Partie de Chasse dans la Forêt des Ombres

Drugni se vautra dans sa chaise, sa bière dans sa main et il s'amusait à cracher de petits ronds de fumée. La journée avait été dure et pleine de rebondissement mais comme à l'accoutumée ils étaient parvenus à s'en sortir. Maintenant ils avaient réussi à disparaître au nez et à la barbe des gardes de la cité et à trouver une petite auberge dans les bas quartiers où ils pourraient passer la nuit en paix.

"Cette bière à un goût de pisse d'âne ! Gégnit Drugni en prenant une gorgée. Enfin ! C'est toujours mieux que d'boire de l'eau croupi dans les goêles de la cité !"

Depuis qu'ils c'étaient évadés ils avaient dévalé les rues sans se faire voir par les autorités. Leur petit stratagème n'allait pas passer inaperçu longtemps, mais Daimon avait usé de ses sortilèges pour ne laisser aucune trace d'eux dans la cité. Drugni ordonna à tous de ranger leurs armes et armures et de se vétir de grandes capes à capuches crasseuses. Ce déguisement de fortune n'allait pas convenir à tous mais au moins ils passeraient inaperçu.

"Grrrr... J'suis sur que ma cape a des puces ! J'ai la barbe qui m'démange... Grommela le vieux nain en se grattant la barbe. Bon ! Nous passerons la nuit ici dans les écuries, demain on profitera des premières heures du jour pour filer."

Sigmaris regarda le nain d'un air amusé, il n'avait toujours pas compris ce qu'elle comptait faire.

Drugnalf, demain nous pourrons partir sans problème car il n'y aura plus aucune prime sur notre tête, j'ai des amis dans cette cité, des amis de noble naissance. Maintenant je suppose que vous voulez votre argent

Sigmaris sortie une grosse bourse ainsi qu'une feuille et commenca à distribuer les biens. Elle fut satisfaite de voir, qu'il restait de l'argent non distribué, cela faciliterait l'opération de "persuasion"?
Bon dit elle en se levant, je vais chercher Flam à la taverne et si je croise un de nos mercenaires, je vous l'envoie, maintenant passez une bonne nuit dans la paille, pour ma part un confortable lit à baldaquin m'attend. N'attirez pas trop l'attention sur vous par pitié.

Sans leur adresser un dernier regard, Sigmaris sortie de la taverne pour rejoindre les "beaux quartiers" de la cité du loup blanc

_D'aucun n'ose interroger un repurgateur , c'est ainsi que je dormirai en haut , dans un lit. Dit Hark en prenant rageusement sa bourse.
_Demain sera un autre jour , n'ayez crainte de me perdre , jadis j'ai vécu un certain temps ici ...

Puis il se dirigea vers l'aubergiste , un humain et commenca a discuter de tout et de n'importe quoi... Mais soudain vint la question des tensions chaotiques.

_Quelles nouvelles du Nord ? Demanda le repurgateur en sirotant un petit vin de lustrie.
_Z'etes pas au courant ? Dit l'aubergiste en se serrant lui même un verre de vin.
Puis devant la négation du client , le patron continua._Ya eu des massacres s'quil parait...
_Humm... Dit Hark plongé dans ses pensées , il tira une bouffée de sa pipe de luxe et repris un verre de vin , puis soudain il se leva et dit :
_Il y a t-il des pigeons dans le coin ?
Le tavernier lui désigna un lieu un peu plus loin et lui donna les clefs de sa chambre.
_Que personne ne me dérange , merci . Ordonna Hark en montant l'escalier de bois qui menait a l'étage supérieur de la taverne.

"Hop hop hop Sigmaris ! Restes là ! Je n'aime pas trop tes manigances et je préfèrerai que tu restes ici avec nous comme une mercenaire."

Drugni tira la cape de Sigmaris pour ramener la jeune femme vers lui.

