[Archives] Au Squig Boiteux, la salle commune

Alberick regarda partir Mordrep avec une moue dépité, puis se tourna vers le petit attroupement, d'un pas lest il s'avança vers eux.

"Maitre Laconfir..." Le répurgateur adressa un signe de tête poli à l'archimage,

"Père Kaspar j'ai justement besoin de..." Il marqua une pause son regard passant sur le nouvel arrivant,

"Monsieur..." dit il avec un sourire chaleureux.

puis reprenant le cours de sa phrase.

"Ha oui mon père il se trouve que j'ai un ami qui a besoin de vos talents de guérisseur puis-je vous enlevé un instant à votre compagnie?"

Kaspar salua le répurgateur et fit la moue en regardant sa chope à moitié pleine de bonne bière bien fraîche.

"Ouais, d'accord. Mais si c'est pour une rage de dent ou une colique que tu me fais vider ma bière si promptement, ça va chauffer ! Je ne suis pas un de ces charlatans de médecins ou autres apothicaires de bas étage..."

Le prêtre vida sa chope d'un trait, rota et s'essuya le menton.

"Je te laisse papoter avec notre bon mage, l'ami, dit-il à Dietrfried en désignant Laconfir. Au plaisir de te revoir par ici !"

Puis le prêtre se planta devant Alberick, l'air passablement bourru.

"Avances-donc, l'ami, qu'est-ce que t'attends ?"

Branak roupillait tranquillement sur sa chaise à bascule en face de la cheminée. Un ronflement léger de nain s'extirpait tant bien que mal de sa bouche obstruait par sa pipe.

Les discussions allant bon train, elles finirent par réveillé le vieux nain. Se levant de son fauteuil, il s'aida de sa canne et s'avança vers le comptoir.

*Ah rien de tel qu'une bonne bière au réveil* se dit-il en voyant les différentes choppes posées sur le comptoir.

Il déposa quelques sous sur le bois et Tave lui son breuvage. Machinalement il y trempa les lèvres pour y vérifier la qualité, mas il savait pertinemment que cette bière était bonne.


A coté de lui un de ces prêtres guerriers sirotait lui aussi sa bière.

"On vient prendre une petite pose après une dure journée de purification ?"

Il savait que les prêtres guerriers avait une vie difficile car il se devait d'apporter la colère de leur dieu jusqu'à ses ennemis, ce qui voulait dire une vie de coup donner et reçu.

"Merci mon père!" lança Alberick en emboitant le pas à Kaspar "voilà mon ami ici présent (Alberick désignait du doigt Dalrikmakaz) semble ne pas avoir votre compétence en matière de soin et j'ai bien peur qu'une de ses vilaines blessures ne se soit infecté, je m'inquiète vraiment pour sa santé, pourriez vous l'examiner?"

Le regard du répurgateur ne trompait personne son inquiétude était réelle et ses paroles sincères, il attendait maintenant la réponse du prêtre avec une certaine anxiété.

"A vrai dire je suis ici pour régler quelques affaires." Répondit Dietfried au nain qui venait de s'adresser à lui. "Je devais rencontrer un vieil ami, mais il est parti et m'a seulement laissé cette lettre et ce trousseau de clés."

Dietfried finit alors sa bière, posa la chope vide sur la table et essuya sa bouche d'un revers de la main.

"Au fait vous devez connaître Drugnalf Skani, c'est l'ami en question que je devais rencontrer. Je l'ai connu il y a de cela une dizaine d'années au cours d'un bagarre de bar mémorable... Depuis ce jour j'ai une dette envers lui."

Kaspar s'accroupit devant Dalrikmakaz et dégrafa son pourpoint. Il découvrit une blessure entourée de pus, vraiment vilaine.

"Par la mère de Sigmar ! Il fallait m'appeler avant, bougres d'imbéciles !"

Le regard du prêtre n'était pourtant pas aussi dur que ses paroles. Il tâta la blessure, ce qui fit grogner Dalrik.

"Bon, va me falloir quelques petites choses. Ah, au fait, tu sais lire au moins ?" demanda-t-il au répurgateur.

Le prêtre se tourna ensuite vers le comptoir et demanda à Tave du papier et une plume. Puis il y nota rapidement une liste d'herbes et d'huiles et il tendit la feuille à Alberick.

