[Archives] Au Squig Boiteux, la salle commune

"Ah oui, la fameuse histoire de l'Empire Zeitung. Sacré aventure que nous avons eu là. Et il semble que les ennuis continuent de nous tomber dessus à cause de cela. On pourrait bruler Dangorn, ca reglerait le probleme."
Un barrage de regards accusateurs se braqua sur KarakAlaric.
"Mais... Mais non, je plaisante, voyons, vous le savez bien..." tenta de se racheter le nain.
"Enfin moi, ce que j'en dis, c'est que quasiment tous les répurgateurs que j'ai rencontré avaient des tendances maniaco-psychopathique. Et vous ?"
L'Alchimiste se leva sur sa chaise et rapprocha sa tete de celle de l'humain d'autant que sa taille le lui permettait. Il fixa le répurgateur droit dans les yeux une poignée de secondes, puis se rassit.
"Bah, vous savez, ce genre de tendance, c'est monnaie courante ici, d'après ce que j'ai cru comprendre".
Sur ce, le nain recommandit une bière, et attendit la suite des evenements.

Rassurez vous je pense que chaque guilde de l'ordre à reçu la même visite que celle que je vous fait. Et nous ne cherchons en aucun cas à vous nuire. Nos investigations ont prouvé que le seul rapport que vous ayez avec le chaos était la rencontre de vos armes avec leurs têtes.

Aussi voyez moi en tant que messager, plus qu'en tant que répurgateur. J'ai d'ailleurs mes propres raisons d'être membres de cet ordre et il ne s'agit pas d'un fanatisme aveugle je vous le garantis.

Un sourrire carnacier se déssinât cependant sur le visage qu'il réprimât l'instant suivant.

Après avoir avalé sa tourte avec beaucoup d'appetit et englouti sa bière, le répurgateur alla s'instaler à la table d'à coté. Il entreprit alors de sortir plusieurs couteaux aux lames etincelantes de propreté et de les aiguiser soigneusement.

- Allons, tu exagères. Maniaco psychopat ... Ca veut dire quoi d'ailleurs?

L'interrogation exprimée par ses traits n'était pas feinte.

- Des types qui aiment tuer des gens ou quelque chose comme ça? Naturellement voyons. Tu ne vas pas reprocher à un tueur d'aimer son métier, non? Que veux tu, c'est un peu comme les nains et la bière ou heu, disons la pierre plutot, on a ça dans la peau. Nous ne sommes tout de même pas des initiés de Shallya!

Il ricana à sa propre reflexion.

- Encore que même elles ... Je ne vous ai jamais raconté cette pretresse de Shallya que j'ai rencontré au cours d'une épidemie de peste dans l'Averland? Maria Theresa Von Batignollen. Une sacrée femme. Les cultistes locaux étaient encore plus fétides que d'habitude. Elle n'employait que le baton pour traiter leur cas, mais il fallait voir avec quelle energie. Un pretre guerrier de Sigmar aurait fait pale figure en comparaison. Quand on les a cerné dans leur trou, on y a mis le feu et ils sont sortis en groupe. Elle a chargé dans le tas en faisant tournoyer son baton comme un fleau. Une vraie frenetique. C'est elle qui en a tué le plus et c'était encore moins beau à voir après son passage que ça ne l'était avant. Il faut dire qu'elle a une carrure d'arracheuse de montagnes. Et qu'elle se tombait facilement ses cinq ou six litres de vin d'averland dans la journée.

Petrus resta un instant perdu dans ses souvenirs. Il souriait doucement à l'évocation de ces pensées délicates et fleuries.

- Oui, une sacré femme. Comme quoi, il faut vraiment aimer son metier si on veut bien le faire.

Et c'est presque avec tendresse qu'il reprit l'entretient de ses lames.

un garçon, auquel on aurait pas donné plus de 18 ans pénétra dans la taverne. sa longue cape noire à capuche dissimulait totalement ses vêtements. Il s'avança vers une table livre et laissa tomber l'enorme sac qu'il portait sur ses épaules. Celui ci percuta le sol dans un grand fracas. le jeune homme baissa la tête pour éviter les regards réprobateurs des clients

Un Hallfing vint prendre sa commande
-vous prendez quoi ?
-euh, vous avez quelque chose de chaud ? et euh de consistant ?
-on peut trouver ça, vous ne buvez rien ?
-euh, un pichet d'eau si cela ne se dérange pas
-nin c'est bon

s'ennuyant quelque peu en attendant sa commande, le jeune homme se mit à écouter la discussion des hommes en armes, à quelques tables de lui

Bjarn se contentait d'observer la scène, il scruta longuement les deux nouveau venu de son regard acier. Il buvait peut, ce qui semblait étrange, et mangeait du bout des lèvres, se contentent d'opiner un oui ou un non discret. Il avait eu vent des combats dans lesquels sont père avait prit part . D'une voix rocailleuse il lacha
"Bienvenue."
Visiblement ces nouveaux hôtes n'avait pas sa confiance, mais ceci n'était pas très rare pour un nain. Bjarn relacha sa vigilence sur les deux inconnus pour la reporter sur le jeune garçon
"On peut peut-être t'aider l'ami?"
Le ton était froid et rude, comme les glace de sa Noska natale. Il laissa son regard fiché dans celui du jeune homme.

