[Archives] Au Squig Boiteux, la salle commune

Le nain se dirigea vers le capitaine de la confrérie, visiblement ces manières de faire était aussi à l'aise que si il se trouvait en sa propre demeure, le voyant s'approcher le capitaine put remarquer une longue balafre sur le coté gauche de son visage. Il s'arrêta un instant devant l'autre nain le toisant puis se tourna vers Drugni
"Je me nomme Grumdin. Je suis venu me mettre a votre service."

Gratant d'un air coléreux sa propre cicatrice qui lui avait enlever un oeil, le vieux grommela, voyant l'autre le toiser puis parler a Drugni sans plus de cas, il vira dans une fureur noire
"Maudit fils de catin enfanté par un troll alcoolique! Tu es ici dans ma taverne! Je n'accepterais pas qu'un jeune chiot édenté vienne me narguer comme tu le fait! Sort de ma taverne immédiatement! Apprends a te présenter devant tes anciens et peut être pourras-tu espérer avoir notre attention!"
Urvan tendit un index impérieux vers la porte
"DEHORS!!!!"

Sur la colère d'Urvan, Mordrep vint se placer derrière son vieux compagnon d'arme, posa une main lourde sur son épaule et lui murmura à l'oreille :

- Calme toi vieux frère, nous avons atteint une sagesse qu'il lui sera aquéri grâce au temps et aux batailles que nous avons vécus. Prenons sagesse en ce moment.

Puis il se tourna vers le nain au crâne rasé et lui dit :

- Quand à toi, prend respect et présente toi au maître des lieux Urvan Forgefeu vétéran parmis les vétéran et capitaine au service de Drugnalf Skani à qui tu vient d'te présenter. Tu doit le respect à ceux qui on défendu ta génération.

Mordrep recula pour se tenir un peut derrière Drugni et Urvan, en appuie sur son fusil, laissant planner un regard inflexible sur le jeune nain. En reculant il murmura dans sa Barbe à Urvan:

- Je crois que j'ai déjà vu ce nain quelque part, il y à longtemps.

KarakAlaric dormait tranquillement au fond de la taverne, de nombreuses choppes vides sur sa table, quand le cri d'Urvan le reveilla comme si on venait de lui jeter un seau d'eau au visage.
"Que... Quoi ? Qu'est-ce qui se passe ici ?" fit-il pour lui-meme.
Jetant quelques coups d'oeil de-ci de-là, il finit par remarquer le nain accoudé au comptoir qui semblait enerver Urvan au plus au point. Il se dirigea donc vers la source du probleme à pas lents.
Il croisa en chemin un autre nain qui semblait avoir fortement deplut à Alana. L'Alchimiste se contenta de le saluer de la tete, et continua vers le comptoir. Il vint s'asseoir près du nain au crane rasé, salua rapidement ses superieurs.
"Une biere, Tav', merci. Dites-moi, je sais qu'il ne faut pas se meler de ce qui ne nous regarde pas, mais y a-t-il un probleme par ici."
Il fixa l'inconnu des ses yeux fatigués et desinvoltes, et lorsque leurs regards se croiserent, il se contenta d'ajouter :
"Ce qui ne m'étonnerai vraiment pas."

Grumdin observa d'un oeil amusé KarakAlaric, inclinant la tête devant Mordrep il parla d'une voix rauque
"Il est vrai que je ne me suis pas présenter de manière correcte."
Se tournant vers le vieux nain a barbe blanche il murmura d'une voix rude
"Quand a ma mère... Elle était une naine noble, ainsi que mon père."
Il avança sur Urvan d'un pas, ce dernier ne recula pas se contentent de crisper les mâchoires
Grumdin recula d'un pas et lança un oeil a la ronde, voyant qu'on l'écoutait il lacha d'une voix rauque et rugueuse
"Je me nomme Grumdin Grungronhar de Karak kazrak Thorn! Fils d'Urvan Grungronhar et de Uhlkaria Lame Froide petit fils de Thordek Grungronhar arrère petit fils d'Hungmar Grungronhar et je suis ici pour faire valoir mes droits!"

Le vieux avait pâlit, son teint blême se confondait avec la blancheur de sa barbe.
Il observa ce visage taillé a la serpe, ce regard acier. Il se rattrapa au dossier d'une chaise sans soufle
"Ca ne peut pas être... Mon Fils et ma fille sont morts. Ma femme l'a écrit."