"Trouves-moi tout ça, l'ami. Ça me permettra de faire un onguent pour désinfecter cette vilaine blessure. Si la réserve de la confrérie ne dispose pas de ces quelques ingrédients, va chez un apothicaire."

Il vint s'asseoir près du nain et croisa les bras en réfléchissant.

"Bon. Maintenant, Dalrik, je te paie une bière et tu vas me raconter comment tu t'es fait cette saloperie, d'accord ?"

Alors que Kaspar examinait Dalrikmakaz, Alberick ne pu s'empêcher d'entendre Dietfried prononcer le nom de Drugnalf Skani le chef des mercenaires du Reikland.

Il pris possession de la liste du père Kaspar sans faire attention à la question sur son aptitude à lire qu'a d'autre moment il eut trouvé déplacé.

Se retournant il s'avança vers le nouvel arrivant.

"Un vieil ami dites vous? Drugnalf Skani? Habituellement les information se monnaye en ces temps obscurs, mais dites m'en plus sur ce que vous voulez à cette personne et si vos intentions sont louables je pourrais peut être vous aider."

Le répurgateur, paranoïaque ou simplement trop prudent comme à son habitude cherchait à vérifier que le prêtre était bien ce qu'il prétendait avant de lui donner quelque information que ce soit sur son ses supérieurs. (Surtout quand ceux ci avaient disparu depuis plusieurs jours...)

Il lança un regard explicite à ses collègues pour leur intimer de ne pas poursuivre leurs babillages tant que l'homme n'était pas mis à jour.

- Mon chère père j'espère que vous avez du temps devant vous car mon histoire et longue. Je n'ai pas était absent presque quatre mois pour rien du moi je l'espère mais avant de commencer laissez moi donc retrouver quelque chose

Dalrik' commença donc a fouillé sa sacoche étalant sur la table de l'auberge un tas d'objet hétéroclite tout en grognant dans sa barbe

"Je suis Dietfried Kempel et je devais retrouver au plus vite Drugnalf ici-même pour une affaire importante. Mais je suis arrivé un peu tard, car on m'a dit qu'il était absent depuis plusieurs jours déjà. Il m'a laissé cette lettre et ce trousseau de clé." Dit-il en faisant sauter les clés dans sa main. "J'aurais souhaité le revoir, cela fait déjà quelques années que je ne l'ai pas revu, j'avais seulement entendu dire qu'il était à la tête d'une troupe de mercenaires.

"Je vois..." Le répurgateur eut un instant le regard dans le vague comme s'il était perdu dans ses pensées. Puis jetant un coup d'œil rapide aux clefs qu'il reconnu comme étant les clefs du bureau de Drugnalf il releva la tête prestement.

"Je suis officiellement au service de Drugnalf Skani et des mercenaires du Reikland sur l'ordre immédiat de mon supérieur. Mon nom est Alberick Valdelsol..."

Il regarda le papier écrit de la main de Kaspar maintenant froissé dans son poing crispé, puis il plongea ses yeux dans ceux de Dietfried.

"Il va probablement falloir que nous discutions tout les deux incessamment sous peu, mais pour le moment une affaire urgente requière mon attention... Je vous salut, que Sigmar vous garde mon père."

Le répurgateur avait un air sombre et marcha sans se retourner vers la porte de la taverne, une fois que celle ci eut claqué dans son dos, il lâcha, d'une voix presque grondante, mais résolue :

"Une nouvelle ère commence..."

Ces yeux fixèrent un instant le ciel gris d'où quelques flocons commencèrent à chuter...

"Ah ! Pour sur que je le connais ce Drugnalf. Vois tu c'est le chef de cette confrérie... "

Il ajouta à ses mots un large geste de la main indiquant toute la salle.

"Et qu'est ce que ce vieux brigand t'as dit pour que tu viennes jusque ici. Je suppose que c'est pas juste pour prendre une bière."

*Tiens en parlant de bière...* percuta le nain.

Il arrêta Tave qui passait devant lui .

"dit moi mon petit tu peux me ramener un kreik, il doit bien en rester un tonneau non ?"

L'halfling haussa les épaules et partit vérifier.