"Nous serons tous logé à la même enseigne ma belle, sois tu marches avec nous ou bien nous continuerons sans toi cette expédition et tu peux dés lors rentrer à la taverne pour nous attendre."

Dans l'auberge les gens ne dirent plus un mot.

"A toi de décider si tu es solidaire des notres ou bien tu continues de jouer avec les nobles?"

Sigmaris fut arretée net lorsque le capitaine tira sur sa cape. Celui ci voulait la faire dormir sur de la paille pour une obscure raison.

Drugnalf, je t'avais prévenu que j'avais à faire a Middenheim, il me faut donc quitter cette "ravissante" taverne. De plus, rajouta t'elle à voix basse, nous sommes pour l'instant des fugitifs et en plus de cela le nom de la confrérie est salie. Je peux facilement remédier à cela, mais pas en restant ici. Un peu de vraie biere naine t'aiderait elle à changer d'avis, car je peux en obtenir, ainsi que des victuailles de bonnes qualités. Moi qui voulais me faire pardonner c'est dommage. Et puis je dois me laver, car tu sais bien que lorsque je me sens sale, je suis de fort mauvaise humeur.
Enfin c'est comme tu veux Drugnalf, mais je doute qu'il soit aisé de sortir de la cité sans mon intervention, mais après tout c'est toi le chef.

Sigmaris s'assit sur le chaise et se mit à contempler le plafond dans l'attente d'une réponse du capitaine. si celle ci s'avérait négative, elle irait rejoindre ses amis qui l'avaient hébergés durant le siège de la cité et après avoir profité des charmes de la cité en temps de paix, elle reviendrait en Aldorf.

Le matin,, Aki arriva aux portes de la porte de la ville, en s’approchant pour entrer, un garde l’ arrêta :

- Halte !

Aki, le visage aux traits fatigués, lanca un regard noir au garde :

- j’ai du faire une marche forcée pendant deux jours depuis Altdorf sans dormir alors éviter de m’interpeller de la sorte inutilement.

- Heu … c’est que depuis ces dernières semaines des rixes ont éclatés entre différentes bandes de mercenaires, nous somme donc obligé de demander l’identité de tout nouveaux arrivants.

- Très bien … Je suis seulement de passage en ville pour retrouver un groupe de mercenaires parti d’Altdorf pour une chasse à l’homme bête à Wolfenburg.

- Vous devez aussi payer une couronne d’or pour emprunter ce viaduc.

Sans hésitation, Aki versa au garde cette pièce et lui demanda :

- Auriez vous vus un groupe de mercenaires ces derniers temps ?

- Je n’ai pris mon service que depuis se matin, mais j’ai entendu parler d’un problème survenu hier avec une bande de mercenaires dirigée par un nain semble-t-il.

Etonné par cela, mais non convaincue de son bien fondé, Aki essaya d’avoir plus de détails :

- Vous avez plus de précisions sur ce qui c’est passé ?

- A ce qu’il parait une femme du groupe aurait refusée de payer le droit de passage en raison de son « sang noble ».
A ses mots, l’intonation de la voix du garde sonnait faux.
Elle aurait même voulu voir le Graf en personne et lui faire perdre ainsi son temps.
Maintenant ils doivent être dans le vieux donjon, des perturbateurs de se genre nous n’en voulons pas ici.

Cette fois il n’y avait plus aucun doute, Drugni n’aurait jamais permis cela, seul Sigmaris avait assez de culot et d’égoïsme pour défier une cité de se genre, surtout après les événements qui ont ébranlés la ville.

Ce n’est pas maintenant que je vais me reposer soupira Aki…

-Et celui là est à combien ?
demanda laconfir en tendant un grimoire au professeur zwenstein.

- Et bien mon cher, vous avez bon gout, un grimoire copie conforme des écrits d'un haut elfe sur l'azyr et ses secret, il est à 1500 Couronnes d'or

- Mon dieu mais je n'ai pas les moyens c'est impossible... Je vais retourner bouquiner un peu je crois...

