[Archives] Au Squig Boiteux, la salle commune

Alberick fixât subitement Ludwig deux doigts posé sur la garde d'un de ses couteaux de lancés.

Vous êtes trop nerveux jeune homme nous sommes entre gens de bonne compagnie, je suppose que vous allez sortir de quoi vous occuper de votre sac, n'est pas?

Je me doute que la peur ne vous rendrât pas beliqueux, vous me semblez bien trop intelligent pour ça, n'est ce pas?

Le regard d'Alberick semblait bruler le jeune homme comme s'il s'agissait d'un fer rouge.

la main de Ludwig toucha le pommeau d'une arme
"reste calme se dit il, il ne feront que prendre ton argent, ces gens là ne s'interessent à rien d'autre, quoi que leur discussion était, non calme toi, ils vont prendre l'argent et boire, tu les tueras une fois la nuit tombé, quoi que le nain sera visiblement difficile à tuer, putain dans quelle galère je me suis fourée ? "
sa main se détacha de son marteau et saisie un petite bourse en cuir qu'il posa ensuite sur la table

"c'est tout ce que j'ai, maintenant laissez moi tranquille"

MMMmmph...

Pourrais tu ne point nous insulter en nous prenant pour de vulgaires voleurs?

Sort ton argent si tu veux nous payer une tournée de bon coeur, mais pas parce que tu crois qu'on le prendrai de force.

Le regard d'Alberick s'adoucis pour laisser place à un air vexé.

D'ailleurs si les nains t'effraye dis toi juste qu'ils ont leur caractère mais ne sont en aucun cas des êtres viles.

Quand à nous autres répurgateurs seules les personnes ayant quelque chose à se reprocher ou servant le chaos ont des raisons valables d'avoir peur de nous.

Tave servez une bière à ce gamin plus saoul il sera moins il m'ennervera.

La porte s'ouvrit à nouveau laissant apparaître la courte silhouette de Drugni dans l'embrasure. Il rumina dans sa barbe quelques jurons en khazalid avant de franchir le seuil de la porte.

"Grrr... Peste soit les citadins ils ont des manières de bouc et pire que tout ils sont radins !"

A ce moment que tous les regards étaient tournés vers un jeune homme assis à l'une des tables. Il semblait peu à l'aise et la peur pouvait se lire dans ses yeux. Il tenait dans sa main une bourse qui ne semblait qu'à moitié pleine et la tendait à ceux qui l'entouraient.

"Un soucis?" Demanda t'il d'un ton sévère.

Alberick repris sont calme en même temps que le sujet principale de sa mission passât la porte.

Il se rassit prestement et rouvrit son livre.

Dwimbar approcha de la porte de la Taverne, les yeux encore endormis. Il se levait un peu plus tard qu'à l'habitude aujourd'hui. Il avait longuement veillé la veille sur ses parchemins et ses plans et s'était endormi sur l'établi, à la forge de son vieil ami Belegol Morthagsson. Son "nouvel engin" comme il l'appelait souvent était bientôt prêt.
Poussant la porte, il fût rapidement tiré de sa somnolence par le brouhaha venant de la grande salle de la Taverne. Dangorn courtisait Alana, Petrus nettoyait ses lames, Aelgar avait un sourire niais (ça se voit qu'il ne travaille pas la nuit... pensa Dwimbar), Alana faisait semblant de courtiser Dangorn, Tave ne savait plus où donner de la tête, les chopines garnissaient les tables, plusieurs inconnus étaient assis près de la cheminée et l'ingénieur nain fût pour le moins intrigué par ces nouveaux venus. Bjärn, fils d'Urvan buvait au comptoir et regardait tout cela avec recul...
Tout ce remue-ménages le fatiguait quelque peu et il s'en éloigna en s'asseyant près du comptoir. Il sortit sa pipe et la bourra. Tout en entreposant très lentement les trois prises de tabac dans le foyer, il fixait Bjärn et tentait de percer le mystère de son regard...
Il voulut lui demander s'il accepterait une bière mais le moment n'était pas venu. Dwimbar n'était d'ailleurs pas complètement disposé à parler à quelqu'un d'autre qu'à sa pipe et le plat de saucisses grillées au poivre accompagnés de briochons tout chauds qu'il avait commandé à Tave....