Drugni tomba des nues à l'annonce du nouveau venu. Il resta les yeux ronds à l'observer sans dire mot pendant quelques instants. Puis reprenant ses esprits il jaugea le présumé fils d'Urvan avant de se tourner vers son vieux frère.
"Tu... Tu m'as caché que t'avais un fils... Lui murmura-t'il la bouche cachée derrière sa main. Dis moi t'en as d'autres comme ça, que j'm'asseois avant..."
Voyant qu'Urvan était tout autant voir plus choqué que lui il comprit que son vieux compagnon d'infortune n'en savait guère plus que lui sur ce fils venu dans sa taverne.
"Hmmm... Mon ami j'manque à mes obligations... Prenez donc un siège, Tave va nous apporter un p'tit remontant et vous allez pouvoir tout nous raconter..."

Mordrep sentit tout le poid de son corp s'enfoncer vers le sol, il eu un instant de compassion en se demandant ce que devais ressentir son ami Urvan alors que ce dernier etait sous état de choc. Mordrep redressa son regard vers Grumdin et à cet instant ce fît le déclic.
Il s'avança alors vers lui d'un pas lent, le scrutant part dessous ses sourcils touffus :

- Lorsque j'était en Estalie, il fut une bataille que j'eu livrée, dans cette bataille il fut un nain. Un... compagnon fraich'ment connu mais qui inspirais confiance. Un p'tit gars qui me rapp'llais mon plus vieil ami, un p'tit gars qui posait plein d'questions. Et j'me rend compte maint'nant, surtout au sujet d'son père. Et aujourd'hui, il est la pour le retrouver.

Mordrep se pencha vers le nain fermant un oeil, il vin lui tapoter l'épaule du doigt, tenant sa pipe maladroitement, et dans une extrème fin d'air pulmonaire s'exclama :

- Est-ce que j'me trompe ?

Grumdin sourit a Mordrep en acquiessant. Il s'assit face a son père et à Drugni

"Oui Mordrep mon ami, c'est bien ça. Je savais bien des choses lorsque je t'ai rencontré, mais qui pouvait mieux me renseigner qu'un des plus fidèle lieutenant qui eu servit sous ces ordres?"

Reportant son attention sur Drugni, il soupira

"Mon histoire est longue... Mon oncle."

Il but une large rasade a son gobelet avant de s'essuyer de sa manche

"Mais je vais vous la conter, ainsi mon père saura la vérité quand a son fils et sa fille survivants."
Grundin reposa sa chope sur la table, d’une voix grave il
récita la parole d’Usage

« Je me nomme Grumdin Grungronhar, mon coeur est
honnête et mon âme pure. Mon bras est fort et ma parole d’acier. »
Voyant les deux ancêtres hocher la tête en signe d’approbation
il poursuivit

« Bien que désignés pour les mine de ceux qui ne sont
plus… Ma sœur et moi avons été embarqués un beau matin, les Druchiis avaient
besoins d’esclaves pour leurs navires. Les corsaires m’ont séparé d’elle, la
reléguant aux cuisines et moi au pont supérieur. »
Il reprit une rasade de bière comme pour se donner du
courage a ces souvenirs.

« Nous avons navigué un bon mois, ravageant les côtes d’Ulthuan.
Mais la chance a tournée, alors que ces fils de catins avaient abordé un navire
elfique, nous fûmes assaillis par un autre battant pavillon de la flibuste. Une
tête de lion sur deux sabres. Les chiens de guerre se sont répandus aussi vite
qu’un feu sur la poudre, massacrant nos geôliers avant de se retirer du pont,
laissant libres les esclaves, libres et armés. Alors que les Druchii manœuvraient
pour s’éloigner, quelques camarades et moi avons réussi à saisir les armes et a conquérir le pont
supérieur… »
Grumdin sourit a son père alors que celui-ci faisait le
rapprochement