Cela faisait une semaine que Laconfir avait quitté altdorf pour le collegium theologica, il cherchait de rare grimoires mais il n'avait pas les moyens, il devait retourner à altdorf et faire des missions de mercenaire, à nouveau...

En sortant du collegium, il entendit certaines rumeures, azyr devait le guider une fois de plus. Il tendit l oreille.

- Tu sais pas csqui c'est passé avec robert à la porte ? ben paraitrait qu'une bonne femme a prétendu connaitle le glaff pour lui parler et rentrer sans payer, elel avait un chef nain qu'a essayer dlempecher mais cté trop tard et tu connais robert, l étai crevé, les a envoyé en taule le bougre, sortiront pas de sito ces bras cassés...

Laconfir tilta sur le champ. Les mercenaires du reikland étaient en ville et Sigmaris avec eux, cela signifiait peut être une mission. Il se dirigea de ce pas au donjon.

-Halte, on n'entre pas.

- je suis envoyé par le collegium pour enqueter sur les personnes récement interpellées et déterminer si oui ou non l'un deux pratique les arts sombres...

- fort bien, mais ça va pas et possible messire.

- et pourquoi cela ?

- ces chères personnes nous ont faussée compagnie, allez savoir comment, mais comme on sait pas où elles sont, ont préfere pas ébruiter l'affaire, vous comprenez, le graff, sa réputation, enfin bref, que je vois pas de sale rumeures dans les rues ou je viendrais vous voir messsire ?

- messire ira bien, au revoir messieur.

Et Laconfir revint sur ses pas.

-Où pouvaient être les mercenaires, ils partiront bientôt, je dosi faire vite... Les tavernes !!!! c'est ça, fouillons les tavernes !

Ainsi laconfir fit la tournée des taverne, devant payer une bière à chacune pour pouvoir récolter un: ' on pas vu ces gars la... désolé miseur"

Ainsi, vert 22 heures, il était soul et ocntinuait à cherhce,r il ne savait trop quoi, seul la chance le sauvera maintenant.- MMeeeeeeercoss, ou céquvous êtes par l aethyr bon dieu dbon sang de beuuuuuaaarg, et zut ma robe, et pis tant pis, meeeeeeeercoooooos, messsss aaaaamiiiiiis.

*BING*

Le coup sourd ébranla les deux hommes , et sans réfléchir Hark dégaina un pistolet et le mis sur la tempe de Laconfir.

_Par mes ancètres ! Toi ici ?! S'insurgea le repurgateur en laissant son arme.

Hark semblait fatigué , son manteau était déchiré a de multiples endroits et une longue balafre sechée sur un coin de sa joue encore visible.
Malgrés qu'on ne pouvait pas voir c'est yeux a cause de ses cheveux longs et de son prohimenent chapeau , on distingué des longues cernes.

L'homme essaya de dissimuler tant bien que mal un long objet enroulé dans du cuir qui sortait de son manteau.

_J'suis fatigué... , souffla Hark ,il rengaina son arme , et murmura :_Cette ville est dangeureuse... Puis il parit , ne savant pas si Laconfir allait le suivre ou pas.

Laconfir ne distingua qu'une ombre le menaçant d'un revolver, la voix de la perosnne se mélangeant à ses visions du au troisième oeil, les vents de magie virevoltaient autour de lui.

-Malendrin, tu oses menaçant un représentant de l azyr, tu vas gouter à la puissance de l aethyr, ses gestes étaient bien moins harmonieux que d'habitude et il pronnonça sa formule.

-vivacia eclaaaaa... BEUUUURG

Il s'écroula sur place dans son vomi, rêvant de cieux et de mont venteux...

Durant cette meme periode de temps :


Aki arriva au donjon et frappa à sa porte, le garde répondit :

- Halte ! personne n’entre.

