Partie de Chasse dans la Forêt des Ombres

Laconfir fut tiré de son sommeil violement et il en résulta un énorme mal de tête, sans doute la gueule de bois, mais au moins il était lucide...
-Mon dieu dame aki mais que c'est il passé, je ne me souvien que de bribe, et... AAAA mais je suis nu dans de l'eau. par l aethyr, je me prépare au plus vite et je vous rejoin, essayez de louer un cheval ou d'en "emprunter" un, nous irons plus vite ainsi, je me chargerais de rendre le temps plus clément, influencer la météo, c'est ma spécialité...

Sur ce il commença à se sêcher et à se préparer, il sortit sa robe de secours et se prépara pour rejoindre aki, mais avant il devait faire une incantation, appelée "acalmie", pour que durant leur voyage ils restent au sec, tous les deux, et eux deux uniquement...

- Je ne pense pas que nous ayons de quoi louer un cheval.

- En etes vous sur ? Demanda Laconfir.

- Oui, oui. J'ai juste de quoi acheter des vivres pour tenir durant le voyage. Si au moins nous n'etions pas aller dans cette auberge que vous aviez tant voulu la veille, nous n'aurions eux aucuns problemes pour louer ce cheval avec ce que vous aviez dans votre bourse...
Aki marqua une courte pause lorsque Laconfir sortit de la salle de bain et, tout en se dirigeant vers lui, elle reprit.
Et pour ce qui est d'en "emprunter" un, je ne crois pas que cela soit possible. Vu la pluie, les canassons doivent tous être dans les écuries, je doute que nous passions inaperçu.

Arrivée devant Laconfir, elle vit que le visage de celui ci était légèrement boursouflé, puis elle lui observa les mains ainsi que les pieds qui étaient nu, ils étaient complètement fripés. Le visage, les mains, les pieds, en les associant Aki ne pu s’empêcher de rire…

Laconfir était quelque vexé, mais il en aurait fait de même donc il tenta de se racheter, il leva les mains au ciel, fit quelques cercles parfait avec ceux ci puis ses yeux se mirent à briller d'un bleue intense, il pointa son doigt vers ciel, à travers le toit, puis il prononça une formule impossible à écrire en reikspeil, alors ses cheveux se soulevèrent, et on put voir au dehors que le quartier dans lequel les deux compères se trouvaient fut débarrasser de nuages et de pluie. Laconfir eut un gros mal de tête et du s'asseoir après cela...

- Ouch, sur ce dame aki, allez chercher un cheval, il ne pleut plus, O et puis non j'ai mieux, ça me coûte mais bon...

Parmi les 5 livres qu'il avait, il en était un assez inutile qu'il avait trouver par hasard lors d'une mission précédente, mais il aimait tellement les livres qu'il ne voulut s'en séparer.

- Tenez, rendez vous au plus vite eu collegium theologica, dites leur que vous venez de ma part et vendez leur ce livre... commencez les enchères à 150 Co et ne descendez pas en dessous de 50, et s'il vous plaît ne me volez pas et ne vous en vantez pas, le livres sont une richesse dans notre monde, malheureusement pas tous des richesses intellectuelles...

Dépêchez vous, mon sort n'est que temporaire, dans une heure il sera dissiper.
A oui, le collegium est juste à coté, suivez les panneau vous y serez en 5 minutes...

Sur ce je vais me reposez un...

Il ne finit pas sa phrase qu'il s' écroula sur son lit, tombant dans un profond sommeil

La nuit se passa sans embuche. Chacun se relaya pour monter la garde mais rien ne vint troubler la quiètude de ce repos bien mérité. Quand enfin les premiers rayons du soleil embrasèrent l'horizon la compagnie était fin prête à partie pour rallier Wolfenburg, dernière étape de leur périple.

Drugni grimpa dans le chariot suivit par les autres mercenaires qui n'avaient pas de monture. Flam, Sigmaris, Dangorn partirent pendant ce temps en avant garde pour parer au moindre danger. L'attaque de la veille avait réveillé une certaine appréhension. Le danger pouvait surgir de n'importe où et frapper sans prévenir.

Wolfenburg n'était plus loin, d'ici la tombée de la nuit ils pouvaient espérer rejoindre la cité. Maigre réconfort pour certains, car après cela l'aventure commencerait réellement.

Apres être partie avec le bouquin, Aki revint dans la chambre, trempée et toujours le livre à la main. Elle le jeta sur Laconfir qui se réveilla en sursaut puis elle commença à parler avant que celui ne pu dire le moindre mot.

Vous auriez pu me dire où ce trouvait ce collegium theologica avant que vous ne vous affaliez sur le lit. J’ai tourné en rond bien trop longtemps et au final, votre sort ne faisant plus effet, je me suis retrouvée trempée jusqu’aux os…
Mais bon j’ai quand même réussi à arriver à destination, mais c’est quand même dommage qu’ils aient refusé votre livre étant donné qu’il n’a pas vraiment supporté la pluie…

Apres une courte pause, Aki reprit :

Bon dépêchez vous, on a suffisamment perdu de temps.

Laconfir était en plein désarroi, non seulement il avait été réveillé, c'était prit son propre livre trempé sur la tête mais en plus et surtout, son livre était fichu, et ce pour pas un rond.
Il s adressa alors à aki, le plus calmement possible.

