Partie de Chasse dans la Forêt des Ombres

"Cette ville est donc tomber dans la dépréssion du démon et du Chaos , vous souhaitez vraiment arrêter un Repurgateur ? Un homme qui oeuvre pour la destruction du malin ? Que diriez vos supérieurs si ils apprenaient la nouvelle ? Un homme de Sigmar arreté par des vulgaires fonctionnaires ?"

Drugni failli avaler sa langue quand il entendit protester de la sorte Hark. Décidement certains avaient la langue trop pendue et ce n'était pas ce qu'il y avait de mieux pour faire des affaires. Surtout dans une cité comme Middenheim, siège du culte Ulricain où régnait une certaine animosité à l'encontre des Sigmarites.

Ankor ne protesta pas quand on lui attacha les bras...
Il s'approcha de Yadaraf :

" - Tout ça encore par sa faute, elle attire les ennuis, faut arrêter de l'emmener avec nous, déjà à la taverne elle nous fait perdre des clients alors là elle va faire foirer la mission...et sa se dit noble..."

Alors le nain lâcha un profond soupir...

Les gardes escortèrent le groupe jusqu'à un vieux donjon de la cité, auparavant ils furent fouillés et désarmés. Les gens en chemin se rassemblèrent dévisageant les mercenaires. Drugni ne disait mot, suivit par Yadaraf, Ankor, Dangorn et les autres. Sigmaris affichait un énigmatique sourire. Hark lui continuait de protester sans que les soldats n'y prête attention.

"Faites place!" Clama le sergent tandis qu'il tentait de se frayer un chemin dans la foule. La misère se lisait sur leur visage, suite à l'assaut d'Archaon la ville avait beaucoup souffert et ses habitants en étaient les premières victimes. L'hiver qui approchait n'anonçait rien de bon qui vaille et il serait à coup sur meurtrier pour beaucoup d'entre eux.

Enfin ils arrivèrent à un vieux donjon délabré, c'était là que les prisonniers étaient incarcérés, de dehors c'était un endroit sinistre évité de tous, mais l'intérieur était pire encore. La crasse, les immondices, les hurlements et l'odeur infecte auraient même déplu à un ogre.

La cellule dans laquelle furent parqué les mercenaire était déjà occupé par trois hommes, les vêtements en lambeaux, fortement émaciés et la barbe saillante.

"Vous aurez le temps pour méditer sur vos paroles ! Qu'Ulric vous garde héhé ! Vous en aurez bien b'soin ma belle dame ! Héhéhé !"

"et vous profitez de votre famille tant que vous le pouvez encore" répondit Sigmaris avec un sourire carnassier.

"messieux nous attendons encore deux minutes et nous allons nous amuser, lorsque nous seront sur que ceux qui nous on escorté ici seront partie, il vous faudra chanter le plus fort possible, si possible une chanson martiale et taper sur les barreaux avec ce que vous pouvez, de cette manière nous attirerons le garde de la prison et je me chargerais du reste, que c'est excitant, cela fait bien longtemps que je ne me suis pas amusée. oh et puis nous avons attendus assez longtemps, chantez et tapez maintenant"

_Chanter ? C'est tribal et pas digne d'un femme qui ce dit noble...Tsss je préfère encore prier Morr d'avoir un repos tranquille sans vermines.
S'insurgea Hark.

Au moins il restait une chance , Sojiro l'homme bizarre pouvait les aider , mais bien sur il ne le ferait pas pour tout l'or du monde...Hark detestait les étrangers.

"De quel droit elle se permet de nous donner des ordres, la donzelle ?"

Dangorn n'en pouvait plus de subir les "bonnes idées" de madâââme Sigmaris.

"Ecoutez, si nous attirons les gardes par ici, vous croyez vraiment qu'ils vont nous ouvrir ? Ne croyez-vous pas qu'ils vont plutôt nous tuer sur place avec des armes de lâches ou bien regarder en rigolant notre petit groupe se ridiculiser tout seul ?"

A L'ATTAQUE !
RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !
TUEZ LES TOUS, CE SERA EUX OU NOUS, EN AVANT MES FRERES, SUS A L'ENVAHISSEUR !
Daimon éclata de rire, puis repris ses cris.
Elle voulait attiré l'attention, et cela l'amusait.
Pendant un instant, Daimon se souvint des paroles du vieillard :
" Tes bizarre gamin, fou et bizarre..."