- J’ai entendu dire qu’un groupe de mercenaire était retenu ici et j’aimerais les voir.

- Quoi ?! Vous aussi vous v’nez pour enquêter ?! J’ai déjà dit à votre collègue qu’ils s’étaient volatilisés durant la nuit…

- Un collègue ? comment ça ?

- Oui un type avec une robe, du genre louche j’ai pas vu mieux…

Aki, plongée dans ses pensées, se souvint de Laconfir qui, n’étant pas venu depuis une semaine à la Taverne du Squig boiteux, était parti pour des livres. Middenheim, étant une cité forte intéressante en matière de grimoire, était un endroit rêvé pour tout érudit.

- Je vois de qui il s’agit, savez vous par ou il est allé ?

- Je l’ai vu courir en direction de la taverne la plus proche, il devait avoir sacrement soif, j’vous l’dis même après notre service on est pas comme ça… Nous les gardes nous avons les nerfs solides, c’est pas comme ces femmelettes qui depriment pour un rien…
Une dernière chose n’ébruitez pas l’affaire sinon il vous attend le même sort que j’ai promis à l’autre.

- N’ayez crainte, si il n’a pas tenu sa langue, je lui passerais votre message…

Les mercenaires, après avoir passé la nuit dans une taverne des bas quartiers pour rester le plus discret possible,ont sûrement fuit la ville, se résigna Aki. Il ne me reste plus qu’a retrouver Laconfir, se dit elle…



Aki commença ses recherches à la taverne la plus proche et demanda au tavernier si il avait vu un type étrange.

- Pour sur qu’il était étrange, un homme en robe ça cours pas les rues, en plus il n’a rien consommé. Je l’ai vu se diriger vers les bas quartier, vous le verrez peut être étalé dans une ruelle sombre, en général quelqu’un comme ça ne dure pas longtemps.

Tout les occupants de la taverne se mirent à rire, Laconfir allait être facilement repérable…



Apres plusieurs heures de recherche, la trace de Laconfir devenait de plus en plus fraîche, toutefois, lui, ne devait plus l’être vraiment, surtout après les quelques tavernes dans lesquelles sa consommation ne faisait qu’augmenter.

Tard le soir, au dela de 22h00, Aki arriva dans une taverne dans laquelle le tavernier lui indiqua l’étage ou l’individu saoul décrit pouvait se trouver.

Laconfir, étalé dans son vomi, etait en train de délirer, Aki décida de le réveiller…

Laconfir senti quelque lui donner des coup de pied et cela l'extirpa de ces "méditations":

- ein ?nieu ? A QUI VALA ?

En se relevant brusquement il sentit sa tête vascillée

Oula, mon dieu, que s 'est il passé, A c'est vous aki, mais que faites vous la ? et moi que fais-je ici et... Par l aethyr quelle horreure sur mon visage et ma robe, mais comment... A... Je me soviens, et bien faisons cômme si de rine n étais... Mais et les mercenaires ? ou sont ils ?

Sa tête tourna encore

-Oula ma chère, et bien je propose que nous allions à une taverne de luxe pour nous laver, nous reposer quelques heures et que vous me racontiez ce que font les mercenaires ici, ensuite nousi repartirons au plus vite à leur recherche, j'ai à peine 20 couronne sur moi, j'ai besoin d'argent à la fin.

Sa tête vascilla de nouveau.

-Vite, mon troisième oeil pour un bain pitié...

Dangorn avait retrouvé sa chère armure et son épée. Il n'avait pas non plus mis longtemps à retrouver la bière et ses vertus éthyliques. C'est dans un état d'ébriété plus que pitoyable qu'il s'adressa à Sigmaris :

"Ouais... va te laver la malpropre... hips ! Tu puires la gueuse qui s'néglige muahahahahaha ! Hips !"

