux voir cette lame.
Tu n'as qu'a proposer à "L'esprit Chasseur" de nous accompagner.
Je suis sûr qu'il ne sera pas contre les couronnes d'or proposé.
Sigmaris est sceptique, mais je pense que nous avons des chances de les recevoir ces couronnes.
Puis Daimon se retourna et s'en alla à l'étage, saluant d'un signe de la main le brisefer et le chasseur qui se trouvaient derrière lui.

Otho observa les échanges, d'un geste il glissa une piece a Urvan attirant de suite son attention et noyant par la même occasion les remarques acerbes que la femme ce serait attiré dans l'auberge même du "nabot", il connaissait le vieux, suffisament pour savoir que la soeur d'arme du vieux mercenaire, elle, ne le connaissait pas. Il nota tout de même le regard noir du vieux dans la direction de la jeune fille et sentit que la tension montait.
D'un air détaché il regarda la femme, elle lui était totalement antipathique. Son équipement lui rappelait les chevalier, et son maintient la désignait tel quel, inspirant un grand coup il se résigna a faire ce qu'il faisait rarement
"Oui, votre soeur d'arme a raison. Je viens des lieux même et une semaine m'a été necessaire pour gagner votre quartier. J'ai vu ce qui c'est passé, ou du moins les restes. Mais vous savez dans certains endroits on dit que les hommes bêtes ne sont que des radoterie de vieilles femmes..."
Il porta sa chope a ces levres et y préleva une généreuse rasade avant de poursuivre
"Tout comme les chevaliers vertueux soucieux de la douleur du bas peuple sont une légende. A vrai dire je me suis toujour dit que c'était des ont dit, mais après ce que j'ai vu..."
Otho se tourna vers la jeune dame équipée d'acier d'un air dégagé il lacha froidement
"Je sais a présent que les hommes bêtes, eux, ils existent. Urvan et moi les avont déjà combattu cotes a cotes"
Reposant sa chope il se tourna vers l'étranger
"Une belle lame sire, en espérant que vous la manier aussi bien que certaine manie leur langue."
Les dés étaient jetés, Otho savait qu'un ou une mercenaire ne se laissait pas insulter si facilement, mais il savait également qu'un nain furieux a ces cotés était près a rugir une juste colère. La guerrière allait devoir répondre a ces mots mais il pensait qu'elle serait suffisament sage pour qu'elle le fasse avec les armes qu'il avait utilisé... La parole. Toutefois il sourit intérieurement, le compte serait content. Il avait trouvé les gars qu'il fallait a son probleme.

(PS: Urvan est mon perso principal que je ne joue pas en aventure, je le fais interagir avec otho pour éviter les échanges de compte et surtout a Sigmaris de suporter une tirade voir de gros probleme, traité un nain de nabot sous son toit, qui plus est Urvan reviens au suicide )

Tout cela fit beaucoup d'informations à traiter en très peu de temps. Il s'efforca de répondre à tous. Enfin, le premier qui l'avait interpellé s'en allait. Inutile donc de crier sa réponse. Par contre, la remarque du grand impérial l'amusait.

"Sachez Monsieur, que manier une lame et manier la parole sont tous deux des arts... et chacun est très puissant, à sa manière... Mais ne sous-estimez ni l'un ni l'autre, ou vous auriez vite des déconvenues fâcheuses... Ce serait dommage, n'est-ce pas ?"

Ankor était impréssioné par la pureté de la lame qui se nommait " Katana ". Il l'avait manier avec delicatesse, respectant le travail du créateur, bien entendu elle ne rivalisait pas avec les haches naines qui étaient toutes un cran au dessus mais cette lame demeurait magnifique.

" - Je vous remercie d'avoir acceder à ma requête monsieur Sojiro Herner. Et en effet si vous le voulez vous pouvez nous accompagner dans notre quête, une lame de plus ne sera pas en trop car de toute façon mademoiselle Sigmaris ne fera que parler pour se plaindre au lieu de combattre n'est ce pas Sigmaris ? Veuillez excusez son attitude, j'ai entendu parler de la région dont vous venez, votre peuple est très peu connu chez les nains et si vous nous accompagniez nous pourrons bavarder sur nos coutumes votre peuple qui de part cette lame m'a déjà prouver tout son talent..."