Sigmaris se retourna vers Dangorn avec un sourire amusé, et s'adressa à lui comme on s'adresse à un petit enfant. Elle était heureuse de pouvoir enfin s'amuser, celà faisait si longtemps

mon cher paysan, vous preferez attendre une journée que mes amis viennent nous libérer ou bien est ce que vous voulez vous amuser et sortir d'ici plus vite ? allez on va chanter tous ensemble ca va être sympa. le garde finira par en avoir marre et viendra jusqu'a nous, et ensuite je m'amuserais toute seule.

Sigmaris se dirigea vers Daimon et lui souffla à l'oreille

"tu pourras lancer un petit sort pour que mon argumentation soit plus efficace ? si tu fais ça, je serais plus gentille avec toi et je te pardonnerais peut être pour ton comportement en Arabie, mais surtout fait bien attention au répurgateur, mais au besoin, on aura juste à le tuer s'il pose problème"

"Dommage que Shandra ne soit pas là... Soupira Ankor. Avec un peu de chance elle aurait fait tomber ces murs... Raaah c'est ni fait ni à faire du vrai travail d'humain !

-Pour sur mon vieux, les humains sont incapables de construire des choses qui durent ! Tu leur donnerai le matériel nécessaire qu'ils ne sauraient pas s'en servir ! S'esclaffa Drugni.

-Non mais regarde moi ça et puis tu as vu dehors l'état de leur cité, la fameuse cité du Loup Blanc... Par la barbe de mes ancêtres ça ressemble plus à un village de grobbis qu'autre chose !

-Mouahahahaha ! J'ai soif tout de même... GARDE ! GARDE ! Il y a un nain qui a soif !

-Non Deux ! Hurla Ankor.

-Non Trois ! Rajouta Yadaraf.

-Et un noble chevalier bretonnien! Se permit Dangorn."

L'un des goelier arriva devant la cellule des mercenaires et donna un coup de sa hallebarde sur les barreaux.

"Par le cul d'Ulric vous allez la fermer bordel !"

L'occasion fut trop belle Drugni se jeta sur le garde, glissa sa main pour attraper son col et le cogna violement à plusieurs reprises sur les barreaux. L'homme s'effondra à demi conscient laissant choir sa hallebarde que le vieux nain s'empressa de saisir.

"Sont pas malins ces gardes... Une ruse vieille de plus de milles ans et ils tombent toujours dans le panneau. Bon maintenant fouillons ce scélérat il doit bien avoir des clés..."

Drugni tenta de retourner l'homme avec le manche de la hallebarde en prenant les précautions nécessaires pour ne pas le réveiller. Par chance l'homme avait effectivement un trousseau de clés à la ceinture.

"Loué soit Grungni ! On va pouvoir s'faire la belle ! Préparez vous à courir !

-Comment allons nous faire pour récupérer nos effets? Demanda Sigmaris. Je ne laisserai pas à ces chiens mon épée.

-Hmmm... Ils n'ont pas du laisser ça très loin... Il nous faudra fouiller le batiment j'imagine... Mouarf ! Allé filons d'ici avant d'prendre racine, déclara Drugni en jouant avec le trousseau de clés."

Dangorn empoigna le bras de Sigmaris.

"Ne me parle plus sur ce ton, petite bourgeoise, tes insultes n'ont ni queue ni tête car contrairement à la tienne la noblesse de mon sang n'est plus à prouver ; moi je ne l'ai pas achetée en échange de céréales que mes parents ont cultivé sur les terres de leur seigneur... et tu n'es qu'une femelle, dois-je te le rappeler. Ce que tu as besoin, c'est d'un homme, fut-ce même un paysan estalien, qui t'apprenne à respecter l'autorité masculine."

Puis il la lâcha, sans la perdre du regard, et s'en alla chercher son épée et son armure.

BANDE D'ABBRUTIS QUI NE CONNAISSEZ RIEN A LA FINESSE" cria Sigmaris avant de s'appercevoir qu'elle parlait fort
"bon on attend que notre petit Daimon fasse ce qu'il a à faire, sinon vous êtes sur que l'on se fera arrêter dans une minute, je suis vexé là, je ne m'amuse pas comme je veux, vous êtes nuls, Daimon au boulot"

Sigmaris se retourna vers Dangorn
tu viens tu m'as attrapé le bras ? parce que la, j'ai un doute, je n'ai rien senti, c'est à se demander si tu as vraiment de la force, mais oublions cela, je voulais juste te dire que tu n'avais aucune autorité ici, et encore moins d'autorité sur moi, par contre j'en ai sur toi que tu le veuilles ou non mon tout petit Dangounet. DAAAAIMON TU TE DEPECHES ? je commence a m'ennuyer là.