Yadaraf fumait tranquillement sa pipe dans l'ombre, il n'avait pas dormit de la nuit. Il avait passé la journée à résister à l'envie d'assomer un ou deux de ses compagnons de route.

Heuresement que Drugni était la pour contrôler Sigmaris, sans ça le groupe n'irait pas loin, où à l'opposé de la femme.

Mais ce n'est pas Sigmaris qui lui demandait autant de concentration pour garder son calme. C'était Hark qui, depuis son arrivée dans la taverne du Sguid boiteux, ne faisait que provoqué les mercenaires. Yadaraf ne se souvenait même plus ce qu'il faisait dans le groupe. Encore une de ces personnes qui étaient là pour gagner de l'argent facile en profitant du groupe.

Décidant de ne pas rester dans le coin à rien faire, Yadaraf alla vers Drugni pour connaître la destination suivante.

Le repurgateur descendit les escaliers de bois miteux , ses blessures étaient pansées et il tenait son packtage de sa main droite , il avait une pipe de l'autre.

_Je rentre dans mes terres aux nords ! Bon vent.

Puis il se dirigea vers Daimon et lui chuchota a l'oreille :

_Tu seras toujours le bienvenue.

Puis il quitta la compagnie de la CMR , aussi soudainement qu'il était apparu , ses affaires c'étaient bien passés , Middenheim était vraiment une vie difficile.

Ankor après avoir retrouver son bouclier et son marteau de sentait lui aussi beaucoup mieux.
Assis dans la Taverne avec les mercenaires au repos il buvait peut être sa vingtième bière, en songeant à son avenir...

En entendant le départ de Hark il sortit de ses pensées et s'adressa au répurgateur :

" - Bonne route à toi dans le nord et reviens nous rendre visite si l'envie te viens ! Que Grimnir te garde ! "

Puis il retomba sur sa chopine presque vide...ou presque pleine il ne savait plus, il avait l'impression que le tavernier lui servait toujours des demi-portion...ou alors c'était lui qui buvait trop vite...

Que de complications, decidement il ferait mieux de dormir, alors il poussa la chope de bière et s'affala sur la table pour se reposer un peu...

Le soleil se leva et avec lui les mercenaires aussi. Drugni était fin prêt pour la dernière partie du voyage. Ils en auraient au moins pour trois jours de marche forcée jusqu'à Wolfenburg.


Depuis l'assaut de Surtha Lenk une année auparavant la cité c'était difficilement relevée, elle avait été le théatre d'une des bataille les plus sanglante de l'histoire de l'Empire et avait fini par tomber aux mains de l'ennemi. Par la suite durant l'assaut du seigneur de la fin des temps, Archaon, elle avait de nouveau subi les assauts des forces du chaos.

Les mercenaires devraient faire preuve de beaucoup de méfiance, ils allaient s'aventurer dans des terres dangereuses, des terres reculées où la loi impériale ne signifiait plus rien. La Drakwald est réputé être le repaire de mutants, de bandits, de cultes démoniaques et des horribles hommes bêtes.

Les rejetons du chaos les appelle t'on. Un horrible mélange entre la bête et les hommes. Plusieurs fois par le passé ils avaient déjà mis à feu et à sang l'Empire. Des noms comme Gorthor ou bien Khazrak sont synomyne de terreur. Ce sont des créatures sans pitié, disposant d'une force bestiale et d'une sombre intelligence.



Alors que le petit groupe se réunissait devant l'auberge Drugni tint à rappeler à tous les dangers qui encouraient :

"Mes chers confréres cette partie du voyage sera sans doute la plus éprouvante, il n'y a que peu d'endroits habités entre ici et Wolfenburg. Nous devrons donc presser le pas et faire le moins d'arrêts possibles. Les cavaliers se relairont pour nous ouvrir la marche. Soyez sur vos aguets car c'est là que l'aventure commence !"

En entendant les paroles de Drugni, Thomrik finit de polir son marteau et d'arnacher sa cotte de mailles afin d'être prêt à toute éventualité.