Ignorant le sentiment de malaise régnant dans la salle Alana répliqua à Petrus par une grimace enfantine. L’elfe ne partageait apparemment pas le point de vue du répurgateur concernant sa naissance.

Semblant soudainement se rendre compte de son attitude puérile elle se redressa avant d'adresser un sourire gêné au capitaine des mercenaires.

Aucun problème, chef. On a juste droit à un petit combat de coq même si l’un est plutôt poids plume, pour ainsi dire.

"non pas d'alcool" dit il en rangeant sa bourse dans son sac
"l'alcool entraine la perte du controle de soi, la perte du controle laisse place nette à nos bas instinct. Ceux ci ne tiennent compte que de nos désir primitifs, ils peuvent nous amener à comettre des actes audieux
je refuse de boire une goute d'alcool"

Sans lever les yeux de sont bouquin certains virent le rouge monter aux visage d'Alberick en entendant les paroles de Ludwig. Il émit un grognement qui aurait aussi bien pu être poussé par un nain durant un concert de bardes elfiques.

Bjärn observa le jeune garçon d'un air amusé, portant sa chope au lèvre il y but une longue rasade.
"Des actes audacieux hein huhuhu."
Secouant la tête Bjärn observa l'humain

"Gamin que fiches tu dans une taverne si tu n'bois pas d'alcool? Tu aurais pu aller t'épancher dans l'abreuvoir à côté d'l'écurie. Répondit sèchement le vieux nain. Enfin tu peux continuer à t'leurrer avec tes beaux discours mais c'est qu'de la foutaise rien de plus ! J'me demande bien qui a pu te faire rentrer ça dans le crâne ?! Et puis c'est pas une bière qui va t'tuer..."

Apres s'être grandement reposé Dalriklmakaz sorti enfin de sa chambre pour rejoindre la salle commune de la taverne.
Il se demandait par quoi commencer, il y avait tellement à raconter…

Il avait affronté le danger tellement de fois pour seulement frôler son but et aujourd'hui il devait faire appel à son compagnon de toujours dans leurs intérêts.

Il descendit posément les marches menant a la taverne. Le doux son des conversations et une bonne odeur de bière vint lui chatouillé les narines le mettant ainsi dans une humeur des plus joyeuse ...

Ma foi s'il ne veux boire que de l'eau grand bien lui fasse!

Voyant Dalrik descendre Alberick lui lançât un clein d'oeil évocateur.

Se levant il allât directement à la table de Ludwig. Tira une chaise et s'assit face à lui.

Donc je reprends "Tave! A manger avec un pichet d'eau pour notre invité"

Alors qui êtes vous jeune homme et surtout que faites vous dans un endroit pareil?

Mettez vous à l'aise vous savez à mon accoutrement que je suis de l'ordre des répurgateurs donc vous n'avez rien à craindre de moi

parlez moi de vous.

Le regard d'Alberick semblant essayer de pénétrer profondément dans l'âme du jeune homme, ce qui contrastait énormément avec le sourrire avenant qu'il venait d'afficher.

Aelgar se leva, agacé par cette ambiance de cimetière en devenir. Il salua Dwimbar d'un hochement de tête à son entrée puis, tout en portant son verre de vin, il s'approcha du jeune homme qui se nommait Ludwig et se tint debout, près de lui. Il fit un signe de tête à Alberick qui lui avait emboité le pas.

"Je comprends que tu ne veuilles pas d'alcool, tu es encore jeune. Un verre de lait de vache te siérait-il à la place de l'eau simple?"

Sans attendre la réponse, Aelgar héla Tave et lui demanda un verre de lait.

"Ne t'inquiètes pas, c'est offert de bonne grâce." dit-il d'un ton léger.

Puis, dans le vide:

"N'embêtez-donc pas ce jeune homme. Il ne vous a rien fait."

L'elfe mit une main sur l'épaule de Ludwig pour le rassurer. Son regard glissa vers Alberick puis revint vers Ludwig, tout sourire.

Mais bien sur mon ami montrons nous sociable, essayons de faire connaissance voulez vous?

Dit il toujours sourriant,

Il lançât un regard éloquant à Aelgar qui signifiait à demi mot qu'il le dérangeait en plein travail.