Ankor n'arrivait pas à lire sur le visage de l'étranger, d'ordinaire il comprenait chaque regard, chaque sentiment éprouver par son interlocuteur...mais là rien...et sa compagne était tout aussi mystèrieuse, alors il rajouta :

" - Par contre vous comprendrez que votre compagne ne peut nous accompagner dans cette quête, elle semble charmante mais nous n'allons pas ceuillir des fleurs elle devra rester ici et prendre une chambre, nous retirerons sur votre paye le prix de la chambre bien entendu..."

Alors il hésita à lâcher un sourire puis regarda Sigmaris avec un regard noir, il avait l'habitude qu'elle l'appel nabot mais il voudrait justement que cette habitude cesse.

Sigmaris eu un petit sourire mauvais en entendant la remarque d'Otho

"Si vous cherchez un chevalier vertueux, j'ai bien peur que le "porte-étendard" en soit tout l'inverse. Il a fuit son pays pour d'obscures raison et à présent il même une vie de débauche. Quant à moi, vous vous ferez votre opinion pour vous même."

elle leva les yeux de son livre et fixa Ankor

"Ankor cesse de calmonier, tu sais bien que si je ne faisais pas le boulot de Dangorn, la guilde partirait à vau-l'eau. C'est en parti grace à moi que tu peux te saouler tous les soirs.
d'ailleur ou est ce paysan de Dangorn ?"

"elle replonga son visage dans son livre et dit d'un ton las
"votre katana est relativement banal, j'en ai déja vu de plus beaux. Si vous devez nous accompagner, mon seul souhait est que votre cure-dent soit assez éguisé"

Le sourire de Herner, cette fois-ci, fut carnassier.

"J'en ai vu aussi des plus beaux. De véritables oeuvres, et d'un tranchant sans pareil. Mais celui qui les manie est, croyez-le, bien plus pur que nous ne le serons jamais.
Mais ne vous en faites pas. Sakuran est aiguisée, et mon fleuret aussi. Vous seriez étonnée de la durée d'une telle lame si on en prend un minimum soin. Mais je pense que jamais vous ne saurez quel plaisir procure une arme faite pour soi, par un grand forgeron.
Quand à Aube... je préfère qu'elle vienne. Je ne veux la laisser seule. Non pas que je doute de la qualité de votre auberge, mais bien parce qe je doute de ma capacité à la protéger durant mon absence.
Enfin, Maître Barrberouse... même si mon maquillage ne doit pas vous aider à la voir, je ne suis qu'à moitié Nippon. Mon père est impérial, et c'est lui qui m'a légué son nom."

Otho sourit, il avait eu raison de penser a la sagesse de le jeune femme, peut être s'était il trompé et qu'elle conaissait plus Urvan qu'elle ne le faisait voir, la tension redescendit et il vit le vieux nain s'occuper du barda de ces amis avec soin.
Reportant son attention sur le tueur, il lui sourit
"Vous avez raison sur bien des points, et votre sagesse est a l'égal de la réputation de votre peuple. Néamoins, je ne suis pas ici pour de l'or mais pour vous aider dans votre tache, je ne suis pas un mercenaire mais un soldat de l'empire avec sa solde qui lui suffit amplement. Je ne recherche que l'aventure a vos côtés. Urvan m'a si souvent parlé de vous que j'en suis venu a penser que raté un combat a vos cotés reviendrais a rater une vie."
D'un geste il recommanda une biere
"Mon cheval et mon équipement est près pour ma part, je suis votre homme si vous le voulez."

Sigmaris dégaina lentement son épée longue en s'appliquant à bien faire frotter la lame contre l'interrieur du fourreau pour attirer l'attention de l'étrangé "danse la chasse" ou quelque chose dans le genre. Elle lui rendit une sourire tout aussi carnassié que le sien. Elle posa lentement son épée sur la table en prenant bien soin de la montrer le plus possible. La lame été finement ouvragée et decorée, Le pommeau quant à lui était inscrusté de saphir, ce qui donnait un aspect glacial à l'épée. C'était une épée de maître que seul des riches nobles ou bourgeois pouvaient s'offrir

"vous avez raison, je ne connaitrais jamais ce plaisir"dit elle d'un ton sarcastique en fixant intensément le demi-impérial

Cet étrangé avait plus de réthorique que la plupart des mercenaires, il fera sans doute un très bon compagnon de jeu, se dit interrieurement Sigmaris, un très bon compagnon.