" Enfin un peu d'action, c'est pas trop tôt !! On y va ? Aller ! Je vous attends là..." s'écria le jeune Nain.

Yadaraf vérifia qu'il avait tout le nécessaire sur lui : une outre de bière, des restes d'ours à la bière, de quoi cuisiners quelques gibiers trouvés sur le passage, et sa hache.

Parfait ! Allons-y alors !

A son teint cireux, presque vert pâle, et à sa démarche hésitante, on devinait que le chevalier d'azur et de sable ne s'était pas levé sans mal.

Dangorn, comme toujours après avoir passé la nuit dans une taverne, avait la gueule de bois.

"Attendez... je crois que je vais vomEEEEUUUUAAAARRRGL !"

Sigmaris fut éclaboussée.

Ankor conaissait bien cette région où les mercenaires l'avait souvent envoyé dans ses premières missions et ce n'était pas la première fois qu'il aurait à affronter les hommes-bêtes.

" - Pas de soucis chef, j'ai prier toute la nuit que Grimnir suivrait notre route...et je crois qu'il m'a entendu ! Qu'est ce que nous attendons ? Nous avons des hommes-bêtes à aller rencontrer ! En avant ! Et bien notre cher bretonnien aurait-il un peu abusé de la bière, allons donc en avant vieilles fripouille ! "

Sur ce Ankor frappa vivement Dangorn dans le dos, il reussit car celui-ci était baissé au dessus d'un liquide...de couleur étrange...

Une silouhette fait son apparition devant l'auberge. Celle-ci est désormais devenue familière aux Mercenaires. C'est celle de Kenethil.
Celui-ci rentre dans la batisse , non sans avoir demandé une cruche d'hydromel au gérant du bar.Il a l'air plutôt fourbu.

"Huf...Huf, voila plusieurs jours que je cavales à votre ...huf...poursuite...je vous ai enfin retrouvé. Le tavernier a dit que vous auriez surement besoin de moi..."

L'elfe jette un oeil autour de lui et remarque que son absence ne fut pas source d'un grand désarroi pour le reste de la troupe.
Il tire donc son épée de son fourreau, et pronnonce une phrase solennelle et ferme!

"Allons bouter le malfaisant!"

Avec difficulté, Dangorn se hissa sur sa monture. Il avait encore un peu de vomi sur son menton, qu'il essuya avec sa main.

"Bon maintenant c'est fini les niaiseries. Ca va chier."

En effet : c'est à ce moment précis que Patapon largua une petite fontaine de crottin qui alla s'écraser mollement sur le sol dans un "splotch splotch" assez immonde.

sigmaris avait reçu une petit goute du liquide stomacal de Dangorn, ce gueux allait payer cette affront. Une fois que celui ci monta sur son destrier qui semblait aussi bien éduqué que lui, elle se place juste à coté de lui, le regarda quelques secondes et lui mis une violente gifle gantée. Surpris par le bruit causé, les chevaux firent un écart et Sigmaris se retrouva hors d'atteinte du bretonnien, qui de toute manière ne devait pas être en état de risposter, vu tout l'alcool qu'il avait ingéré.

"voila qui vous apprendra à mieux vous tenir le gueux, en espérant que cela vous serve de leçon

maintenant il va falloir y aller, dépéchons nous"

Il sifflotait en approchant de l'auberge, certes les plaintes de Vallaya avaient remués les gens du quartier mais il en avait marre de sa vie monotone, lui aussi avait le droit d'aller se promener et de tuer des hommes bêtes... Bref il s'était enfui et approchait de l'auberge qu'on lui avait indiqué...
Le bruit caractéristique d'une gifle et le piaffement d'un cheval le ramena a la réalité.
Levant les yeux il aperçut Sigmaris apostropher le pauvre Dangorn

"Salutations... Et ou allez vous comme ça?"