"Un problème Sigmaris? Le ton de Drugni était sec. Crois tu que tu puisses nous faire des reproches? C'est bien toi qui nous a mené ici même... Dans le rang gamine et tais toi ! Aux dernières nouvelles je suis votre capitaine."

Drugni détestait véritablement ce côté de la personnalité de Sigmaris, il lui avait reconnu indubitablement des qualités martiales, diplomatiques et intellectuelles mais ce dédain des autres mercenaires et ce stupide caractère hautain semblable à tous les nobles humains venaient ternir le tableau.

"Dépêchez vous maintenant ! On doit filer d'ici au plus vite... Daimon je compte sur toi pour nous "aider" en cela."

_Bon eh bien puisse qu'il faut sortir...on enmene ces deux là ? Demanda Hark nonchalant.

Puis soudain il ajouta :

_Mon chapeau me manque.

Sigmaris regarda le nain d'un air amusé, elle aimait bien le voir s'ennerver, car c'était un air qu'il tentait de ce donner, mais cela ne marchait pas, du moins pas avec elle.

oui il y a un problème, ce paysan n'est qu'un rustre misogyne, et pour être honnete, la façon dont il voit les femmes me fait penser qu'il préfère les jeunes garçons, mais cela est un autre problème, et puis Drugni, grâce à toi, nous sommes entrain de nous évader de prison et sans mon intervention vous allez être recherché dans toute la ville. Alors maintenant la gamine veut continuer à s'amuser un peu.

Sigmaris tira la langue à Drugni, elle pouvait être "gamine" quant elle de décidait, mais cela lui permettait de décompresser, et de fuir toutes ces responsabilités.

Daimon t'a fini ?

Depuis un moment déjà.
Death-Dodger était accroupi, examinant attentivement le garde assommé quelques minutes plus tôt.
Il se releva ensuite, se retourna vers les autres mercenaires et dit :
Alors, vous me trouvez comment ?
Ces derniers durent être étonnés de le voir ainsi, en effet il n'avait plus rien à voir avec le Daimon qu'ils connaissaient.
Tout d'abord, il était plus petit d'une vingtaine de centimètres au moins, et bien moins imposant.
Il portait un tabard aux couleurs de la cité du loup blanc et une épée reposait tranquillement dans son fourreau, attaché au niveau de sa hanche.
Mais le plus étonnant était son visage, car même si ce n'était là qu'une parfaite copie de celui du garde, voir Death-Dodger le visage non dissimulé était très rare ... à vrai dire cela n'arrivait jamais.

Bien, j'ai reçu l'ordre de vous conduire chez mon supérieur, pour votre libération. Heureux ?
Comme vous l'aurez sûrement remarqué, bien que mon apparence soit différente, ma voix reste la même, donc soyez sages et faites en sorte que je n'ai pas trop à parler aux gardes, n'est-ce pas Dangorn et Sigmaris ?
Daimon sourit, et pour la première fois les autres mercenaires purent s'en rendre compte.
Aucune question ?
Si, une. Se répondit lui même Daimon.
Que fais on de ces trois là ?

exactement ce que je voulais petit Daimon, aller on y va, on prend à droite jusqu'au bout du couloir puis ca sera la troisième pièce à droite, et elle est gardée par un garde ...
quand aux quatres autres, on les laisse, en avant les mercenaires. Zut c'està Drugni de dire, c'est phrase, c'est le capitaine, j'oublie tout le temps.

_Incroyable...c'est... maléfique...Death Dogder croyez vous en Morr ou en cet imposteur de Ranald ? Interrogea Hark.

De la chance pour Daimon , il n'était pas en service car il n'avait pas son chapeau.

En passant à côté de Sigmaris, Drugni donna un coup de botte sur le pied de la jeune femme. Tant avaient fini entre quatre planches pour moins que ça, elle pouvait s'estimer heureuse. Il n'était pas recommandé de se moquer d'un nain, et cela même sur les terres de l'Empire car tout nain ne devait allégeance qu'au Haut Roi seul. Sans dire mot il suivit Daimon, ce dernier avait un réel talent dans la dissimulation et jour en jour il se dévoilait de plus en plus aux autres mercenaires.

Les mercenaires suivirent Daimon déguisé en garde jusqu'a la salle où les effets personnels des prisonniers étaient entreposés et soigneusement répertoriés par un garde bedonnant, qui devait certainement faire disparaître certains objets de valeur. Daimon rempli parfaitement son rôle et le garde fit entrer les mercenaires dans le grand local.
Sigmaris se dirigea vers ses biens et commença à revêtir son plastron. Lorsqu’elle eu finie, elle se dirigea vers le garde avec un regard plein de colère et de haine.

