[Archives] Au Squig Boiteux, la salle commune

"Ha mon erreur viens du fait que Shandra m'ai jeter à la figure qu'elle était à moitié naine (j'utilise jeter à la figure car on ne peux pas vraiment dire que Shandra se confie à qui que ce soit pensa le répurgateur), je n'ai d'ailleurs aucune idée de son age, et n'ayant pas connu personnellement votre père, j'ai fait un rapprochement hâtif et erroné. Probablement l'alcool veuillez ne pas m'en tenir rigueur" Puis se tournant "Tave une autre bière! on a un nouveau brasseur faut finir les restes!"

Dalrik' regardai avec amusement son ami qui semblait revivre, l'alcool lui aller bien.
Le nain jeta un œil à sa blessure qui après les soins de Kaspar semblait allez pour le mieux. Il plongea une main dans sa sacoche et toucha ce qui chercher, une petite boite finement ouvrager , réalisé dans un métal sombre.

- Alberick peut-tu venir par ici s'il te plait, j'ai quelque chose

En voyant le regard vide que lui jeta alberick , Dal' éclata d'un rire bruyant qui lui fit beaucoup de bien

- Cesse donc de boire ou tu va te retrouvé nu sur le comptoir , et je parle en connaissance de cause

Wisphill avait dormi à l'étage de la taverne. Descendant les pied nu, avec comme seul pantalon un pantalon de cuir ample, il arborait fièrement ses tatouages. Sur chacun de ses omoplates était tatoué un message de remerciement de ces amis du peuple fée et du peuple des "courts-sur-pattes". Le premier était un pavois triangulaire magnifiquement dessiné avec un message de la part du mage, qu'il n'aurait su expliquer si on le lui avait demandé. Le second était une rune naine qui devait sans nul doute le remercier de l'aide apportée, mais là aussi il eu du mal à la déchiffrer. Ses cicatrices étaient rarement profonde, mais ses articulations craquait au petit matin comme un œuf que l'on écrase. Visiblement peu intéressé par la vie de la taverne il alla voir Tave.

-Bonjour Tave, un thé et quelques tartines avec ta délicieuse marmelade je te prie.

La porte de l'auberge s'ouvrit dans un fracas, laissant apparaître Palmito. L'air terrifié, le petit serviteur de Vadhino se jeta sous le comptoir, et s'y accroupit, tremblotant, les mains sur la tête.

Quelques minutes plus tard, Vadhino franchit la porte lui aussi, les yeux exhorbités. Il bouscula un nain qui se trouvait attablé près de l'entrée, et poussa la table de manière à bloquer la porte.

Vadhino souffla, et reprit sa course vers les escaliers qui mènent aux chambres sans réaliser qu'il ne connaissait presque personne dans la salle commune.

"Vadhino prédit un gros problème !"

La prédiction de Vadhino s'avéra fondée lorsqu'un homard géant de 8 mètres de long et de 3 mètres d'envergure fracassa la porte et son encadrure, et tout ce qui se trouvait derrière, projetant Vadhino et Palmito à l'autre bout de la pièce.

Ses pinces étaient tellement grosses qu'elle auraient pu couper un nain sans souci, et ses longues antennes s'agitaient en fendant l'air comme des fouets.

Wisphill remonta prestement à l'étage chercher son marteau "Espoir", puis redescendit à toute vitesse pour voir les occupants de la taverne aux prises avec la bête. Hurlant de rage Wisphill en appela à la bénédiction de Sigmar qui entoura son marteau d'un halo rougeoyant, les runes s'illuminèrent et il chargea l'ignoble apparition dans un hurlement de haineux.

Le Prophéte se releva, littéralement liquéfié par la peur. Il apostropha Wisphill:

"Faites attention Sieur Cain ! Vadhino a déjà affronté l'une de ces choses. Ils sont presques invincibles à cause de leur carapace. Vadhino suggère de lui crever les yeux afin de le désorienter, et d'essayer de lui ôter une plaque afin de l'atteindre en sa chair ! "

Afin de distraire l'attention du monstre, Vadhino attrapa Palmito par le bras et le fit tourner afin de l'expédier sur l'ignoble crustacé.