Arrivant derrière Alberick , Dalrikmakaz lui posa lourdement la main sur une épaule.

Allons , allons, mon ami vous voyez bien que cet homme n'a rien a voir avec le Chaos

Puis s'adressa à Ludwig et à Aelgar

Veuillez l'excusez , c'est un agent de l'ordre très zèlé , un peu trop d'ailleurs

Dwimbar machouillait lentement le lard et sentait le jus mélé de sang déferler sur ses molaires. Il observait la scène et sentait l'ambiance éléctrique régner au sein de la grand'salle. Ce répurgateur nouvellement arrivé avait l'art de faire monter la tension (il lui rappelait Petrus bien que ce dernier lui parût moins doux). Son acolyte semblait tout aussi étrange et le nain irait le voir tôt ou tard pour savoir ce qu'il ficelait en douce.

Tout en enfournant un bout de briochon tiède, il renvoya un salut ironique à Aelgar. Les yeux de l'elfe trahissait une soirée chargée ou il avait coulé autre chose que des infusions au navet.

Une grande lampée de Kreik plus tard, il observa méticuleusement le nain accompagnant le répurgateur. Du tabac frais sorti d'un étui en bois venait s'engouffrer dans sa pipe. Il quitta le comptoir et s'approcha de lui :
- Lek gramniz Dromg Nagridergar ?
Il avait volontairement employé le Khazalide et une question de compagnon engingneur pour voir sa réaction...

Encore des ennuis, des fois il se demandait pourquoi se genre de situation n'arrivaient qu'à lui, il n'était visiblement pas fait pour les relations sociales. Il aurait du restez chez lui, à lire et à recopier des textes avant d'étudier à l'université de Nuln, il n'aurait pas du sortir pour aider Emma. Il chassa immédiatement cette idée de la tête, il n'aurait pas pu la laisser se faire violer. Mais s'il devait vivre ainsi pendant dix ans et la voir marier avec un horrible homme. Bientot elle sera sienne, il manque juste un grosse somme d'argent et il faudrait un bon nombre de mécréant avant d'y arriver, mais il devait perséverer. Il trouverait une vermine à tuer dans cette taverne. Un nain aussi agé que les montagne vint l'agressé au sujet de l'alcool. les nains, les nains, les nains, la bière est ce qu'il y a de plus important pour eux.
excusez moi, mais dans une taverne on peut aussi se restaurer non ? c'est la raison de ma venue ici. Il ne me semble pas que la consommation d'alcool soit obligatoire lorsque l'on commande un repas, si ?
quant à ma raison de ne pas boire d'alcool, personne ne m'a mis cela dans la tête, la vérité et la raison s'impose d'elle même monsieur le nain

KarakAlaric, qui avait pu constater la tension monter d'un cran, venait de finir sa choppe sans dire mot, avant de se lever et de se diriger vers la table du jeune humain qui avait attiré toute l'attention sur lui. Il se pencha sur l'épaule de celui qui disait etre "Alberick" et murmura :
"Vous savez, vous n'etes point obligés de brûler un jeune innocent pour prouver que vous etes un répurgateur efficace, et ainsi rentrer dans notre confrérie. Ce jeune a l'air très propre sur lui. Enfin, un peu plus que les autres qui habitent notre taverne. Mais si vous voulez etre sur, il y a des moyens plus efficace que la douleur pour leur faire avouer rapidement."
Le nain se redressa prestement et lanca un regard plus qu'insistant à Drugni, afin de lui faire savoir qu'il n'avait pas à s'inquieter. Puis il chargea son fusil en moins de cinq secondes, d'un série de gestes rapides comme l'éclair, puis le pointa non moins rapidement sur la tete du jeune inconnu.
"Oh, mais dis-moi, gamin, tu n'as rien d'autre à nous avouer ?" Il se rapprocha encore de la tete de l'humain.
"Quand est-ce que tu as rencontré la Ruine pour la premiere fois ? Qui sont tes complices, quel est ton objectif ici ! Si tu ne me réponds pas dans les cinqs secondes, tu vas voir..." ?