- Et bien et bien, chère ami, nous revoilà au point de départ, nous n'avons cas partir à pied, nous trouverons bien une monture, une charrette ou quoi que se soit d'autre en chemin. Mais je ne veux plus rester ici, par ailleurs, je ne lancerai plus de sort dehors, je en préfère pas me faire repérer...

Sur ce, laconfir sortit de la chambre et s'apprêta à sortir de l' auberge

Le voyage jusqu'à Wolfenburg se faisait dans le calme suite à l'attaque de la veille. Drugni jetait un oeil de temps à autre en direction de l'orée des bois, s'attendant à voir surgir à tout moment une bande de mutants assoiffés de sang. Pendant ce temps il chantonnait pour lui quelques vieilles balades naines oubliées de tous.

Le menuet du dragon était celle qu'il appréciait le plus. Il se souvint une époque lointaine où lui et ses frères l'interprêtaient, sous les vivas d'un public éméché dans l'auberge des "trois runes". Mais c'était une autre vie pour Drugni et un épais voile d'ombre la recouvrait à présent.

Soudain il sentit une goutte tomber sur la paume de sa main et quand il leva le nez une puissante averse éclata. "Je déteste ces forêts ! Grrr... Jamais cela ne serait arrivé dans les tunnels sous les montagnes..." Maugréa t'il sans conviction, comme attristé.

Apres une heure de marche, Aki et Laconfir, protégés de la pluie par des pèlerines trouvées peu de temps avant de quitter la ville, virent deux individus (louche et lâche xD) sortir des fourrés longeant la route. Aki reconnu parfaitement l’un d’eux mais avant qu’elle ne puisse parler, celui qu’elle identifia prit la parole :

- Haha ! Comme on se retrouve. Je vais enfin pouvoir rétablir l’affront que vous m’avez fait dans cette taverne. Et cette fois il n’y aura aucun garde pour m’empêcher d’agir.

Aki se souvient alors de la lueur métallique qui avait brillée dans cette nuit de pleine Lune :

- Vous étiez donc bien dans cette ruelle.

- Je vois que j’ai manqué discrétion.

- Vous savez vous n’avez pas été très malin, pour éviter qu’une lame brille dans l’ombre, il est habituel d’y mettre de la suie.

- Mais m’indiquer votre route ne l’a pas non plus été.

- Toutefois, venir nous attaquer seulement tout les deux ne sera pas suffisant. Vous manquez vraiment de prud…

Avant même de pouvoir finir sa phrase, deux hommes venants de buissons déjà dépassés vinrent bloquer la Nipponne.

- Vous croyez ? Dit il d’un air réjoui. Puis il ajouta tout en désignant le brigand qui faisait fasse à Laconfir : Toi, débarrasse nous de celui la pendant que je m’occupe d’elle, et tache de ne pas abîmer ce qu’il a sur lui, il y a sûrement des choses à revendre.

Lorsque les doigts de l’elfe relâchèrent la corde de son arc elle maudit intérieurement ces hommes qui la forçaient à se révéler aux yeux des deux mercenaires.

Parvenant à se soustraire à la vigilance des gardes placés par Urvan, afin de la maintenir en quarantaine, Alana s’était lancé sur les traces des retardataires.
Il y a deux jours de cela elle était enfin parvenu à les rattraper mais avait persisté à demeurer caché, ne cessant de les épier secrètement.
Helas, tous ces efforts étaient désormais réduit à néant.

Le trait atteignit l’homme dans le dos, perforant aisément les maigres protections de cuir qu’il portait la fléche se fraya un chemin à travers les chairs de sa victime.
Dans un dernier râle d’agonie celle-ci s’étala non loin de son chef, lui jetant de ses yeux vitreux un dernier regard accusateur.

Poussant un cri de terreur le survivant de la petite bande se releva, puis tenta de s’enfuir dans une course désespérée.

Laconfir s'était contenté d'observer la scène, et croyant voir la fin de son amie arrivé, la voila sauvée par une autre mercenaire qu'il n'avait plus vue depuis longtemps...

s'adressant à l'arbre d'où le trait avait été tiré:

-Chère amie ! vous ici ? et bien, vu les danger qui parsème cette route, nous ne seront pas trop de 3 pour survivre et nous diriger au plus vite vers marienburg... D'ailleurs, l'une d'entre vous aurait elle une solution pour aller plus vite ?

Voyant aki dans la boue et ne voyant pas alana:

- Bon dame alana, vous pouvez descendre s'il vous plaît !
Aki, accrochez vous à moi pour vous relever, nous devons nous dépêcher !

Machinalement Alana sortie une seconde flèche de son carquois puis mis en joue sa nouvelle cible.
Un sourire carnassier se dessina sur son visage tandis que du regard elle suivait la course désormais erratique de sa proie, guettant le moment fatidique tout en se repaissant des couinements terrifié du malheureux.

L’interpellation de Laconfir fit sursauter la guerrière fantôme, détendant la corde de son arc elle se mit à observer de nouveau sa cible. La voyant maintenant non pas comme l’elfe noir qu’elle s’était imaginée abattre mais comme un être humain, elle baissa son arme.

Abandonnant son poste de tir l’elfe rejoignit rapidement les mercenaires.
« Laconfir, Aki Ne’Dolo je vous souhaite le bonjour »