[Archives] Au Squig Boiteux, la salle commune

Unis et soudés. Pensa-il.
Seras-tu vraiment capable d'accomplir avec brio la tâche qui t'incombe à présent, prêtre ? Demanda-il silencieusement.
Death-Dodger était là, assit dans le coin le plus sombre de la taverne, tel l'observateur attentif et silencieux qu'il avait toujours été. Ces temps-ci, l'observateur avait vu de nouveau mercenaires arriver, fougueux et désirant faire leurs preuves, tout comme lui il n'y a pas si longtemps. Une bonne chose, sans doute, la confrérie avait bien besoin de bras forts en ces sombres heures. Mais il avait aussi vu des vétérans s'en aller, des pilliers sans lesquels la confrérie aurait pu s'effondrer. Et voici qu'un inconnu, un prêtre, lui tendait la main.
Hé bien soit, nous verrons bien. Le sorcier gris se leva et suivit cet homme, à qui il n'avait jamais adresser la parole, cet inconnu, qui serait bientôt son capitaine.

Dieter sursauta brusquement dans son lit. Instinctivement son bras se tendit en direction de son pistolet posé sur un tabouret près de lui. Les brumes du sommeil embuaient encore son esprit et confondaient rêve et réalité. Mais n’avait-il pas entendu appelé son nom ? Il n’en était pas sûr...

Il secoua la tête pour chasser les dernières traces de sommeil et reposa son arme. Un peu plus réveillé et tendant l'oreille, le jeune homme percevait bien une certaine agitation en bas. Par acquis de conscience il décida d’en avoir de cœur net. Il se leva péniblement, le corps endolori à la suite des événements qui l’avaient conduit jusqu’au Squig Boiteux. Non sans mal et avec moults rictus de douleur, il parvint a chausser ses bottes. Il n’avait guère d’autres vêtements à enfiler : perclus de fatigue comme il l’était lorsqu’il avait rejoint sa chambre, il s'était écroulé sur ca couche et avait sombré dans le sommmeil tout habillé en quelques secondes. D’ailleurs, il ne savait même pas combien de temps il avait dormi. Mais ceci n'avait guère d'importance pour l'heure...

A peine réveillé et encore chancelant, Dieter descendit les escaliers, non sans mal, et rejoignit la salle commune. Il commença à marmonner un "bonjour" mais il mourru dans sa bouche en constatant que plusieurs de ses futurs camarades se dirigeaient vers une pièce recluse, à peine éclairées de quelques bougies.

Fin de la journée.