"Hmmm... Alberick, j'ai pris note de votre missive je la montrerai aux autres officiers qu'ils puissent prendre la mesure de votre implication. Pour l'heure prenez donc vos aises et profitez de notre fameuse Kreik'67 dans son fut en chêne."

Alors qu'il eut fini sa phrase il leva sa chope et trinqua en l'honneur d'Alberick puis vida sa chope avec un plaisir non dissimulé. Après cela il se leva et salua les gens présents et pris congés.

"J'ai à faire en ville, je serais de retour dans la matinée !" Lança t'il avec enthousiasme.

Le nain inquiéta le jeune homme qui baissa la tête immédiatement pour fuir son regard

je euh non, je euh, enfin je veux dire, euh je suis désolé pour le bruit que j'ai fait, mais euh, je viens d'arriver à Altorf, j'ai marché toute la nuit et la sac est vraiment très lourd, et excusez moi, je suis vraiment désolé, si vous voulez je veux partir, mais je voudrais juste prendre un repas, et euh ah oui j'ai de quoi payer ne vous inquietez pas hein et puis je ne fais généralement pas de bruit et euh voila ...

le jeune homme risqua un discret coup d'oeil au nain

La porte s'ouvrit sur un grand elfe en armure qui ôta son heaume à son entrée. Il regarda autour de lui, un sourire enjoué illuminant son visage aux traits fins et délicats. Il dénoua ses cheveux blonds et poussa un long soupir de satisfaction agrémenté d'un sourire presque béat.

"Aaaaah... Mes amis! Je viens de passer une nuit des plus charmantes dans un cabaret tenu par des elfes! Des êtres merveilleux et si accueillants! Et puis quel spectacle! Un vrai délice, une ode à la délicatesse des sentiments, à la beauté et à..."

Aelgar s'arrêta net lorsqu'un rot sonore troubla son envolée verbale. Son sourire disparût devant les regards torves des nains en pleine dégustation de bière et on put constater un léger affaissement de ses épaules ainsi qu'une certaine frustration dans son regard.

"Oui, bien sûr, rien de mieux que l'ambiance chaleureuse et conviviale de notre bonne vieille taverne..."

Ronchonnements, déglutitions et autres grognements lui répondirent.

"Tave. Un verre de vin, veux-tu..."

L'elfe s'assit seul à une table, visiblement vexé.

Bjarn laissa planer un instant de plus son regard acier sur l'impudent, finalement d'un grognement il lacha
"Fait ce que tu as a faire fils, mais ne laisse pas trainer tes oreilles là ou elles devraient pas."
La porte s'ouvrit sur Aelgar, Bjarn écouta son monologue avant de replonger dans son mutisme

Ludwig ne répondit pas, il avait bien trop peur que le nains s'ennerve. Il n'avait jamais vraiment cotoyé de nain, mais leur mauvais caractère était légendaire, alors mieux valait ne pas s'attirer le courroux

la porte s'ouvrit, et un elfe pénétra dans la salle. Un elfe ! Il n'en avait jamais vu auparavant, et celui ci était vraiment bizare. Il fallait s'attendre à tout venant des anciennes races. Ludwig fit un nouveau tour d'horizon et se demanda vraiment où il avait mis les pieds, la prochaine fois il ne choisirait plus les auberges au hasard

Marxens avait repoussé depuis un moment son écuelle. Il contemplait d'un air si désolé le fond de sa chope vide que Tave lui en apporta une nouvelle. "Sur le compte de la maison" lui fit-il avec un clin d'oeil. Marxens lui sourit et avala une gorgée avec un claquement de langue.

Le conciliabule et la sortie de Drugni le laissaient songeur.

- "Mouais, je sens que ça va finir en mission tout ça..."

Il s'approcha du bar où il confiait sa hache et son arc à Urvan. Au cas où...

L'elfe prit une gorgée du vin que Tave venait de lui apporter et se mit à faire un tour d'horizon. Il remarqua quelques nouvelles têtes: bon, le fils d'Urvan ça faisait quelques temps qu'on le voyait trainer dans le coin. Tout d'abord, un jeune garçon qui regardait autour de lui, visiblement troublé par l'ambiance particulière du lieu. Il y avait aussi un homme aux allures de répurgateur et son ami nain. Et puis le type qui sentait mauvais, près du comptoir, qui semblait connaitre la maison...