« Ce n’est que bien plus tard que je n’ai compris moi
aussi père. Car une fois maitres du navire nous avons cinglé toutes voiles
dehors sur l’Estalie. Là ma sœur est restée. Moi, j’ai joins les iles peux
fréquentables d’Estalie a la recherche du fameux pavillon qui avait fait notre
liberté. C’est ainsi que j’appris l’existence du « vieux ». »
Grumdin se tu et prépara sa bouffarde, puis il reprit son
récit

« De là je me suis mis en quête de travail, et a croire
que ce soit de famille je me suis tourné vers le métier des armes alors que ma sœur
entrait dans la prestigieuse guilde des ingénieurs. De longues années a faire
la guerre jusqu'à ce jour ou j’ai rencontré Mordrep, nous étions tous deux
sergents dans la même unité. La garde républicaine de Ricco. Bref, Mordrep et
moi avons fait les quatre cent coups et sommes restés amis pendant les deux ans
de campagnes du Duc Di Giovanni, durant ces deux ans, j’ai appris suffisament
de choses pour localiser mon père. Et me voila. »
Grumdin sourit a Mordrep, avant de reporter son attention
sur les deux anciens.


« Je souhaite rejoindre vos forces, aussi j’espère
avoir la bénédiction de mon père et celle de mon oncle. »

Au mot oncle Drugni faillit bien recracher toute sa bière sur la barbe de Grumdin. Il se mit à tousser sèchement et manqua de s'étouffer. Quand il reprit enfin son souffle son visage était rougeaud et sa moustache dégoulinait de mousse. Il s'essuya avec le revers de sa main et pris quelques instants pour remettre ses idées en place.
"Mon gars, c'est une étonnante histoire que la tienne... Je ne puis que te féliciter pour être arrivé ici en un seul morceau ! A cette dernière phrase il ne pu s'empêcher de gloussoter. Pardon... Mais j'suis comme qui dirait sur l'cul ! Bon... Tu dis vouloir intégrer nos rangs? J'te conseil d'aller voir Yadaraf, il doit s'trouver en cuisine à c'te heure-ci, tu n'peux pas l'manquer avec sa crête orange et ses tatouages sur tout le corps. D'ici là tu peux rester ici et en profiter pour manger et te rincer le gosier."

Dangorn, une bouteille à la main, décolla sa joue de la table sur laquelle il s'était effondré pour accueillir le nouveau venu.

"Hic ! Vienbenue, Rhum dingue ! Euh Grumdin, pardon. Elle avait l'air bien ton histoire ! Mais j'ai pas tout écouté - Hic !- tu peux la répéter steuplaît ?"

Grumdin reporta son attention sur l'homme qui lui parlait

"Salut a toi mercenaire, l'histoire est courte a expliquer. Je me nomme Grumdin Grungronhar, fils D'Urvan Grungronhar. Je suis venu rejoindre vos rangs."

KarakAlaric resta hébété fort longtemps à l'annonce de l'identité du nain.
"Ah... Que... Mais alors... Enfin..." furent les seuls mots qu'il parvint à sortir. Il respira profondement et repris.
"Oh ben ca pour une surprise ! Je dois t'avouer que je ne me souvenais meme pas qu'Urvan avait des enfants. Il en parlait assez p..."
Il s'interrompit brutalement. L'alchimiste pensa que si il retrouvait son frere, il ne voudrait pas qu'un inconnu vienne l'accoster tout en racontant des annecdote sans interets.
"Bon, et bien moi je vais vous laisser dans votre bonheur..." murmura-t-il pour lui-même.
Le nain se leva, salua brievement ses compagnons, et s'en alla. Au bout de quelques pas, il se retourna et fit un signe de la main à Grumdin.
"Et bienvenue d'avance dans la Confrérie !"
Sur ce, il s'assit à un table toute proche, désireux d'écouter la suite de l'histoire du nain sans déranger, et siroter tranquillement une biere en meme temps -bien entendu- .