Ludwig ne répondit pas
"Répond !"
La voix du nain grondait comme le tonnerre.
"J'ai rencontré les puissances de la ruine il y a quelques années et j'ai tués ses représentants. Cela fait quelque temps que je combats toutes les manifestations du chaos et mes complices sont mon arme et ma foi en Sigmar et en l'humanité, et je réfléchirai à deux fois avant de désigner comme un cultiste"

Aelgar rendit son regard à Alberick, de façon à lui faire comprendre qu'il n'avait cure de le déranger.

"Vous aurez tout le loisir d'interroger qui vous voudrez lorsque vous serez accepté par nos supérieurs. En attendant, je vous prie de ne point effrayer les clients de cette taverne, ce n'est pas bon pour le commerce."

Voyant Karak venir au secours du jeune Ludwig, Aelgar sourit et revint à sa table après avoir proclamé au jeune homme:

"Vous êtes en de bonne main avec Karak. Mangez en paix..."

Mmmm... soit... dit Alberick en regardant Aelgar. Son visage revenu à la normal, faisant même une petite mou. Il vaut mieux parfois être trop prudent par les temps qui cours.

Il fit demi tour et retournât à sa table prés du feu. Mais cette fois il préférât ouvrir une sacoche de ceinture d'ou il sorti plusieurs peties fioles, du coton des pincettes et un tour petit livret.

Il commençât à préparer ses balles et ses couteaux de façon soigneuse.

Aiguiser, nétoyer, ouindre d'huile sacré, et même le faire briller et parfumr avec un petit alcool évanescent d'origine Elfique qui répendit un parfum subtile et délicat qui ne pouvait passé inaperçu aux narines d'Aelgar, Alberick cru même voir les oreilles de l'elfe se dresser comme au son d'une musqie lointaine que l'on connais depuis son enfance...

Dalrikmakaz agréablement surprit en entendant sa langue maternel se tourna vivement vers Dwimbar Kheledril et d'un air jovial lança :

Nai Dwimbar arm endrinkuli, mon nom parle de lui même

L'odeur lui sauta aux narines comme s'il était de retour à Tor Yvresse. Aelgar se retourna et essaya de repérer cette parcelle d'enfance et vit Alberick. Il utilisait une substance elfique pour ses poignards.

Aelgar trouva cela quelque peu déplacé d'utiliser ce doux produit sur ces instruments mortels, mais il préféra ne point offusquer l'homme et ajouter à l'atmosphère déjà pesante.

"Quelle belle odeur, messire Alberick", dit-il d'un air pincé. "Mais comment vous êtes-vous procuré cela ?"

Dwimbar éclata de rire à la réponse de son confrère :
" DalrikMakaz... ? AH AH AH, "Bienvenue à vous, Grand et Vieux Seigneur des Outils", ou devrais-je dire des "Armes" selon que vous êtes forgeron ou engingneur outilleur ? Mettez-vous à l'aise, une bière vous fait envie ?
Tave, apporte une Kreik 66 à ce marcheur fatigué s'il te plait, sur mon compte ! et t'oublies pas la mienne, l'ami !
- " Et alors qu'est ce qui vous amène de si bon matin ?"

Dwimbar ne savait pas où, mais il était certain d'avoir déjà vu Alberick et Dalrikmakaz ... En Tilée ?, sur le front entre Erengrade et Kislev ? ou sur les pentes sinueuses menant vers Karaz a Karak ....

Une vieille histoire Aelgar... Une vieille histoire...

Le regard d'Alberick s'emplit d'une indicible tristesse.

Une amie elfe, une brétteuse hors pair, m'explicat un jour qu'en utilisant cet alcool sur l'acier et l'argent, il éffacait toute trace de doigt et de graisse, elle me dit aussi que les esprits du vent aimait cette odeur et perméttaient aux lames de voyager avec leur accord à travers l'air.

Même s'il ne sagissait probablement que de folklore de son enfance, j'ai gardé cette habitude en son honneur.

Elle nous à malheureusement quitter prématurément avec les honneurs.

Alberick regardât l'elfe droit dans les yeux, son regard n'exprimait aucune haine ni aucune ranqueur à son égard.

Mais voilà que je vous racontes de vieilles histoires passons mon ami tenez, ce parfum que vous semblez apprécier, je vous en offre volontier une dose. Vous me feriez honneur (ainsi qu'a elle) en l'acceptant.