Aelgar décida de garder un œil sur ce petit monde. On sentait comme une tension, ne venait-elle pas du répurgateur? A voir...

Il reprit une gorgée de vin, se promettant de ne pas trop boire, ce qui était devenu une habitude depuis qu'il trainait ses guêtres dans le coin.

Sortant de sa rêverie l’elfe leva la tête pour fixer Alberick et son compagnon.
Elle leur adressa un sourire suivit d’un léger inclinement de la tête pour l’humain et de… rien du tout pour le nain.

Je vous souhaite la bienvenue Alberick et… Dalrikmachin.
Donc, si j’ai bien compris vous êtes ici en service commandé pour vous placer sous la bannière de la compagnie ?

Se laissant aller contre le dossier de sa chaise l’elfe afficha une mine pensive

Hum… Autrement dit, l’ordre des répurgateurs nous envoi 2 mouchards pour vérifier si on est bien droit dans nos bottes. Charmant pays, décidément.

"Certes, ce n'est guère rassurant, n'est-ce pas ? Si vous avez peur, dame Alana, je pourrais dormir en la vostre compagnie ceste nuit si vous le souhaitez. N'ayez crainte, j'ouvrirai l'œil et le bon !" dit Dangorn à l'elfe avec un clin d'œil concupiscent.

"Il n'existe point meilleure escorte que moi dans tout le Vieux Monde, vous auriez tort de vous en priver. On ne sait jamais quels dangers nous guettent même lorsqu'on se sent en sûreté."

Ah ? Tu désire monter la garde devant la porte de ma chambre, Dangorn ?
Mais avec grand plaisir ! C'est vrai que je me sentirais plus à l'abri avec toi, surtout avec ce Vadhino qui tente toujours de me jeter par une fenêtre dés qu'il en a l'occasion.

Par contre, pense à prendre des vêtements chaud. Il y a pas mal de courants d'air dans les couloirs. Dit l'elfe en adressant au bretonnien un sourire charmeur.

Le chevalier ne perdit pas sa contenance, il se contenta d'ajouter en rendant son sourire à la belle :

"Fort bien, mais ne fermez point à clef vostre porte, au cas où le vicieux prophète voudrait passer par la fenestre, que je puisse l'en desloger prestement."

Alberick décidât qu'il était temps maintenant qu'il avait terminer la première partie de la mission de se décontracter un peu et de s'interesser aux personnes alentour.

Il avait remarqué l'arrivé de l'elfe qui le surveillait discretement tout en buvant un verre de vin.

Un nain apparament habitué des lieux, mais qui malgré le bain qu'il avait pris avait du mal à paraitre aussi soigné que Bjarn le neveu de Drugnalf.

un jeune homme aussi s'était assis non loin de là, mais il ne semblait pas être trés rassuré.

Il retirât sa robe de Bure découvrant des vétéments de cuir souple, simple et robustement cousu. Sa manche droite resemblait plus à un vollant de cuir dont un assemblage complexe de lacets fermait les bords. Une épée longue et de facture solide portait quelques runes gravés sur sa garde. Chose étrange pour un humain qui plus est de l'ordre de Sigmar. D'ailleurs le symbole de Sigmar n'était présent que sur son pistolet un coup accroché à son flanc gauche.

Une elfe d'une rare beauté lui adressât un signe de tête malheureusement accompagné d'une remarque acide.

Comme vous l'avez spécifié, Ma dame, Nous venons vous offrir de servir sous votre banière. et comme toute offre elle peu être refusé... Il serait peu judicieux et guère dans les habitude de l'empire d'envoyer un espion qui serait aussi facilement éconduit, n'est-ce pas?

Les personnes présentent vacant à leurs occupations il repris son livre et l'étudiât de nouveau.

Sur la reliure on pouvait lire "Logistique, instrumentalisation et sacralisation des armes pour la chasse du chaos."

Alana resta un long moment silencieuse ne sachant que répondre.
Le rouge gagna rapidement ses joues mais l'intervention de l'ingénieur lui donna l'occasion d'éviter de répondre au chevalier.

Cette décision appartient aux officiers, je ne fait qu'exprimer ce que tous pensent tous bas.

Se détournant elle attrapa une choppe de bière en ajoutant plus bas :

J'aurais du faire réparer cette serrure depuis longtemps...

- Très bonne reflexion camarade elfe! Le problème est qu'il n'y a pas un ordre de répurgateurs mais plusieurs organisations qui peuvent être liées à des structures centralisées ou pas, à caractère religieux ou pas, sans compter la multitude d'independants et même des répurgateurs à temps partiel!

Visiblement d'excellente humeur, Petrus testait maintenant successivement le fil de ses différentes lames.