Le vieux souriait, expirant lentement la fumée de sa pipe il parla avec douceur
"Voila maintenant 298 longues années que je parcours le monde a votre recherche. Aujourd'hui ma quête touche a sa fin..."
Il observa Drugni puis son fils
"Je pense qu'il est temps pour moi de prendre soin de Vallaya un peut plus qu'elle ne le mérite."
Urvan se leva et se dirigea vers le comptoir d'ou il décrocha sa chère Sagna
" Comme mon père le fit il y de cela 238 ans, il est temps pour moi de t'offrir ceci."
Urvan ficha son regard borgne dans celui de son fils
"Demain nous fondrons cette lame pour qu'elle devienne tienne, et tu lui trouveras un nom. Tu as ma bénédiction fils et bien plus..."
Urvan souriait a présent, pas l'ombre d'un remord
"Sois en digne fils."
Reportant son regard sur Drugni il ajouta
"Je pense que la gérance de ma taverne sera a présent ma principale occupation. Tu perd un officier mais tu gagnes mon fils mon vieil ami."

"Je craignais ce jour depuis longtemps, les anciens finissent toujours par se retirer pour couler des jours paisibles... Urvan, mon frère d'arme et bien plus encore mon frère de sang, je te félicites pour tout le travail accompli à mes côtés ces longues années durant. Prends soin de ta naine, elle le mérites réellement et surtout prends soin de toi vieux brigand. Drugni étouffa un petit rire. Je pense que ton fils n'aura aucun mal à rejoindre nos rangs et je tâcherai de le garder aussi de prêt de moi que possible. Sois-sûr qu'il marchera dans les pas de son illustre père."
Drugni se tourna vers l'ensemble des mercenaires présents dans la salle :
"Mes frères veuillez lever vos verres en l'honneur d'Urvan Grungronhar ! Pour son travail accompli des années durant pour le bien de la Confrérie et pour tout ce qu'il a pu vous faire endurer quand vous n'étiez que de simples bleus ! Pour l'or et la gloire !"

"OUAIS ! POUR L'OIR ET LA GLORE ! LONGUE VIE A GROMDIGNE !" cria Dangorn.

Puis il regarda Urvan avec des yeux de hareng lobotomisé et lâcha une larme avant de retomber dans le coma éthyllique.

Entendant la nouvelle, Laconfir descendit de sa chambre et pour l'occasion saisit une choppe, la but cul sec et cria:

POUR L' OR ET LA GLOIRE URVAN !!!!!!!!

Sur ce, à peine eu-t-il poser sa choppe qu'il dut courrir aux latrines pour subir les conséquences de son acte irréfléchit...

Profitant du passage de Tave l'elfe saisit une choppe pour la lever et se mettre à beugler avec les autres comme le dernier des poivrots.

Pour l'or et la gloire !
A l'épave qui part au rancart !
Pour l'or et la gloire !
Au nouveau, l'futur briscard !

Urvan après avoir sourit a Drugni, se tut devant les acclamations des mercenaires, personnes ne sut ce qu'il pensait vraiment a cet instant. En avait il connu de semblable?

Il se tourna vers Drugni et lui tendit Sagna
" Tiens frère, fait ce qui doit être fait. Fond ce fer, crais en une magnifique, que ce travail soit celui de ta vie c'est ton frère qui te le demande... Et veille a ce qu'il lui trouve un nom digne d'elle."

Se tournant vers l'assemblée il lacha de sa voix rugueuse
"Que l'alcool coule a flot! Remémorons nous de nos batailles le temps d'une soirée! Demain je gagnerais la Tilée pour voir ma fille!"

Depuis les années, Mordrep avait bien souvent entendu Urvan ronchonner, mais la c'est la bonne c'est sûr, cette fois Urvan tombe les armes pour de bon ! se dit-il...
Mordrep s'éclipsa au dehors quelques instant pendant que les autres criaient, pour fumer sa pipe au vent, et réfléchir. L'hommage à Urvan il ne sentit nul besoin de lui hurler, car il lui à dévoué sa vie et depuis toujours le glorifie.
Oh Mordrep fut touché car ce fut surement la le plus beau jour de la vie du vieux, mais il perd un capitaine en cet instant.
Toute sa vie se résumait à le suivre et se battre à ses cotés.

Mordrep se tenais au dehors sur le pas de la porte, fumant sa pîpe à grande bouffées qu'il recracha dans le vent mélée à la suivante prière :

- Clangeddin Barbedargent, seigneur des haches jumelles, inspire moi ta sagesse, indique moi le chemin et béni mon ami de toujours, offre lui une vieillesse tranquille car nul ne saurait le servir moitié moin bien qu'il ne mérite, c'est un grand parmis les braves.