"Effectivement ce n'est pas juste pour prendre une bière et parler du bon vieux temps..." Il pointa alors la lettre du doigt. "Dans cette lettre dont je vous épargnerez les détails il me demande de prendre sa place à la tête de la Confrérie des Mercenaires du Reikland. Il m'a d'ailleurs remis les clés de la taverne, de son bureau et du coffre..."

Dietfried ne savait comment allait réagir son interlocuteur, effectivement il était un inconnu pour eux et pouvait craindre que certains prennent la nouvelle avec plus ou moins d'"entrain".

Ha.. enfin, s'exclama Dalrik' en sortant sa vielle pipe, une bonne histoire ne vaut rien si l'on ne peut la raconté tranquillement en fumant, alors (...)

A ce moment là Dalrik' entendit les oreilles toujours à l'affut entendit l'annonce de Dietfried retenant une quinte de toux il se retournant le plus rapidement que son corps affaiblit le lui permettait

Excusez ma curiosité messire Dietfried mes pouvait-vous répété ce que vous venez de confiez à notre ami ici présent?

La vielle magicienne lui avait prédis de nombreuses choses, le départ de compagnons en faisait partit

Dietfried sentit tous les regards braqués sur lui. Il ne savait toujours pas comment ces mercenaires allaient agir et il devait prendre garde à ce qu'il dirait pour ne pas heurter leur égo.

"Bien le bonjour maître nain, je disais seulement à votre ami que par la présente lettre Drugni, votre ancien capitaine qui est un ami de longue date, me demande de lui succéder à la tête de la Confrérie. Il m'a d'ailleurs remis ces clés. Et il m'a demandé de veiller sur vous tous à l'approche d'heures sombres."

Kaspar regarda son collègue sigmarite d'un air surpris. Il mit la main sur l'épaule de Dalrik lorsque celui-ci toussa bruyamment.

"T'inquiètes pas, mon gars..."

Puis, toujours auprès du nain, il adressa un hochement de tête au dénommé Dietfried.

"Tu devrais faire lire cette lettre à un de nos supérieurs, l'ami. Ils aviseront. Nous, la piétaille, on a rien à dire là-dessus..."

Il s'assit alors près de Dalrik, toujours les yeux sur le nouveau venu.

'Si tu veux toujours me raconter ton histoire, vieux, je t'écoute."

Dietfried médita un instant à la remarque de Kaspar. Puis il se leva de sa chaise, salua le nain qui était attablé avec lui et rejoignit le prêtre de Sigmar occupé à soigner cet autre nain.

"Savez-vous mon ami où je peux trouver l'un des officiers de la Confrérie? Drugni m'a indiqué un dénommé Kendor Aldren qui est semble-t-il un homme de confiance. J'aimerai le rencontré pour m'entretenir avec lui. Il pourra peut-être lever le voile de mystère qui entoure toute cette histoire..."

Kaspar émit un grognement, les paupières de son œil gauche se contractèrent sous la réflexion induite par la question de Dietfried.

"Mouais... La dernière fois que j'ai vu Aldren c'était à l'écurie. Mais c'était il y a longtemps. Il semble y passer le plus clair de son temps avec son satané canasson."

Le prêtre avait l'air dubitatif.

"A vrai dire, ça fait un sacré bout de temps que j'ai vu passer un gradé dans le coin. Ils ont du perdre goût à la bière qu'on sert ici bas on dirait, et ce depuis que notre tavernier s'est fait la malle."

Un rire rocailleux ponctua cette dernière phrase, comme un contre-point à l'ambiance quelque peu morose qui régnait dans la salle commune du Squig Boîteux.

"Hein, les gars ? Ca fait une paye qu'on a pas vu un off' par ici, je me trompe pas ?" héla-t-il aux mercenaires présents.

A ce moment précis, Dangorn de Castagne entra. Il semblait fatigué, son tabard était sali par la boue, et ses longs cheveux blancs n'avaient pas connu de peigne depuis plusieurs jours.

« Et vous en verrez bientôt un de moins, père Kaspar. Je viens vous avertir que je pars sans tarder pour la Tilée. La Dame m'a envoyé une vision en rêve. »

La Dame du Lac n'avait plus envoyé de vision à Dangorn depuis plus de cinq ans qu'il était dans l'Empire, et il croyait que sa quête n'allait jamais s'achever. Cette nouvelle apparition signifiait pour lui beaucoup plus que n'importe qui ne pouvait l'imaginer.