"Oh ouiiiiiii maîîîîîîîîîître !!" hurla le petit serviteur.

"Une dernière chose !" cria le Prophète. "Il est possible d'attraper une mutation océane au contact de cette chose. C'est ainsi que mon postérieur s'est vu orné d'une queue de homard !"

Un coup de feu retentit, faisant justement éclater un des yeux globuleux de la créature.

Alberick d'un calme incroyable pour quelqu'un face à un homard géant se mit à crier avec force.

"T'aime ça saloperie?! t'aimerai peu être bien m'écraser?? ALLER SUIS MOI!!"

Prenant son élan Alberick sauta à travers la fenêtre du rez de chaussé en se protégeant dans son manteau de cuir, atterrissant en roulant sur lui même dans la rue il cria :

"SUIS-MOI LA CREVETTE!"

Les dégâts sur la devanture de la taverne étaient déjà important, le répurgateur essayait de la faire enrager pour qu'elle sorte et que les mercenaires puissent la combattre dans la rue sans détruire leur maison.

Un mot arriva aux oreilles de Dietfried dans tout ce vacarme... "Mutation". Il jeta à l'instant même un regard sombre à l'homme qui venait d'entrer dans l'auberge.

Il était pour moins atypique avec son air fanfaronnant mais surtout pour ce crustacé géant qui venait de surgir avec fracas dans l'auberge.

"Ma foi est mon bouclier et mon bras l'instrument de Sa colère ! Par Sigmar retournes d'où t'es venu !"

Il ponctua son cri de guerre d'un fracassant coup de marteau contre l'une des plaque de la carapace du homard.

Les yeux de Wisphill s'illuminèrent lorsque sautant d'une table il atterit sur le dos de la créature.

"Je Suis l'expression d'une haine séculaire, d'une rage inassouvi, d'une volonté invincible"

Sur ces mots le prêtre guerrier frappa de toute ses forces sur l'une des dangereuses mandibules de la créature. Cette dernière explosa dans une gerbe de lumière. la douleur de la bête se répercuta dans un déglutit , se redressant elle écrasa Wisphill sur le plafond dans la taverne. Ce dernier retomba dans un lourd fracas et roula sur quelques mètres, puis prenant appui sur son marteau se releva difficilement, la vue légèrement troublée, il se prépara à recevoir la contre attaque de la créature.

"Khazukan Khazakit-ha !" cria Nadrong en prenant sa lourde hache pour charger la monstrueuse créature mutante.

Il esquiva une pince qui passa à un cheveu de sa tête et coupa une antenne. Du moignon de l'appendice sensitif suinta une espèce de fluide corrosif qui laissa des trous dans le plancher là où des gouttes étaient tombées.

"C'est pas un fruit de mer qui va bousiller cette taverne !"

Atloria n'avait pas fait mine de bouger lorsque le cétacé géant avait fait son apparition. Mais un des morceaux de la coquille de ce dernier tomba sur la carte qu'examinait l'Elfe. Elle leva les yeux, ils étaient froid, menaçant.

- Bon ...

La voix angélique de la maitresse des épées et son pale sourire jurait avec l'expression de son visage. Elle posa la main sur son épée de cérémonie, les Glyphes elfiques commencèrent à briller d'une pale lumière bleu.

- Tu as mal choisi ton jour homard.

Elle se leva et sauta sur le monstre à une vitesse que seul l'entrainement des Maitres de la Tour Blanche pouvaient procurer. Le combat gagna encore en intensité.