Il rentrat alors au chaud, se dirigea vers Urvan et son fils trois chopes à la main. Il laissa aparaitre un sourire à Grumdin lui passant main derrière la nuque, puis s'adressa à Urvan après avoir distribué la bière.

- Tout ma vie cap'taine, je te l'ai vouée, aujourd'hui le temps du repos est venu pour toi, je ne peut que te comprendre. J'espère par ma vie et mes blessures t'avoir honnoré mon frère, toi qui me l'a sauvée tant de fois, je te doit encore tant, alors permet moi aujourd'hui par ma vie ou ma mort, de servir ton fils, au nom de l'amitié.
Je saurait lui transmettre ce que tu m'a transmis.

[Edité]

Urvan allait répondre, mais ce fut Grumdin qui prit la parole.
"Mordrep, mon ami. Mon frère. Te souviens-tu de ces deux années passées a combattre côte a côte? Mon père t'a considéré comme son fils, et moi comme mon frère."
Grumdin sourit a Mordrep
"Bien sur, peut être ne remplacerais-je jamais l'être qu'il fut pour toi, mais peut être accepterais-tu d'un frère a tes cotés."

Se trounant vers son père Grumdin éclata de rire
"Deux ans d'Estalie père, une campagne des temps anciens! Mordrep et moi étions a la tête de cinquante mercenaires, le lieutenant s'était fait avoir quelques heures avant. Nous nous étions retranchés dans une ancienne taverne, et nous n'avions plus de flécheurs! Et là Cornebouc on c'est regardé et on c'est mis a brailler pire qu'une porcherie en pleine rebellions!.

Grumdin éclata d'un rire franc alors que son regard devenait carnassier
"Alors qu'ils étaient occupé a défoncer la porte, Mordrep et moi nous sommes mis a la défoncer de notre coté, au final ils ont cru que nous avions des renforts et se sont enfuis, nous les avons poursuivit et par les saintes mammelles de Myrmidia on les as rossés!"

C'est la que Mordrep sentit que le vrai bonheur coûte peu, s'il est cher, il n'est pas d'une bonne pièce. Il serra les dents un instant tappa les épaules des deux nains :

- Pour sûr ! Hahaha ! Pour sur que j't'en veut pour frère...

Il croisa le regard de Drugni et s'y arrêta :

- La famille s'agrandie patron ! haha, heures'ment qu'vous avez pas du enfanter tout ça vous auriez bon ventre !

Puis, fier de sa blague qui lui permit d'éviter la larme à l'oeil, il se fondit en un rire broncheux.

- MWAAHAHAhaharrr croch croch !!

Le répurgateur avait suivi l'arrivée du nouveau comme d'habitude, sans un regard direct et l'ouïe aux aguets.

Au fur et à mesure du developpement de la situation, son visage avait perdu peu à peu l'expression concentrée sur ses outils de travail qui lui étaient habituelle. Il avait commencé à écouter avidement, avant d'ouvrir la bouche et il contemplait maintenant la scene d'un air totalement ahuri.

Il tenta vainement de pousser des exclamations de joie.

- Merde. Il y a donc des histoires naines qui finissent bien?

Il se rassit lourdement sur sa chaise, en essuyant le filet de bave qui coulait au coin de sa bouche.

- Le livre des rancunes va peut être s'alleger. Ca doit être un moment historique.

Il tenta de boire une gorgée sans se rendre compte que sa choppe était vide et la reposa maladroitement sur la table. Puis il se gratta longuement le cuir cheveulu en se demandant ce qui pouvait bien être fait dans ce genre de situation.

L'elfe avait suivit les discussions naines d'un œil amusé et n'avait rien osé dire. Il avait levé son verre aux diverses acclamations et avait bu quelques gorgées de vin. Puis, il se leva et passa près d'Urvan. En levant son verre, il lui murmura ceci:

"A la tienne, Urvan. Que ta retraite soit paisible et qu'elle t'apporte autant de joie que ton passé t'a apporté de peine..."

Puis il avala une rasade de vin en allant se rassoir, pensant à l'époque où Urvan l'avait sauvé des corsaires Druchii (cf. le BG d'Aelgar). D'un air tranquille, il se régala du spectacle des nains buvant et criant leur joie, touché par la nostalgie dont certains semblaient être la proie.