La tension qui avait subitement monté dans la taverne suite à l'intervention de Sigmaris semblait maintenant s'apaiser. Chose habituelle se diront ceux qui connaissent un tant soit peu les lieux. Combien ont fini dans l'abreuvoir pour avoir voulu défier verbalement Sigmaris. La jeune femme avait un tempérament de feu et le verbe acerbe.

Au comptoir le veillard continuait de radoter sur les vieilles histoires d'hommes bêtes de son enfance, au grand dam de ses voisins de comptoir. Il parla de Gorthor le Cruel, ce puissant chef de guerre homme bête qui mis à feu et à sang le Hochland, de Khazrak le Borgne qui continuait de faire planer son ombre sur la Drakwald et de bien d'autres rejetons du chaos.

L'heure du déjeuner était proche maintenant, l'odeur du chou bouilli c'était répandue dans toute l'auberge. Ces derniers temps les coffres des Mercenaires du Reikland était vide, la reconstruction de l'auberge après son sac et bien d'autres dépenses avaient fini par dilapider la fortune des mercenaires.

Les mercenaires durent donc ce contenter de chou bouilli depuis voilà bientôt une semaine.

Six jours de marches et cinq a cheval , c'était le prix qu'il fallait pour aller voir les alliés.

Hark avait été investit de cette mission spéciale , car il avait quelques infinités avec les membres de la communauté des mercenaires.

Quand il rentra , le repurgateur sentit une bonne odeur de choux.
Il detestait le choux.

Hark se dirigea vers une table libre et sortit de son sac de jute une flasque en verre remplit d'un liquide marron-beige.
L'ambroise avait un bon gout aprés tout ces periples. Soudain il fut pris d'un faim vorace.
Jetant un regard a son sac , il ne restait qu'un maigre bout de viande.
Grommelant , le repurgateur se dirigea vers les cuisines , tout à coup , il vut tous les mercenaires armés et pret au combat ,d'un instinct il dégaina un de ses trois pistolets et déclara d'un ton de défie.
-C'est ainsi qu'on acceuile les clients ? Que se passe t-il ici ?!

un cliquetis se fit immédiatement entendre. Sigmaris braquait l'un de ses pistolet sur l'intru.

"ici on accueil les voleurs avec une balle dans la tête, alors si tu tiens encore un minimum à ta vie pose tout de suite ton pistolet et met les mains derrière la tête"

quel inconscient, venir voler dans une taverne remplie de mercenaire.

Voyant l'épée de belle qualité dégainée par la jeune femme, Sojiro se contenta de rire.

"Belle arme en vérité ! Des armes qu'on peut voler ou s'acheter si on a assez d'argent ! Toutefois, cela ne vaudra jamais une arme faite pour soi, sur ses propres mesures. Mais je vous l'accorde, vous avez une arme bien clinquante !"

Etait-ce une insulte déguisée ou un vrai compliment ? Son air impénétrable ne laissait que place à la spéculation.

Lorsque le Répurgateur fut braqué, il se contenta de hausser un sourcil interrogateur en se massant doucement le cou de la main gauche. Ou comment dégainer rapidement si la situation tournait mal...

[Hrp] Taurnil c'est un flingue qu'elle dégaine ^^ , ensuite evitons d'employer le terme " Repurgateur" car nous le sommes tout les deux et ceci evitera les quiproquo :[Hrp]

Hark regarda d'un air interrogateur la noble.

_Eh bien gente dame , si vous commencez vous même par poser votre arme ? Il soupira et rangea son arme dans l'étui fait sur mesure.

Il continua , sur un ton nullement d'excuse.

_A vrais dire , j'ai cru que vous tendez un piege a vos clients , ou plutot vos ambassadeurs... Il détourna son regard de l'arme pointé sur lui et commenca a chercher avec les yeux quelque chose de comestible . Je me rapelle de vous , Sigmaris c'est cela ? Ca fait longtemps , vous n'avez pas changer , toujours aussi... impétueuse. Il sourit et fixa la femme. Il y a t-il quelque chose a manger dans cette auberge ?!