Dalrik prit Gertrude à deux mains puis se tournant vers le homard il cria:

-J'avais un cousin dans le temps , il s'appelait Zoidberg il a terminer dans une marmite et ce soir il y aura de la fricassé de crustacé au menu

Il pressa la détente de son tromblon, la balle atteignit la bête juste au dessus de l'œil lui arrachant quelque morceau de cuirasse.
Celle-ci se tourna vers lui et lança un féroce rugissement

- Alberick détourne son attention le temps que je recharge !!

Voyant que la bestiole n'avait pas l'intention de sortir du trou ou elle était Alberick avisa d'une autre tactique, ayant entendu l'appel de Darik'makaz il agit comme suit : de lourd gravas s'étant détacher du mur il en ramassa un suffisamment gros (qu'il avait grand peine à porter) et le levant aussi haut que possible au dessus de sa tête il la jeta d'un mouvement rageur sur l'appendice caudal de l'animal.

L'attention du homard de 8 mètres avait été brièvement détournée par l'action d'Alberick qui essayait de l'entraîner dans la ruelle, malheureusement les autres mercenaires l'attaquaient toujours dans la taverne et donc il oublia le répurgateur pour se reconcentrer sur le combat devant lui. Ses immenses pinces claquèrent et déchirèrent une partie de la cape de Vadhino. Une antenne fouetta les bouteilles derrière le comptoir et elles éclatèrent en déversant bouts de verre tranchants et alcools variés sur le sol. Les plaques de chitine dures comme du diamant ne fléchirent pas malgré les coups de marteau rageurs de Dietfried et les coups d'épée d'Atloria.

Les mandibules du crustacé tentèrent d'achever Wisphill, mais il se passa quelque chose d'inattendu.

L'antenne coupée par la hache de Nadrong jetait toujours du sang acide sur le plancher, et une goutte d'acide toucha la flaque de boissons alcoolisées qui s'étendait depuis le comptoir dévasté.

La réaction chimique résultat en un brusque dégagement de chaleur qui fit prendre feu à l'alcool déversé sur le sol, déclenchant un départ d'incendie.

Le homard géant ne voulant pas finir en cuisson paniqua, et s'élança hors de la taverne, droit vers Alberick.

-Maintenant que tu est sortie d'ici tu va gouter à mes petites copines!!

Ceci étant dit Dalrik' s'élança à la poursuite du homard, il sortit de sa besace une grenade, la dégoupilla et attendit le dernier instant pour la lancer. Elle explosa au contact de la créature mais ne fit aucun dégâts. Le monstre continué inexorablement sa course folle

- Revient ici maudit crustacé!!

"C'EST çA MON COCHON SUIS MOI!"

Alberick s'élança à travers le ruelle pour éloigner le homard de la zone la plus habité.

"Réfléchis... réfléchis!... par Sigmar..." Voilà ce qui passait par la tête du répurgateur alors qu'il courrait à perdre haleine dans les rue d'Altdorf toujours poursuivit par cette horreur sous marine.

Au loin une lumière flamboyante semblait nimbé le ciel, cette lueur semblait émaner d'une tour, c'est alors qu'Alberick cria :

"OUI! LE COLLèGE! LES MAGES FLAMBOYANTS!"

Le répurgateur fonçait maintenant faire des flammes purificatrices qui pourraient peut-être le débarrasser de ce problème épineux.

Nadrong hurla en voyant la taverne prendre feu.

"NOOOOOOOOON ! Vite, il faut éteindre les flammes !"

Tave, le serveur halfeling, accouru, affolé.

"Mais avec quoi ? Nous ne vendons pas d'eau dans la taverne."
Tave avait raison. Le cerveau de Nadrong réfléchit à cent à l'heure.
"J'ai une idée ! Mais il faut que nous nous y mettions tous ensemble !
- Euh, Nadrong, tu n'envisages quand même pas...
- On n'a pas l'choix, Tave ! C'est la seule solution ! Allez, aidez-moi, tous ensemble !"