- La question à se poser est donc à quelle organisation appartient il, quelle est la nature de cette organisation, ou est elle localisée, quels sont les noms de ses membres, quels sont ses objectifs avoués et secrets en l'envoyant ici. Et est-il réelement ce qu'il pretend être ou s'agit-il d'une sournoise et pathetique tentative de cultistes malavisés pour noyauter l'une des plus glorieuses entité combattante du vieux monde avant la défaite du ramassis de cloportes du chaos qui devrait se produire dans quelques mois si tout se passe comme prevu?

Son sourire s'était épanoui en egrenant sa litanie de questions.

- Tu as de bons reflexes Alana, tu aurais fait un très bon répurgateur si tu avais eu la chance de naitre humaine. Mais personne n'est parfait et la pertinence de ta remarque montre bien que tu es en bonne voie d'evolution. Persevere!

Il montra son pouce dressé à l'elfe avant d'entreprendre de trancher délicatement une petit morceau de tissu à l'aide de ce qui ressemblait à un scalpel.

Refermant son livre Alberick s'avançât perstement vers l'elfe, s'inclinât devant elle, et parlât ainsi.

Sachez que même si je suis ici pour remplir ma mission, ce qui est bientôt fait, je ne suis là que pour preter main forte dans les jours sombres qui s'annonce. Je ne révélerai l'objet de cette mission que quand Sir Drugnalf aurât rendu ça décision. Veuillez croire, Ma dame, en attendant que cette affaire soit conclue, à toute ma considération et mon respect.

se redressant il tournât les talons et retournât s'assoire pour rouvrir son livre et potasser.

Quand à vous mon cher confrêre vous connaissez les régles communes à tout ordre de répugateur sur ce continant. Vous comprendrez donc que je dois respecter les ordres et consignes si je ne souhaite pas être radié. Dit il sans lever les yeux de son ouvrage.

- Naturellement, je comprends, ne vous inquietez pas inutilement : nous ne torturons jusqu'à la mort que si notre capitaine nous en donne l'ordre ou la permission. Vous ne craignez donc rien pour le moment. En ce qui concerne la radiation des organisations de répurgateurs, elle passe en general par un bucher. Je vous souhaite donc d'avoir remis une lettre bien redigée à notre capitaine, car qui sait quel effet pourrait avoir un echec? Bucher, sacrifice humain ou interrogatoire poussé, selon les circonstances, voilà qui est peu rejouissant.

Il adressa un sourire etincelant à Alberick tout en rangeant ses instruments de travail avec precautions.

"Paix"
La voix rugueuse de Bjarn venait de s'élever
"On croirait de jeunes chiots occupés a se montrer les dents."

Observant les deux compères Bjarn tira une pipe de sa poche et la bourra
"Le capitaine décidera, si il dit oui, vous resterez. Sous bonne garde je vous rassure. Sinon, vous partirez. Sous bonne escorte aussi."

Il alluma sa bouffarde
"Le chaos et ces ennemis sont tous deux aussi tordu, parfois les chemins tortueux qu'emprunte leurs protecteurs pour comprendre et piéger leurs adversaires peut se révéler identiques ne l'oubliez jamais. Répurgateurs."
Bjarn se radossa confortablement contre le dossier de sa chaise, observant les deux répurgateurs et l'elfe.

Il lâcha des yeux une fois qu'il fut certain que le message était clair et ramena son attention au jeune curieux, il lui fit signe d'approcher
"Qui es tu toi?"

Une lueur d'un rouge étrange passât dans le regard d'alberick, son bras tressaillît, puis poussant un long soupir il réussit à desérer les machoires.

Vos paroles sont sagesses Bjarn. Peut être n'avons nous pas la même manière d'aborder notre travail, monseigneur, il est cependant indéniable que nous oeuvrons tout deux contre le Chaos et c'est tout ce qui compte...

Bjarn se retourna vers Alberick, d'un hochement de tête il le remercia.
"Merci"
La main négligemment sur le manche de sa hache, il se retourna de trois quart afin de reporter l'attention sur le jeune garçon. Tout en gardant un œil sur le Répurgateur

jamais plus il ne choisirait une taverne au hasard, jamais plus. Il n'y avait qu'une bande de vieux libidineux alcoolique et des psychopathes aimant tailler la chair, qu'elle soit impure ou non. Une bande de fou, et il allait surement être leur prochaine victime.

le même nain s'adressa à lui. il fit reculer sa chaise de quelques centimètre pour se tenir éloigné du nain

"je euh, je suis Ludwig Erckert et euh je me viens d'arriver en ville, je viens de Nuln et euh qu'est ce que vous comptez me faire ? "

il respirait bruillament, il attira son sac vers lui et plonga sa main à l'interrieur

"je n'ai pas beaucoup d'argent, vraiment"