"Excusez moi mon brave, mais il semblerait que mon collier sertis d'émeraudes, ma chevalière ainsi qu'une autre bague aient disparus, ne sauriez vous pas ou ils pourraient être ? "

Le garde bafouilla et tenta de répondre quelque chose, mais Sigmaris ne lui en laissa pas le temps. Elle assena un violent coup de poing ganté dans l'imposant ventre du garde qui tomba à genou en poussant un cri étouffé, puis elle l'assomma grâce a un coup de genouillère dans la tête.
Elle pencha sur le corps inanimé du garde et fouilla ses poches ainsi que sa bourse. Elle y trouva les bijoux et l’or des mercenaires, et même plus. Elle prit ensuite le cahier du garde et arracha les pages qui les concernaient

"Je ferais le partages des biens tout à l'heure, vous êtes prêt ?

Hark recupera ses objets , son chapeau , ses pistolets et son épée.
Il ne retrouva malheuresement pas sa bourse mais par miracle il recupera son journal intime.
Puis il regarda la face inanimée du garde et la bourgeoise fier de son action.

_Sotte , vous êtes contente de vous hein ? Maintenant nous auront toute la garde sur le dos , je rève ,a croire que vous n'avez pas eu la capacité mentale et un cervaeu necessaire a refléchire a la naissance ? Incroyable , et c'est vous qui me jugez comme un enfant... Il s'arreta puis d'un coup dégaina son pistolet et le pointa pour la deuxième fois sur Sigmaris. Maintenant bourgeoise de mes deux , vous allez me dire pourquoi faites vous ça ? Pourquoi voulez vous notre perte ?!

C'en était trop , d'un naturel calme et calculateur , Sigmaris avait mis a bout Hark , il ne voulé pas croupir dans ce cachot , son Clan avait besoin de lui.

Après avoir suivi les Mercenaires au cachot sans rechigner, après les suivi hors du cachot en rechignant à propos de Sigmaris, Thomrik récupéra son armure et son marteau.

Lorsqu'il eut fini d'harnacher sa cotte de mailles, il eut la surprise en se retournant vers les autres de voir Hark pointer son pistolet vers Sigmaris. Il décida alors de prendre l'initiative et lança le tabouret qui se trouvait à côté de lui vers le poignet de Hark. Le coup fit voler l'arme à feu du Répurgateur.

Thomrik se précipita alors sur le pistolet avant que Hark ne réagisse.

" Le premier non-Mercenaire du Reikland qui touche à l'un d'entre nous aura affaire avec mon marteau. Si quelqu'un doit esquinter cette noble, c'est à nous de le faire! Compris, gamin ? "

Sigmaris souris lorsqu'elle entendit Hark parler, il était pire que le paysan bretonnien. Elle rigola doucement lorsqu'il pointa son pistolet sur elle

où est votre bourse ? vous ne la trouvez plus je suppose. Et bien je l'ai récupérée, avec celle des autres mercenaires ainsi que mes bijoux. De plus de garde est seul cela ne posera pas de problème, et puis nous avons déja assomé un garde, alors un de plus ne fait pas grand différence. Si tu préfères retourne donc dans la cellule

elle se retourna en direction de la porte
allez on est parti !

Ankor avait suivit sans rien dire le groupe mené par Daimön afin de recupérer ses affaires.

" - Sigmaris taisez-vous ! Nous sommes ici par votre faute, je serais vous je ne me ferais pas trop remarquer. Maintenant sortons d'ici avant que des gardes n'arrivent. Merci Daimön...decidement on ne peut plus se passer de vous. "

Ankor partit vers la porte suivit des mercenaires qui terminaient de s'équiper.

- Quand la gamine qui se prend pour une belle princesse, au point qu'elle se croit assez désirable pour que je n'ose point la violenter, aura fini de faire des bêtises plus grosses qu'elle pourra-t-on essayer d'éviter une mort stupide et certaine ? J'ai encore un honneur à défendre, MOI, et une quête à effectuer, de plus me retrouver au piloris en pleine place de l'Ulricsberg n'est point dans mes projets.

Dangorn ne souriait plus, il était consterné d'avoir un boulet à traîner tel que Sigmaris, et les dernières piques qu'elle se croyait en droit de lui avoir lancé achevaient de lui confirmer cet état de fait. Elle allait tout faire foirer.

En oubliant ce facteur, l'idée de Dédé pour les tirer d'affaire avait l'air intéressante.

"Daimon, je te suis. Si Sigmaris fait encore la folle, je l'assomerai."