Nadrong releva sa cotte de mailles, baissa ses braies et pissa sur les flammes. Tave l'imita.

Wisphill se précipita à l'étage pour chercher des couvertures, puis les jeta sur les flammes qui menaçait d'enflammer toute l'auberge.

-Sincèrement, vous vous trouvez pas ridicule avec vos tires bouchons ?

Les couvertures étouffèrent la majeure partie des flammes mais elles prirent feu à certains endroits. Heureusement grâce à l'action combinée des jets de Tave et Nadrong, l'incendie fut maîtrisé.

L'auberge était dans un état effroyable.

Dans les rues d'Altdorf, Alberick était toujours poursuivi par le homard géant, dont la queue frappa des civils qui passaient par là. Les citoyens touchés commencèrent à muter en hurlant de terreur, se voyant pousser une queue de homard, des antennes sur la tête ou des pinces à la place des bras.

Une troupe de gardes passa par là et après une brève hésitation dûe à la surprise, ils exécutèrent sans sommation les malheureux qui avaient subi des transformations.

Le homard continua sa course folle, Alberick devant éviter ses pinces tandis qu'il courait, il devait donc regarder derrière lui, et il ne vit pas la bouche d'égoûts devant lui. Il tomba dedans avec un grand "AAAAAAaaaahhh...", disparaissant à la vue du homard géant, qui, déboussolé, retourna vers les quais pour se jeter dans les eaux polluées du Reik.

Nadrong était consterné par la détérioration matérielle qu'avait subit l'auberge, le homard avait provoqué l'effet d'une véritable tornade.

"Merci Cain, vous avez sauvé la taverne." dit le brisefer, sans regarder le prêtre-guerrier. Il ne pouvait détacher ses yeux du désastre. Il allait falloir faire de gros travaux pour tout remettre en état.

Dietfried sortit de sous une table, il était couvert de bière. Dans sa folle cavalcade le homard l'avait fait valser sans ménagement. Il se frotta le crâne et c'est avec horreur qu'il constata l'étendue des dégâts.

"Par tous les dieux c'est une catastrophe !" S'écria-t-il en se relevant. "Que je retrouve ce misérable qui nous a amené cette bête dans la taverne et je le mets en pièce !"

Il scruta du regard l'ensemble du bâtiment et resta un moment silencieux.

"Bon c'est une nouvelle épreuve que Sigmar nous impose, il va nous falloir retrousser nos manches et travailler d'arrache-pied ! Allé tous ceux encore présent allez chercher du matériel, des clous, des marteaux et des planches ! Il y a de la casse c'est sur mais on peut s'en sortir si on s'y met tous !"

Atloria venait de tomber pour la première fois sur une chose qu'elle n'était pas capable de trancher entièrement. Elle avait bien réussi à attaquer la lourde carapace, mais n'avait pas atteint la chaire du monstre.

* Même Itarillë n'a pas réussi à l'entailler ... les engeances du chaos me réservent bien des surprises ...

Et il faut que j'aide à remettre en place ce bazar en plus de cela ! *

L'humeur de l'Elfe ne s'arrangea pas, d'un geste rageur, elle releva une table d'un coup sec, presque non gracieux. Puis elle s'adressa à qui voulait l'entendre.

- Très belle ambiance, on se croirait presque chez les Nains, certains doivent se sentir à l'aise.

Le ton sarcastique de la froide beauté elfique était empli de rancœur en prononçant le mot Nains.

Une fois le homard disparut Dal' se pencha devant la bouche d'égout et s'écria

-Alberick toujours en vie?

Il ne put retenir un petit éclat de rire la vision du répurgateur tombant dans une bouche était assez amusante

- Mon ami tu m'entend? Le homard est partit tu peu remonter, c'était un plan fort intelligent de te cacher dans les égouts, moi même dans la panique je n'y aura pas pensé

Dal' savait très bien que c'était un accident mais il ne voulait pas blesser l'égo du répurgateur