« Si je reviens, cela risque de ne point se produire avant longtemps. C'est pourquoi, maître tavernier... » il voulut se tourner vers Bjørn mais ne le trouva pas, son regard se posa alors sur le serveur halfeling.
« Tave, tu donneras ceci au tenancier pour régler mon ardoise. »

Il tendit une bourse bien remplie, lourde de plusieurs karls d'or et d'un bon paquet de pistoles d'argent, et tachée de sang. Puis il fit ses adieux à ses confrères, et s'en alla. Quelques minutes plus tard, on entendit dehors Patapon partir au galop.

"celui qui vient de partir était un officier. Un bretonnien alcoolique, coureur de gueuse. Des gens ont du lui faire une blague pendant qu'il était soul et lui ont croire que la dame du lac lui parlait"

Une jeune femme en armure de plate ostentatoire s'assit à la table du nouveau capitaine.

"Sigmaris Von Erckert, Officier de cette confrérie. Enfin ancien officier je devrais dire. Je suis également contrainte de partir. Les orques menacent mes terres et il est de mon devoir de les défendre. Des officiers partent et vous n'avez personne sur qui vous appuyez. Je vous souhaite bonne chance dans votre tache"

Alberick entra de nouveau dans le squig boiteux, les bras chargé d'un paquet qui sentait fort les herbes médicinales.

"Père Kaspar je suis rentr..."

C'est à ce moment la qu'il entendit la déclaration de Sir Dangorn.

Sont visage devint d'une couleur écarlate, puis il laissa passer le chevalier sans mot dire. Persuadé que ce dernier en le croisant lui avait lancer un petit sourire.

"Bonne chance chevalier que Sigmar te garde..." murmura t-il, mais ses paroles se perdirent dans le claquement de la porte de la taverne.

se reprenant il s'avança vers le père Kaspar qui était maintenant attablé avec Dalrik.

"Voici ce que vous m'avez demander mon père..."

Il Alors comme ça Drugni partait. Il ne les avait pas prévenu.
Branak se souviendrait de ça... partir ainsi comme un voleur. Pas après tout ce temps.

Surtout pour être remplacé par un humain, avide de pouvoir comme tout les autres surement. Un homme de religion qui nous pourrira la vie avec des haumônes et des préceptes sigmarite.

*Range ton marteau et rentre chez toi abruti* pensa le nain en regardant l'homme en armure.

Le nain se leva et salua Sigmaris et Dangorn qui partaient pour des raisons diverses.

*Tout fout le camps*

Il se rassit dans son fauteuil à bascule face à la cheminée pour essayer de se rendormir.

Sa bière, encore à moitié pleine était restée sur le comptoir.

Wisphill entra d'un pas assuré. Il avait prêché toute la journée jusqu'à ce que quelques curé mal embouchés viennent lui rendre compte de leurs scepticisme quand à son message. Désireux de ne pas avoir à faire à la garde il s'était retirer sans mot dire.

-Un thé tavernier, et bien chaud.

OOC/ Fin de la journée. /OOC

Un halfeling d'âge moyen arriva devant Wisphill, se gratta le nez, puis lui dit :

"J'm'occupe de votre thé, mais c'est tout. Chuis pas aubergiste, le t'nancier c'était Bjørn, mais l'est parti courir la gueuze dans un autre pays, sans prévenir. D'puis quequ'jours on n'a plus de tavernier, moi chuis que l'serveur Tave."

Quelques minutes plus tard il revint avec un mug d'eau chaude et des feuilles de thé dans un petit filet.

"Voulez du suc' avec ? Ah attendez faut qu'j'fasse un truc."

Tave alla vers un petit tableau noir, une craie dans la main, et marqua la date du jour qui débutait.

Bezahltag, den 30. Pflugzeit.

La porte grinça, un nain a la barbe pleine de boue apparu derrière la porte entre ouverte. Il s'essuya les botes sur le rebord de la marche et entra.

- vous n'auriez pas one p'tite chopine à m'donner, par s'que j'ai soife voyez vous. dit-il sans même savoir si quelqu'un était présent